Paradise Lost au Hellfest 2014

Dimanche 22 juin, The Altar, 20h50

Pity the sadness....

Nous sommes le dimanche 22 juin, il est déjà 20h50, la nostalgie et la dépression post-hellfest commence à s’emparer de moi, il ne me reste plus que deux gros morceaux à voir : PARADISE LOST et EMPEROR. Etant un inconditionnel de PARADISE LOST, votre serviteur, qui a réussi à se glisser au premier rang, juste en face de Gregor Mackintosh, attend fébrilement le début du concert, il faut dire que les prestations de britanniques sont assez aléatoires en terme de qualité et ne tiennent souvent qu’à l’état de forme vocale de Nick Holmes.
 

L’affluence grandissante présage d’une attente certaine de la venue de la formation sur les terres clissonnaises et, c’est devant une Altar comble que PARADISE LOST, après une courte intro (une reprise du groupe DEAD CAN DANCE), se lance avec Mortal watch the day, suivi de So much is lost et de Remembrance. Le son est magnifique, puissant et clair. A noter que quelques look ont changé comme Gregor Mackintosh qui arbore désormais de longues dread et Nick Holmes qui a une nouvelle fois coupé ses cheveux mais il s’est laissé pousser une barbe épaisse.

Le début de concert est rassurant,  Nick est bien en voix et chante très juste, Gregor Mackintosh est habité et headbangue à s’en décrocher la nuque, tout comme son compère Aaron Aedy, Adrian Erlandsson frappe comme une mule, seul Steve Edmonson reste en retrait, comme à son habitude.
 

PARADISE LOST explore l’ensemble de sa discographie, quitte à piocher dans certains albums décriés comme Host (So much is lost), et Symbol of life (Erased et Isolate). Mais nous avons également le bonheur de pouvoir écouter Gothic, Enchantment, Tragic idol ainsi que One second et Say just words qui clôturent le set de fort belle manière.

Cependant, et je ne sais pour quelles raisons, Nick Homes ne semblait pas trop dans son assiette et d’humeur maussade, ils somment les photographes de partir leur interdisant tous clichés de sa personne, et, étant tout devant, je l’ai également aperçu prendre des cachets. Aussi, le père Nick a, semble-t-il (ou cela venait de sa mauvaise humeur) eu beaucoup de problèmes de retours, enlevant à maintes reprises son oreillettes et effectuant de nombreux réglages de sons.
 

Même si le concert a été très bon, générant une très bonne ambiance, je suis resté sur ma faim, presque frustré. Il est vrai que la prise de risque au niveau de la setlist est louable, mais être privé de Embers fire, As i die, Once Solemn, True Belief  ou Eternal me reste en travers de la gorge,  pour ma part, je me serais bien passé de So much is lost  ou de Erased, et, à discuter avec d’autres festivaliers, je n’étais pas le seul. L’ensemble a sonné pour moi trop…dansant !! Surtout pour un groupe censé répandre la mélancolie partout où il passe.

Au final, bon concert, bonne ambiance, bons musiciens, un Nick Holmes bien en voix mais une setlist risquée qui me laisse un arrière-goût amer.

Setlist:

1. Persephone (The Gathering of Flowers, Dead Can Dance song)
2. Mortals Watch the Day
3. So Much Is Lost
4. Remembrance
5. Gothic
6. Enchantment
7. Erased
8. Faith Divides Us - Death Unites Us
9. Tragic Idol
10. Isolate
11. One Second
12. Say Just Words 

Photos : © 2014 Cycy
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.
 

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