Sparzanza – Death Is Certain, Life Is Not


Avec un titre d’album bien choisi, le groupe Sparzanza donne la couleur. Leur opus Death Is Certain, Life Is Not est sorti il y a quelques mois et on devine que les dix prochaines pistes que nous allons écouter vont être plutôt sombres. Un univers noir peut-être, mais rien qui ne vous fera pas déprimer, au contraire, vous pouvez appuyer sur le bouton play sans crainte.
 

 

sparzanza, death is certain, life is not, 2012, hard rock, métal

 


Vous n’avez peut-être jamais entendu parler de ces Suédois, et pourtant, ils en sont déjà à leur sixième album, et plus de quinze ans d’existence. On peut se demander pourquoi leur notoriété ne s’est pas étendue très loin, car, à l’image de groupes comme Disturbed ou Stone Sour, le groupe s’y connait en son lourd et en grosse guitares.

Fredrik Weileby (voix), Calle Johannesson (guitare), Magnus Eronen (guitare), Anders Åberg (batterie) et Johan Carlsson (basse) n’aiment pas les fioritures. En matière de musique, ils ne font pas de détours et vont directement à l’essentiel. Ils nous frappent de plein fouet avec des hymnes entre hard rock et métal. Ces gars ont la rage au ventre. Ils la hurlent, ils la jouent avec violence pour capter notre attention avec un maximum d’intensité.

On peut quand même faire le reproche que les titres se ressemblent beaucoup, mis à part les deux dernières pistes. Le groupe y a introduit du piano et du violon, ce qui adoucit légèrement les morceaux. Normal. Tout au long de l’album, le groupe parle d’un homme sur son lit de mort. Puis, sur ‘’Ad Viventes’’, on sent que la mort arrive enfin, tout près, calme et paisible comme elle l’est. Il y a un côté glauque avec des chœurs fantomatiques, un début cadencé comme une marche vers la mort, une ambiance de cimetière. Puis les cris d’agonie à la fin nous amènent vers ‘’When Death Comes’’, un titre de clôture plus posé pour évoquer ce long voyage tranquille qu’est la mort.

 Si ce sujet morbide inspire autant les Suédois, c’est parce qu’ils adorent les films d’horreur. Le groupe a dit que ce genre les a toujours inspirés. L’opus a une résonnance fataliste. Personne n’échappe à son destin et à la mort. Mais s’y préparer, c’est finir ses jours moins tourmenté et ne pas vivre avec cette peur de l’inconnu qui en ronge plus d’un. En tout cas rassurez-vous, le groupe le dit lui il même, ils sont loin d’être dépressifs. Ils affirment qu’il faut plutôt voir cet album comme une invitation à profiter de la vie. « We want our fans and people in general to have a drink and enjoy themselves as much as we do ». De toute façon, nous allons tous mourir, c’est une chose que nous avons tous en commun, alors il ne faut pas ruminer cela et vivre pleinement.

 

Si l’album n’a rien de particulièrement innovant dans le genre, il a l’intérêt d’avoir un effet cathartique pour l’auditeur et pour le groupe. Cet opus fait un bien fou, car il nous permet de laisser notre peur de la mort se libérer dans une explosion musicale qui elle, est bien vivante.

Tracklist:
01-When The World Is Gone
02-The fallen Ones
03-Dead Inside
04-Endeavor The Dark
05-Legion
06-Walk Into The Fire
07-The Enemy
08-Death Is Certain, Life Is Not
09-Ad Viventes
10-When Death Comes

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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