Orange Goblin – Back from the Abyss

Orange Goblin revient en force avec ce Back from the Abyss qui, disons-le tout de suite, nous a littéralement retourné.

On les sent à l’aise, plus créatifs et professionnels que jamais depuis qu’ils sont chez Candlelight Records et s’imposent nettement comme un des groupes incontournables de la scène Stoner Metal.

« Sabbath Hex » commence fort avec la voix graveleuse de Ben Ward. Ça attaque dur et on accroche d’emblée. Les Anglais poussent leurs compositions dans les retranchements du Stoner, du gros Heavy Rock. Les breaks sont, à propos, logiques et ne sont pas là « par hasard » parce qu’il faut absolument en mettre un par titre. Non, les compositions sont travaillées, ciselées pour la route. C’est marrant car j’écris cette chronique sur un parking qui vient d’être refait et ça sent le goudron bien chaud, ça roule avec la musique qui laisse des traces de pneus sur l’asphalte avec « Ubermensch ».
 

Orange Goblin, Back from the Abyss, Stoner Rock


Sur « The Devil's Whip » Ben Ward a un débit impressionnant. La guitare de Joe Hoare dégouline de feeling sur un rythme implacable, rapide dans un esprit Punk Rock, tout comme sur « Bloodzilla ». Efficace !

Le sabbathien « Demon Blues » est tout simplement magistral, vous prenant aux tripes, avec ce riff qui vous fera bouger la tête dans tous les sens.

Le feeling est palpable sur le planant « Heavy Lies The Crown » : tout en douceur, blues à souhait, psyché dans l’âme. Sortez vos macramés, allumez un feu de camp et profitez de l’instant présent. Ben Ward a une ligne mélodique créative et inattendue proche de celle que l’on pouvait entendre dans les groupes des années 60. Sur la fin ça change du tout au tout avec un côté moderne et des chœurs scandés comme ceux de vikings survitaminés. Quel chanteur tout de même, pas assez reconnu à mon sens.

Ne vous endormez pas sur « Into The Arms Of Morpheus », fermez seulement les yeux et dégustez cette guitare magique et ses riffs gluants, où la voix se répète dans un délire onirique ! C’est du Valium auditif !

Dans la même veine, on ne peut passer à côté de l’interlude « Titan » sans tomber sous son charme. Travail d’orfèvre avec l’intro de « Mythical Knives », titre entrainant sculpté pour la scène me faisant penser à du Grand Magus pour le côté épique. Sur « The Abyss » le début y est aussi très travaillé. Morceau toujours aussi mordant et accrocheur et ce, même si on avance dans l’album. Ce qui prouve une fois encore qu’Orange Goblin ne fait pas dans le remplissage.

Bref, un album sublime où il est difficile de trouver un défaut… Si, j’en ai trouvé un : la pochette hideuse qui n’est pas sans nous faire penser à celle d’Iron Maiden The Final Frontier !

 

Lionel / Born 666
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 9 / 10



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