Satyricon à  la Maroquinerie de Paris (15.11.2013)


Hein ? Quoi ? Du Black Metal à la Maroquinerie, lieu plus connu pour accueillir des formations qui jouent plutôt dans le Stoner, Sludge Psyché comme Monster Magnet, AmenraKylesa ou encore Baroness ?

Bon d’un autre côté Napalm Death y était bien passé entrainant l’hospitalisation de tous les photographes qui se trouvaient devant la scène pour divers contusions à la tête, fêlures de colonne vertébrale, écrasements thoracique…

Bon alors ce soir, cher public protégez les photographes, écrasez les doucement mais par pitié ! Payez-leur au moins une bière après le show.

Il faut quand même dire que le lieu est très sympa pour son environnement, le bar/restaurant accueillant où l’on peut passer avant les premières notes de la soirée ou bien rester après pour discuter autour d’une bière en essayant de scruter un des musiciens de la soirée.

 

Satyricon

Le temps passe et j’oublie de descendre dans la petite arène qu’est la Maroquinerie pour me trouver devant un groupe Taïwanais nommé Chthonic (é–ƒéˆ) dont le chanteur a piqué les épaulettes à un Dani de Cradle of Filth pas encore remis d’une soirée encore trop arrosée. Bon que dire ? Rien… si ce n’est que la bassiste est charmante. Que Faire ? Rien si ce n’est 2, 3 photos et puis « remonter » pour « descendre » une bière afin d’oublier cette prestation assez médiocre. Ou simplement pas du tout ma tasse de thé (taiwanais).

 

Chthonic

Ce soir, Satyricon passe par la Capitale. Satyr et Frost sont entourés de petits nouveaux. Adieu les français de Gildas Le Pape (qui jouait pourtant à l’Opéra National de Norvège à Oslo avec le groupe en Septembre) et Silmaeth. Tous deux remplacés respectivement par Diogo « Yogy » Bastos et par le déjà connu Anders Odden alias Neddo de Cadaver qui jouait en live avec Celtic Frost. Sans oublier Job Bos derrière les synthés, musicien live que l’on retrouve sur scène avec Dordeduh, ex-Dark Fortress.

 

Satyricon


Le chaudron de la Maroquinerie déborde et la chaleur monte d’un cran lorsque les norvégiens arrivent sur la petite scène entre le Trident micro de Satyr et la volumineuse batterie de Frost mélange d’acier, tentaculaire et organique, digne de l’œuvre de Hans Ruedi Giger.

Satyr s’accroche à son trident comme un biker à sa moto, le rythme de Frost crée l’étourdissement nécessaire à un headbanging en règle.
 

Satyricon


On commence en douceur avec « Voice of Shadows » tiré du dernier album éponyme. Satyr la guitare autour du cou et les deux autres guitaristes poussent le riff jusqu’au bout avant de revenir 20 ans en arrière avec  « Hvite Krists Død » qui fait pogoter la salle dans un tourbillon de sueur suivi de l’hymne de « Now, Diabolical ».

Le surprenant dernier album est relativement bien représenté avec « Our World, It Rumbles Tonight » et « Walker Upon the Wind » qui prennent toutes leurs belles couleurs sombres en live ou un « Ageless Northern Spirit » qui voit Satyr scotché sur les retours prêt à tomber dans le premier rang tout en harangant le public avant de l’atomiser avec un délirant et chef-d’œuvresque « Repined Bastard Nation » dont les sonorités en ont rendu fou plus d’un.
 

Satyricon


« The Infinity of Time and Space » nous permet de reprendre des forces tout en découvrant certaines subtilités que l’on avait du mal à entrapercevoir sur l’album bien que toujours aussi proche d’un « Black Crow on a Tombstone » toujours présent sur la setlist.

Mais la fin approche avant les rappels quand le triptyque « Forhekset », « To the Mountains » un peu trop long et assez rébarbatif (on aurait préféré un « Possessed » à la place) et « The Pentagram Burns » fait monter la température de 2 à 3 degrés avant qu’un premier rappel nordique monumental « Mother North » ne transforme la salle en chœur national de la Maroquinerie.
 

Satyricon


Les musiciens nous saluent alignés devant la petite scène, repartent quelques secondes se cacher en backstage avant de venir terminer le job avec « Fuel for Hatred » toujours aussi entrainant, avant de finir par l’incontournable et ravageur de nuques « K.I.N.G. ».

Pour une salle plutôt habituée à d’autres genres musicaux, on a passé une soirée remarquable, à l’étroit mais tellement près de Satyricon que l’on en avait parfois l’impression d’être sur scène avec eux. À quand un Cannibal Corpse ici même? Hail!!

Lionel / Born 666

Satyricon

Setlist:

Voice of Shadows
Hvite Krists Død
Now, Diabolical
Black Crow on a Tombstone
Our World, It Rumbles Tonight
Ageless Northern Spirit
Repined Bastard Nation
Walker Upon the Wind
The Infinity of Time and Space
Forhekset
To the Mountains
The Pentagram Burns
1er Rappel:
Mother North
2ème Rappel:
Fuel for Hatred
K.I.N.G.

Photo : Lionel / Born 666 / © 2013
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.
 

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