Smashing Pumpkins – Monuments To An Elegy

Jouons de suite cartes sur table : je ne connais pas bien les Smashing Pumpkins, ni leur musique, ni leur histoire. Alors, oui, comme tout le monde, j'ai pu entendre deux-trois titres à la radio ("1979" en tête) , mais ma petite expérience du groupe s'arrête là.


A quoi bon faire une chronique dans ce cas ? Mettons les choses à plat. Que je sois un auditeur ou pas des Pumpkins, difficile de faire l'impasse sur un aussi gros groupe qui a largement marqué de son empreinte le rock alternatif des années 90. De plus, rien n'oblige de connaître tout d'un groupe pour apprécier ou non sa musique. Et pour finir, comme j'ai cru comprendre que certains fans de la première heure se sont lancés dans un bashing en bonne et due forme de Billy Corgan (je vous invite d'ailleurs à relire la chronique assez éclairante d'Oceania sur le site) vous pouvez être sûr que ce ne sera pas mon cas. Enfin, du bashing, il y'en aura, mais pas spécialement pour cette raison.

Monuments To An Elegy est donc le dernier opus en date et le son n'est justement pas sans rappeler ces fameuses années 90. Toutes grattes dehors, les chansons son directes (une seule atteint les quatre minutes !), simples mais pas simplistes, d'où ressort une sorte d'exaltation ma foi plutôt rafraîchissante. Si l'approche n'est donc pas à remettre en cause, il en va tout autrement quand à l'impact de l'album. Aucun titre ne fait réellement mouche, et ce qui nous rentre dans l'oreille ressort invariablement par l'autre. Les seules qui restent le plus en tête sont au final les plus irritantes. L'exaltation, c'est bien, surtout si l'on a la délicatesse d'éviter la mièvrerie, ce que ne fait pas le groupe avec des titres comme "Run2me" ou "Being Beige"; d'autant que la voix de Corgan ne semble absolument pas taillée pour ce registre là.


 

Autre facteur qui risque d'être un chouïa aggravant pour les amateurs/connaisseurs : il s'agit tout de même du dixième album des Pumpkins, alors à moins qu'ils n'aient jamais fait de bon album (ce dont je doute) celui-ci est sacrément faible et surtout parfaitement oubliable !

Encore une fois, on ne retire pas grand chose de l'écoute. Ce n'est ni foncièrement emmerdant ni particulièrement brillant, mais tout simplement inexistant. J'ai eu beau écouté l'album plusieurs fois, rien n'en est ressorti ni resté. Voilà, c'était mon impression de parfait néophyte, vous pouvez maintenant reprendre en main votre clavier et calmer vos nerfs en crachant sur Billy Corgan et sa clique ou bien sur ce putain de connard de chroniqueur !

 

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NOTE DE L'AUTEUR : 4 / 10



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