Bullet – Storm of Blades

Voyage dans le temps à la vitesse d'une balle !

Parfois il en faut peu pour être heureux : un balcon, du soleil, une tablette de chocolat et une bonne bière en une journée de vacances impromptue... et PAN !! Prends du Bullet dans les dents ! Kekecé ? Du heavy old school suédois qui n'en est pas à son premier galop d'essai puisqu'il s'agit ici du cinquième album studio intitulé Storm of Blades et paru le 8 septembre chez Nuclear Blast.

Dès l'intro "Uprising" glorieuse à souhait façon Judas Priest d'antan, les dés sont jetés : les scandinaves vont nous balancer une véritable tempête de décibels et de riffs tranchants comme une lame de rasoir, du vrai Swedish Steel comme le confirme d'emblée le morceau éponyme bien hymnesque avec tous les clichés qui vont avec et ses "heavy metal" scandés en chorus, sans oublier ce "Hawk Eyes" très vindicatif et au rythme endiablé (avec son solo quasi "clin d'oeil" aux Eagles... entre rapaces, on s'comprend !) ou l'excellent "It's on".

38 minutes old school, durée d'album parfaite pour le style, et ainsi peu de choses à jeter même si un certain effet de redondance (y compris temporelle) peut s'installer. Outre Judas Priest, Bullet puise également allègrement dans Accept par ses choeurs mais aussi la voix de Dag Hell Hofer assez proche d'un Udo et mélangée un peu à Brian Johnson. Puisqu'on parle des teutons, des titres comme "Hammer Down" (avec son côté Hammerfall aussi), "Crossfire" ou le tube "Run with the Hunted" n'auraient pas dépareillé sur un Metal Heart ou Balls to the Wall de l'époque.

On parlait d'un grain à la Johnson dans la voix, cela tombe bien car Bullet semble aussi très inspiré par AC/DC. Le très hard "Riding High" s'inscrit dans cette mouvance, avec une touche un peu glam US à la Mötley Crüe par dessus. Mais le plus flagrant reste "Tornado", totalement ancré dans la légende australienne. Le tour est joué et très facilement découvert, avouons-le, mais cela fonctionne du tonnerre.

Bullet suédois metal 2014

Parler de cet album en ne citant que des ressemblances avec le passé pourrait paraître simpliste et éculé, mais pourtant pas trop le choix à l'écoute de cette galette. La personnalité fougueuse et nordique se dégage cependant par instants, peut-être la patte du producteur Magnus Sedenberg qui s'est notamment occupé du précédent Crucified Barbara - d'où peut-être parfois une tonalité globale plus hard que heavy.

Voici donc un disque cool et agréable. Evidemment si vous cherchiez du nouveau son produit de façon moderne et alambiquée, passez votre chemin. Bullet fait dans le traditionnel et le fait bien, sans se cacher et sans chichi. Certains me reprocheront sûrement une note élevée alors que cette formation n'invente pas la poudre (pour cela que j'arrondis à 7 et non à 8 même si cela m'a démangé), mais à une épque où les légendes qui leur ont servi d'exemple alternent le bon (Accept) et le moins bon (Judas Priest) le combo suédois trouve sa place. Le quintet s'apprête d'ailleurs à déchainer sa fougue en concert où ils devraient être reçus comme il se doit.


La Folle Fougère

Ma note : 7.5/10
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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