Cloud Nothings – Life Without Sound

Le groupe américain Cloud Nothings s’apprête à sortir ce 27 janvier son cinquième album chez Pias. On aime ou on n’aime pas, mais on ne peut toujours pas nier la bonne qualité de son travail. Cette fois, c’est avec John Goodmanson (Sleater-Kinney, Death Cab for Cutie) que le groupe a produit Life Without Sound et la formule ne change pas: un enregistrement court (9 titres), mais qui va directement à l’essentiel.

Le leader Dylan Baldi a récemment confié dans une interview: «Cet album représente ma version de la musique new age. Il est censé être inspirant.» Sans mentir, c’est littéralement ce que la première écoute laisse comme sentiment. L’inspiration. Car même en évoluant dans un registre orienté garage rock, Cloud Nothings savent comment envoyer la sauce et percuter l’auditeur avec des morceaux ravageurs. Et comme sur leurs précédents bijoux, c’est une claque qu’on prend avec Life Without Sound.

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Le premier single, «Modern Act» est dense et émotionnel. Le parfait exemple de comment, en quatre minutes, on peut passer d’une rythmique rapide et entêtante à un pré-refrain plus doux et nostalgique. Le groupe manie à merveille son genre, en le mélangeant à des sonorités plus indie, parfois à la limite du power pop («Things Are Right With You»). La piste d’intro, «Up To The Surface», est une montée en puissance garnie d’un bridge savoureux où les fûts de Jason Gerycz résonnent aux côtés des lead guitares planantes de Joe Boyer.

Les riffs sont d’une justesse remarquable, sans effets superflus, à l’instar d’un «Darkened Rings», qui sonne comme une renaissance pour le punk rock. Les influences Nirvana sont toujours présentes et audibles, notamment dans «Enter Entirely», mais il semblerait que le groupe ait trouvé un terrain d’entente idéal entre leur punk lo-fi et la production, plus épurée sur Life Without Sound que sur ses prédécesseurs.

Niveau basse, TJ Duke n’est pas en reste, puisqu’elle est mise en avant dans «Sight Unseen» ou encore dans «Strange Year», un vrai plaisir pour les oreilles. Couplée aux percussions, celle-ci fait des ravages. Rien n’est fait au hasard, et cette base rythmique aussi prenante qu’envoûtante vient clôturer l’album avec un «Realize My Fate» des plus réussis.

On trouve peu à redire sur un tel effort, tant on est rapidement embarqué: du premier au dernier morceau, Life Without Sound ne laisse pas le temps de respirer, et quand on arrive à la fin, la seule chose qu’on peut faire, c’est appuyer sur le fameux «repeat».

Sortie le 27 janvier chez PIAS

 

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TRACKLIST:
01 Up To The Surface
02 Things Are Right With You
03 Internal World
04 Darkened Rings
05 Enter Entirely
06 Modern Act
07 Sight Unseen
08 Strange Year
09 Realize My Fate

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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