Pretty Maids au Hellfest 2017

Samedi - 16h - Main Stage 2
 

Kingmaker avait été une déception. Album qui cherchait trop à tenter de se rapprocher des sphères radiophoniques, il ne nous avait laissé qu'une empreinte assez superficielle, démontrant que les Pretty Maids existent encore mais ne sont pas dans leurs plus grandes inspirations. Il est donc de bon ton de voir si le groupe, en plus de jouer avec ses classiques pour conquérir la foule, va réussir à défendre sur scène son nouvel album.

Hellfest, Pretty Maids, Show 2017, Live Report

Etonnant d'ailleurs de voir les Pretty Maids fouler les planches de la Main Stage en une heure propice, tant leur notoriété n'est pas des plus idylliques. Le public sera présent, usera du minimum, mais sans grande réception. Il faut dire que la prestation n'est pas spécialement de la partie. Les effets seront trop en abondance pour donner du relief à la voix de Ronnie Atkins, qui patauge avec peine pour sortir des râles pertinents. On connait son timbré érodé, éraillé, et c'est ce qui joue généralement de sa puissance. Ici, ce ne sera pas le cas.

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Au milieu de ce brouillis technologique destiné à sauver les meubles - qui fait étrangement penser à l'ultra réverb qu'avait utilisée Sebastian Bach pour cacher ses faiblesses il y a quelques années, ou aux artifices destinés à masquer les aboiements de David Coverdale lors de la prestation de Whitesnake (décidément, les artistes de cette vague glam paieraient-ils leurs excès plus que les autres ?) -, des musiciens qui s'en foutent et laissent sombrer le navire. Statiques, amorphes, le taf est fait mais aux dépens d'un vocaliste loin d'être en forme, qui s'efforce de donner ce qu'il lui reste.

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On se rappelle des interventions de Ronnie Atkins au sein d'Avantasia, en puissance et clairement à son avantage. C'était il n'y a clairement pas très longtemps, et ça nous avait laissé un souvenir bien plus mémorable que cette prestation qui pourtant, au sein de son propre groupe, aurait du le laisser à son avantage. Lui qui tente de tenir la barque par sa seule capacité à happer les regards (ça reste assez réussi sur ce point, le bonhomme n'est pas non plus dénué de charisme), n'est aucunement aidé par ses comparses. Une bien triste apparition pour les Danois.

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Setlist :
Mother Of All Lies
Kingmaker
Back To Back
Red, Hot And Heavy
Rodeo
Pandemonium
Bull's Eye
Little Drops Of Heaven
Future World

Photographies : Nidhal Marzouk ©2017
Toute reproduction interdite sans autorisation écrire de l'auteur.

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