Queen – Body Language

Je tiens à vous écrire du fin fond de mon rêve musical deux jours après la sortie du Drones de Muse contenant sa sucette queenesque "Defector". Le groupe qui a produit la chanson dont je vais vous parler est connu de tous, il s’agit de Queen, des britanniques Freddie Mercury, John Deacon, Brian May et Roger Taylor.

La chanson est un hymne à l’amour charnel s’intitulant "Body Language", difficile d’être plus explicite.

Ce titre méconnu au goût funk dance du groupe glamrock est le deuxième single de l’album Hot Space sorti en 1982, voici donc 33 ans.

C’est une chanson haletante, sexuelle, envoutante. Sa ligne de basse enivre et peut cadencer un exercice copulatoire de haute volée.

Dès les premières phrases, Freddie Mercury demande, susurre qu’on lui donne notre corps et qu’on ne parle pas. Le ton est donné et ne changera pas. D’ailleurs, ce n’est pas une chanson à texte, non, je vous l’ai dit, c’est une chanson pour baiser.


glam, clip, Freddy Mercury

Artistiquement, elle se démarque du style de Queen par son absence de guitare basse. Début des années 80 oblige, la ligne de basse n’est pas l’œuvre de John Deacon mais d’un synthé (Oberheim OB-X pour les curieux) joué par Freddie Mercury lui-même. Et Roger Taylor joue sur une batterie électronique... D'ailleurs, Brian May et Roger Taylor n'ont guère apprécié le tournant électro du groupe.

Parce que cet album marque pour Queen un changement majeur par un passage du "discorock" au "glamcuir", l’album est boudé par les fans (qui le réhabilite de plus en plus aujourd'hui, vintage oblige). Pire, ce titre se classe 11ème des charts US et seulement 25ème en Grande-Bretagne. Pourtant, seul "Another One bites the dust" avait fait mieux aux Etats-Unis en se classant premier.

Pour ce qui est du clip, que voici ci-dessous, il a été jugé tellement choquant qu’il est devenu le premier clip de l’histoire à être interdit par MTV. Quand on voit les clips de Rihanna (S&M) et de ses consœurs Rita Ora n' co, cela pousse à sourire a posteriori, car autant le premier s’assume, autant les suivants… attendez ! qu’est-ce que je compare là, je débloque ! Bref, reprenons. On y voit toutes sortes de corps nus (ou presque) en sueur s’enlaçant, ondulant, se caressant, s’observant dans une atmosphère moite et sombre. Seuls les membre du groupe sont habillés (même si Freddie arbore fièrement sa toison thoracique bouclée) et se contentent de sourire en claquant des doigts.

C’est beau, c’est chaud, c’est disco ! Et sa mélodie grave m’entête.

 

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