Posthum – Lights Out

Dans le CV de Posthum, Indie Recordings nous écrit dès la première phrase « le son de Posthum est le son du sombre, des forêts norvégiennes et des interminables plaines recouvertes de neige »…Glupsss….

Et ils rajoutent « C’est du Black Metal mélancolique, atmosphérique et hypnotisant. »

Hé bien mazette après ça, ils ont intérêt à assurer les petits gars.

Bon chez nous notre Johnny National nous dit que :
« Noir c´est noir
Il n´y a plus d´espoir
Oui gris c´est gris
Et c´est fini, oh, oh, oh, oh »

Bon je vous rassure à la fin il se rattrape en chantant…
« Noir c´est noir
Il me reste l´espoir
Oui gris c´est gris je n´veux plus d´ennuis, oh, oh »

Et moi dans tout ça ? Il faut que je l’attaque cette chronique d’autant que l’album est déjà dans les bacs depuis le 21 septembre…

Alors, c’est qui ses nouveaux jeunes norvégiens qui ont à peine 8 ans d’existence ? Les nouveaux Satyricon, Shinning, Enlaved ou Emperor ?

 

Posthum


D’emblée, « Untame » nous séduit, non pas que ce soit original mais c’est très bien fait, voix écorchée, rythmique bien pensée avec son break en total adéquation avec le style musicale, lent, ambiant dans une ambiance Black Metal proche d’un Sarke. Les guitares ne font pas dans le saturé mais plutôt dans un registre Heavy soutenue par une basse rapide et efficace.

Ensuite un titre que n’aurait pas renié Enslaved sans les synthés avec « Leave It All to Burn », ambiance assez progressive même si cela n’est pas écrit dans le CV de la maison de disque. Ici, pas de faute de gout, belle production sachant mettre en avant les instruments sans pour autant en mettre un plus en avant qu’un autre. L’originalité ? Il en faut absolument au détriment d’ennuyer l’auditeur ? Non, tout simplement c’est bien fait, agréable, pas trop agressif.

 

Posthum

Parfois le manque d’originalité ou d’inspiration fait que l’on perd prise, il en est de « Scarecrow » ou de « Red » où Jon Kristian Skare s’évertue de crier comme un Ihsahn mais un ton en dessous (restant tout au long de l’album dans le même registre) même si sur ce dernier titre la batterie linéaire de Morten Edseth nous sort de notre sommeil.

« Resiliant » titre à la Khold déployant langoureusement sa mélodie tout au long d’un titre qui dépasse à peine les 3 minutes nous laisse sur notre faim.

En revanche « Summoned At Night » ressort du lot avec son côté machiavélique s’infiltrant insidieusement dans notre mémoire métallique ou un « Afterglow » servant d’intro au titre éponyme qui pour ceux qui y croyait encore ne fait pas référence au groupe mythique anglais, mais relève indéniablement le niveau de l’album avec ces délicates touches de piano.
 

Lionel / Born 666

 

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NOTE DE L'AUTEUR : 6 / 10



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