Kamchatka – Long Road Made of Gold

On the road again
 

Un an après avoir engagé Per Wiberg à la basse, Kamchatka s'est dépêché de sortir le successeur de The Search Goes on pour clamer son amour pour la musique avec Long Road Made of Gold. Loin d'être bâclé, cet album montre un groupe solide qui prend son pied à naviguer entre le blues et le hard rock, avec dix compos simples, directes et accrocheuses. Une réussite de la part des Suédois qui ne sont pas prêts de s'arrêter en si bon chemin.

Le hard rock semble bien se porter en Suède. Kamchatka le montre bien, en continuant son bonhomme de chemin avec Long Road Made of Gold, sixième album qui sort dix ans après leur première production, Kamchatka : Vol. 1. C'est un groupe refait et gonflé en assurance qui sert 40 minutes de musique sincère et simple, sans pour autant être simpliste.

Le disque commence avec un banjo enjoué avant de passer aux choses sérieuses sur "Take me Back Home", avec Thomas "Juneor" Andersson bien devant, mettant ce qu'il faut d'émotion dans sa voix pour rester sincère sans jamais en faire des tonnes. Le leader laisse aussi parler ses sentiments à travers sa guitare, sert des riffs accrocheurs et agréables, jamais agressifs, sans tomber dans les travers molassons pour autant.

Mais le frontman n'a pas l'intention de prendre trop de place. Les chansons avant tout. Ainsi, la section rythmique peut s'exprimer à loisir. Tobias bat la mesure sans jamais défaillir ni sortir du propos initial, alors que Per Wiberg, qui signe ici son deuxième album de Kamchatka en tant que bassiste, apporte son groove naturel et aussi une influence Deep Purple qui se fait notamment ressentir sur "Who's to Blame" et "Slowly Drifting Away".

Kamchatka

En quarante minutes de temps, le trio suédois arrive à servir un disque varié en tempo et en ambiances. On a un bon titre rock dansant avec le bien-nommé "Human Dynamo" ou encore "Mirror", du blues émotif avec "Rain" ou un bon final lancinant avec "To You". L'ensemble, produit par le groupe en petit comité, est cohérent et bien lié par un son propre au groupe, avec un grain sonore reconnaissable dans la guitare de Juneor et un groove omniprésent.

Sorti seulement un an après The Search Goes On, Long Road Made of Gold n'est pas du tout un album baclé. Le disque a tout pour donner le sourire aux lèvres et faire taper taper du pied le fan de hard rock. Sans prétention, Kamchatka continue de jouer la musique qu'il aime, simplement et sincèrement.

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NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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