Tokio Hotel – Kings of Suburbia

Tokio Hotel, on connait tous, qu’on le veuille ou non … Qui n’a pas eu une personne de son entourage qui n’a pas succombé au phénomène ? Une fille pré-pubère, une petite amie dans sa période « emo », une sœur qui n’avait d’yeux que pour ce cher Bill ? On les croyait morts, mais voilà que les quatre allemands sont de retour avec leur quatrième opus, Kings Of Suburbia, et préparons-nous la déferlante est sur le point de s’abattre à nouveau sur nous !
 

Le quatuor avait proposé sur son album précédent un revirement Electro/Pop, en gardant tout de même quelques guitares dans sa recette, mais ici, l’accent sur les parties électroniques, et les grattes sont reléguées au second, pardon, troisième, non, on y est toujours pas … Dixième plan, voilà. Amateurs de rock pur et dur, vous ne lirez de toutes façons pas cette chronique, mais si vous êtes là tout de même, sachez qu’il vous est bien inutile de poser une oreille sur cet opus … Pour les autres, décortiquons ça de plus près.


La galette s’ouvre sur « Feel It All » et « Stormy Weather », deux titres qui auraient pu figurer sur leur précédente réalisation, la première pour une ballade, la seconde pour un titre correct, car possédant quelques riffs sympathiques, et un refrain entêtant, mais qui malheureusement s’avère être la piste la plus pêchue de tout ce que pourra proposer le reste de ce Kings Of Suburbia, et c’est bien dommage, car lorsque les comparses mettent un peu de distorsion dans leur musique, ça s’avère être un pop/rock moderne catchy, ultra-accessible, pas si désagréable, pour peu que les mélodies sucrées et l’autotune poussé à outrance ne vous effraie pas.
 

Mais ici, le tout prend vite des proportions incongrues, entre ce fameux autotune poussé à l’éxtrême sur la ballade piano/voix « Run Run Run », le côté dubstep écœurant que même David Guetta n’a pas osé sur « Never Let You Down », ou encore l’influence d’un M83 qui aurait officié durant les années 80 sur le single à la pochette qui fait polémique « Love Who Loves You Back ».


Mais on atteint des sommets sur « Girl Got A Gun », qui aurait pu ne pas être trop mauvaise, si le refrain n’était pas aussi niais … Certes le combo a toujours eu recours aux refrains faciles, mais là, on atteint des sommets. Entre un « Covered In Gold » qui frise le ridicule, un « We Found Us » digne de passer dans les discothèques branchées, « Invaded » ballade sirupeuse, à l'ambiance faussement sombre, où l'on a du mal à en voir la fin ...
 

Faire un album de pop assumée, c’est possible, et c’est même possible de le faire bien, mais ici ce n’est pas le cas. Kings Of Suburbia possède cela dit 3 ou 4 pistes attrayantes, pour ceux qui n’ont évidemment rien contre les Tokio Hotel une fois de plus, mais ceci  est bien entendu trop peu, surtout venant de la part d’un groupe qui a eu 5 ans pour pondre sa galette …

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NOTE DE L'AUTEUR : 3 / 10



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