Kolja

Kolja (à prononcer Kolia) revient!
Et si vous ne le connaissez pas encore: Né de père allemand et de mère française, son nom est d’origine russe, il a vécu en Argentine, à Paris et a aujourd’hui posé pied à Berlin. Difficile de l’étiqueter, si ce n’est comme songwriter apatride ne voyageant jamais sans sa guitare.
Après des années passées à jouer au sein de groupes éphémères, Kolja signe chez Barclay en 2000, avec son groupe du moment. C’est à ce moment qu’il fait le choix d’une carrière solo et part découvrir un autre continent en s’installant à Buenos Aires durant quelques années pour poser les bases de ce que son projet musical deviendra. De là bas, il diffuse des morceaux qui font écho à Paris. La promesse d’un contrat et d’un vrai enregistrement d’album avec Green Factory le font revenir.
Au fil des années qui suivent, égrainant les scènes parisiennes, il partagera certaines de celles-ci avec des groupes comme The Kills, Nouvelle Vague, Bang Bang, Elysian Fields ou encore Jay Jay Johanson.
En 2006 Kolja publie « Universe ». Son âme de baroudeur et son parcours de franc-tireur ne l’empêchent pas d’être un artiste de son temps. Le doux spleen qui se dégage de ses chansons, tantôt à dominante acoustique, tantôt chargées d’électricité, est tout à fait moderne. Même s’il prend sa source dans un creuset musical où les courants se bousculent (Simon & Garfunkel, Leonard Cohen, Stevie Wonder, The Beatles, And Also The Trees, Ride, Sigur Ros...), Kolja a trouvé un ton qui lui ressemble : faussement calme. A l’écoute des moyens de diffusion de son époque, Kolja se crée un profil (et une belle réputation : le magazine américain Rolling Stone l’a remarqué en 2006 comme l’un des « 25 best bands on Myspace ») sur la plupart des sites communautaires.
C’est ainsi que EMI le remarque, séduit autant par son profil atypique que par ses ballades graciles et sort « Wide Open » en 2008. Cet album restera sans suite. C’est alors que Kolja disparait et qu’il quitte de nouveau Paris. Cette fois, c’est même un peu la musique qu’il semble délaisser en allant arpenter l’Europe pour finalement se poser à Berlin où il retrouve le pays de certaines de ses origines. Il y évolue dans le milieu des arts et de la vie nocturne se perdant par moments, mais retrouvant aussi petit à petit son besoin d’écriture profond.
En 2015, Kolja reprend la guitare, son crayon et la magie opère de nouveau! Les titres vont mûrir petit à petit. Kolja s’investit pleinement est enregistre tous les instruments lui même entre son home studio, le studio Tonkollektiv, le studio d’Einstürzende Neubauten à Berlin et le studio de son fidèle label Green Factory à Paris. Dans ce travail il est épaulé par Sylvain Carroz, ingénieur du son suisse rencontré à Berlin qui co-réalise et mixe les nouveaux titres. Dans ces morceaux, son sens de l’émotion s’exprime de plus en plus et prend une nouvelle dimension.
Aujourd’hui est dévoilé un premier single (2 titres) avec « Always Be (For Me) » et « Trick The Game ».
A suivre... avec attention!