Dimanche, 12:50 – Temple
Alexander von Meilenwald, ancien batteur de Nagelfar (1993 – 2002) est le chef d’orchestre de The Ruins of Beverast, un « One man band » si vous préférez.
L’allemand qui sur disque s’occupe de tous les instruments va sur la Temple se placer devant le micro et sa guitare pour nous jouer son atmosphérique Black Metal teinté de Doom…
Il faut reconnaître que ce n’est pas très évident au premier abord. Alexander n’a pas l’air très motivé et est loin d’être un musicien charismatique. C’est vrai que généralement les batteurs sont cachés derrière leurs fûts, mais comme il est multi-instrumentiste il préfère troquer ses baguettes à la guitare et au micro pour être devant la scène, mais bon…ce n’est pas donné à tout le monde de faire bouger la foule.
Je ne sais pas pour vous, mais moi, je n’arrive pas à rentrer dans le truc, je m’y ennuie profondément et ce malgré une musique qui tient tout de même la route sur disque. Je ne sais pas, il manque quelque chose, un échange, des musiciens qui ont envie d’en découdre, une accroche.
Le côté atmosphérique ne sied peut-être pas trop à un concert sous une tente par 40° C avec des nappes de synthés qui ne donnent pas vraiment envie de rentrer dans le concept, animé par des musiciens aussi sexy que Tata Simone lorsqu’elle va à l’amicale des anciens de son village (dédicace à Tonton Zézé, dit Zégut rencontré sur le site) après être passée chez le coiffeur pour lui donner encore plus de bleu à sa permanente. Un groupe peut-être plus appréciable dans un petit club.
Dommage, je m’attendais à autre chose et j’aurai aimé rentrer dans ce rituel qui possède plus de lumière sur disque.
Lionel / Born 666
Photos : Thomas Orlonth / © 2014
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