Evenline – In Tenebris


Evenline nous présente son deuxième opus deux ans après le très réussi Dear Morpheus, un album de metal alternatif proche de ce que pourrait nous proposer Alter Bridge (dont ils ont assuré la première partie à la Maroquinerie en 2010) ou Seether. Mais ne vous méprenez pas, car malgré les apparences, le groupe possède des bases solides sur lesquelles reposent In Tenebris.

Evenline est né du rapprochement des anciens membres de Reavens et Stonedrive. Même si ces deux groupes n'ont pas perduré, ils n'en sont pas moins une excellente expérience pour les quatre garçons, qui ont su tirer les leçons du passé et nous livrer avec In Tenebris une seconde oeuvre plus sombre et travaillée, avec des textes traitant des relations du quotidien et du monde de l'imaginaire.

La pochette en est le parfait exemple de par sa beauté et son design. La profondeur laissée en arrière-plan, ce bal de couleurs obscures et le choix arrêté de la police d'écriture en font une très belle entrée en matière adressant au passage le ton que donnera In Tenebris.  
 


 

Dès "All Against Me", premier titre de cet album, on se sent envahir par une énergie folle ! Ce n'est pas revitalisant, mais plutôt lourd et mélodieux, avec un passage crié parfaitement disposé dans ce morceau.

On retrouve dans cet opus plusieurs solos bien exécutés par Fabrice Tedaldi (sur "Silene Capensis" par exemple), toujours concis, mais propres. Ses riffs apportent un rythme soutenu et créent des mélodies qui nous restent facilement en tête.

Son travail en symbiose avec le bassiste Thomas Jaegle (également membre de Concience) sur "Straitjacket" juste avant le passage crié par Arnaud Gueziec permet d'entrevoir cette fusion qui fait leur ADN au sein de la bande.

Le guitariste n'est pas mis en avant sur cet album, au détriment de la voix de Arnaud Gueziec, notre Chester Bennington made in France. Même si son timbre est très différent de celui de Chester, ses méthodes et sa prestation semblent, et peut-être même sans le savoir, se rapprocher du travail du frontman de Linkin Park lors des premiers opus.
 


L'introduction de "Deeper Undergroung" , moment où le groupe s'est fait plaisir avec une reprise de Jamiroquai, permet au batteur Julien Patoue, qui fête sur ce deuxième effort son retour au sein du quatuor depuis leur EP The Coming Life (2010), de mettre à contribution son talent avec une frappe claire et énergique. Cette reprise version Evenline est une appropriation quasi-parfaite du titre, créant une harmonie particulière qui donne le sourire et nous donne envie de chanter à notre tour.
 

 

L'album se conclut sur le très bon "10 Wasted Years", dynamique, où Arnaud nous offre de brefs moments de chant plus doux pour terminer un album très réussi. On note l'excellent travail de mixage effectué sur cette galette, chaque instrument étant bien entendu distinctement.
 

Que retenir de cette nouvelle sortie ? Oui, les influences américaines sont bien présentes (d'ailleurs, l'album sort une semaine avant aux USA, le 13 janvier 2017), mais Evenline n'est pas une pâle copie de ce qui se fait déjà. Ils ont une identité propre, un style bien à eux dans une catégorie musicale déjà bien fournie. On ne s'ennuie pas, chaque titre est différent des autres, avec des refrains toujours plus accrocheurs.

Si vous n'êtes pas encore convaincu, le mieux est d'aller les voir en représentation le 24 février prochain au Backstage à Paris. Sans doute reviendrez-vous avec leur album en poche...à moins que la curiosité ne vous pousse à l'acheter dès le 20 janvier !

Sortie prévue le 20 janvier chez Dooweet Agency

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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