Eyehategod au Hellfest 2015

Dimanche, 17h30 - Valley

Plus les journées avancent, et plus les noms réputés s'accumulent au Hellfest. La Valley ne fait en aucun cas figure d'exception en accueillant Eyehategod, vétéran du sludge, qui déplace les foules sous la tente pour cinquante minutes d'un show effréné.

Eyehategod

Non content d'être venu en masse pour assister au concert des Américains, le public fera preuve d'une joie non-contenue tout au long de la prestation. Slams, pogos et autres réjouissances secoueront les premiers rangs et ne se calmeront qu'une fois le set terminé. Cette débordante énergie se retrouve également dans la musique présentée par le combo qui n'hésite pas à se montrer incisive et rentre-dedans, à l'instar de l'opener « Agitation! Propaganda! » qui lance le début des hostilités. Le groupe officie néanmoins dans le registre du sludge, et les incursions lentes et oppressantes ne sont jamais oubliées. Le combo le prouve en interprétant un morceau culte comme « Lack of Almost Everything », tiré de l'album Dopesick. Néanmoins, ce n'est pas ce ralentissement du tempo qui calmera les ardeurs des festivaliers, bien au contraire.

Eyehategod

Eyehategod dispose d'une discographie déjà fournie et n'oubliera pas de faire un tour par ses œuvres passées pour ainsi jouer une setlist équilibrée entre titres récents et anciens. Si la dernière sortie en date n'a pas fait l'unanimité dans la critique, les titres issus de celle-ci passent très bien le cap de la scène et s'insèrent sans anicroches au milieu des autres morceaux. Le concert défile en un éclair, entre pistes véloces et pièces sludges étouffantes telles « New Orleans is the new Vietnam » et l'intensité ne baissera ni coté public, ni sur scène.

Eyehategod

Les musiciens se montrent très impliqués dans la musique qu'ils interprètent, se montrant actifs du début à la fin. La mention spéciale revient tout de même au frontman Mike Williams, dont la voix très caractéristique ne semble montrer aucun signe de faiblesse tout au long du concert. Celui-ci communique un enthousiasme palpable, et n'hésite pas à s'adresser aux festivaliers présents pour assurer le show. La cohésion scénique est assurée par des musiciens concentrés sur leur partition mais jamais mécaniques ou froids.

Eyehategod

La réputation d'Eyehategod n'est en aucun cas usurpée. Les cinquante-minutes semblent bien courtes tant le set se révèle intense et prenant. Les concerts sont l'espace privilégié des Américains et ceux-ci viennent de le prouver une nouvelle fois. A revoir au plus vite.

Photos : © 2015 Lionel / Born666
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

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