Strife au Hellfest 2016

Samedi, 13h35 - Warzone


Journée metalcore sur la Mainstage 2 alors que sur la Warzone, c'est toujours le hardcore et le punk qui dominent les débats. Ce sera encore le cas  en ce samedi après-midi avec la prestation des anciens de Strife.

La Warzone est clairsemée alors que le combo entame son set en proposant au public du Hellfest un hardcore des plus classique mais d'une efficacité imparable. Les sonorités qui font la popularité du style sont présentes et la fosse s'active dès les premières notes au son de la base rythmique du groupe de Los Angeles.


On distingue véritablement deux écoles dans le hardcore US, le son du New York Hardcore étant par essence plus froid que son compère Californien. Il est assez marrant de faire le comparatif avec un style pas si éloigné que cela de cette scène : le Rap. Un style musical qui se découpe en deux scènes « East Coast » VS « West Coast » et dont le hardcore bénéficie un peu des mêmes codes.

Rick Rodney (chant) – et sa grande barbe -  prendra la parole en français pour présenter le groupe mais aussi remercier le public ce qui aura eu un effet très positif sur la foule, ravie des efforts faits par le frontman. Du côté de la setlist, Strife met largement à l'honneur l'album "In This Defiance" sorti en 1997 et sur lequel on pouvait retrouver en invités Chino Moreno (Deftones), Dino Cazares (Fear Factory) ou encore Igor Cavalera (Sepultura) qui a d'ailleurs enregistré toutes les parties de batterie du dernier album en date des Californiens.


Au milieu du set, un petit soucis sur le branchement du câble oblige un technicien à venir sur scène et à régler la guitare d'Andrew Kline. Dommage que de manière générale, les deux guitares ne soient pas plus mise en avant dans le mix en lieu et à place de la basse. Le problème étant le même à différents endroits de la Warzone pour ce set.

De son côté Rick Rodney ne s’embarrasse pas de son micro quand il ne chante pas, préférant le lâcher au sol pour mieux aller monter sur la plateforme de son batteur ou de nous offrir un mix entre une roulade et un salto qui a du donner des idées à Oli Sykes (chant, Bring Me the Horizon).

Strife n'invente rien mais le fait très bien, donnant du cœur à l'ouvrage et c'est tout ce que le public de la Warzone demande.

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