The Inspector Cluzo – Rencontre avec un rockeur farmer

Dans le cadre de cette première édition française du Download festival qui s’est tenue le week-end du 10,11 et 12 juin dernier à l’hippodrome de Longchamps, je n’ai pu m’empêcher d’aller rencontrer les copains du groupe the Inspector Cluzo et de discuter avec eux de ce tourbillon médiatique qui s’est emparé d’eux cette année suite à la parution de leur 5ème album Rockfarmers.
 

Après avoir eu le plaisir de les voir en live à l’occasion d’un excellent concert à la maroquinerie le 02 avril dernier à Paris, après qu’ils aient joué sur la pelouse du stade Marcel Michelin à Clermont-Ferrand chez moi à la mi-temps du match Clermont-Auvergne / Agen en rugby, et  que de vieux amis ont pu les voir le soir même en concert à la Coopérative de Mai, il était temps de les rencontrer afin de boucler le triptyque, chronique de disque, live-report et maintenant interview. Par avance, il était sûr que la rencontre allait être passionnante, drôle, sincère et riche, à leur image. 

Je retrouve Sissi leur attachée de presse qui vient me chercher au stand photographe/presse et quelques instants plus tard, nous sommes maintenant au milieu des bungalows aménagés pour les artistes, je croise d’ailleurs Yann de la Mass Hysteria et je suis maintenant face à Mathieu Jourdain, le batteur qu’on appelle Phil. Laurent le chanteur-guitariste étant pris avec un autre journaliste, on va s’installer tranquillement tous les deux dans un bungalow vide afin d’être tranquille et de s’isoler du bruit. Vous pouvez vous en douter mais un peu de calme dans ce monde de brutes, cela fait du bien et on pourra donc s’entendre. Ici au Download festival, au pays du metal,  les décibels sont puissants voir surpuissants. Je suis sûr d’une chose avant la première question avec mon rockeur/fermier, the Inspector Cluzo, avec leur blues-rock à deux dépareille un peu ici sur l’affiche entre Iron Maiden, Korn et Rammstein.Il est un peu plus de 17 heures ce samedi 11 juin, rencontre avec un vrai bol d’air. 3,2,1, magnéto:

 

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LGR: Je suis très heureux de te retrouver ici Mathieu après t’avoir bien chambré le mois dernier à propos de la demi-finale de D2 en rugby entre Aurillac et le club cher à ton coeur Mont de Marsan ( Aurillac a gagné le match et s’est donc qualifié pour la finale). En mai, vous avez également donné un concert à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand et trois heures auparavant, à 500 mètres de la salle, vous avez joué sur la pelouse du Marcel-Michelin à la mi-temps du match de l’ASM face à Agen. Mes parents vous ont donc vu depuis les tribunes et ma maman m’a appelé à ce moment-là pour me faire écouter de son portable votre prestation. Il est donc bien inutile de préciser que le son qui sortait était dégueulasse (rire général) mais elle a voulu me faire partager ce petit moment à distance. Voilà pour le clin d’oeil, ça vous arrive souvent de jouer comme ça, à la mi-temps de match de rugby? Dans ce cas-là, tu l’as fait chez moi sur ma pelouse bordel, on ne se fait pas chier Mathieu.

Mathieu: On a fait cela plusieurs fois à Mont de Marsan, on a un partenariat avec le club, ils nous appellent pour des matchs spéciaux, on l’avait fait oui avec Toulouse chez nous et donc contre Toulouse à l’époque où on était en top 14 (1ère division je précise) et on le fait bien sûr pour le derby entre Mont de Marsan et Dax ou inversement, on se régale, on avait même fait un bandeau 40 à 0 quand Dax est venu chez nous et il avait pris une belle rouste, bon, là les pauvres , ils sont au fond du panier (les derbys, je rappelle, c’est chaud bouillant entre les supporters). Bon, là , pour cette année, on est des escrocs, on était au plus bas, on a fait une belle remontée en se qualifiant à la dernière minute pour les phases finales d’ascension à la montée en top 14 et puis voilà, on a marqué de beaux essais, les Aurillacois ont eu peur et puis, ils nous ont un peu défoncé lors de la deuxième mi-temps, on a plus eu de ballons, c’était mort et on a perdu.

LGR: Enfin, tu as perdu Mathieu et  moi, j’ai gagné (rire général)

Mathieu: Bon, ça nous a pas empêché de faire une belle troisième mi-temps et de bien s’amuser avec les Aurillacois après. C’est ça l’esprit du rugby qu’on aime. (Mathieu, faut pas le brancher sur ce sport, il est encore pire que moi à ce sujet, passionné et intarissable) Après, concernant Clermont / Agen, c’était Michelin quand même. Ce qui était génial, c’est un vrai gros stade, il y avait un gros son et c’était purement jouissif. On a pu balancer un bon gros son bien lourd sur deux morceaux.


 

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LGR: Je vois qu’on est passionné et fier de nos origines Mathieu, toi et moi, on va s’arrêter là sur le rugby sinon dans deux heures, on y est encore. On fait juste un petit clin d’oeil à mes parents et à Phil et Delph mes amis qui vous ont vu à la Coop de Mai le soir même et qui vous adorent. Ce sont eux qui m’ont parler de vous la première fois, il y a 4 ans.

Mathieu: On vous salue messieurs dames
 

LGR: Revenons à la musique. On est en direct live de la première édition du Download en France. Le Download a été crée en 2003 pour succéder aux Monsters of Rock et c’est une énorme machine Metal et rock. Il se situe en Angleterre et se tient au Donington Park et voilà que le concept débarque ce week-end pour la première fois à l’hippodrome de Longchamps. Vous allez donc participer à 21 heures à ce gros évènement et à cette première édition dont on se souviendra forcément très longtemps. (les garçons ont été programmés sur la 3ème et plus petite scène, à un excellent horaire et entre Biffy Clyro et Korn). Vous qui faites du blues-rock, ici au Download, on se situe plutôt au rayon metal, Iron Maiden, Rammstein, Gojira, même si on voit à l’affiche du rock également (Biffy Clyro, Rival sons par exemple...). C’est un gros challenge pour vous car vous avez votre place certes mais c’est une place atypique quand même, qu’en penses-tu?


Mathieu: Carrément, c’est clair, on est très heureux d’être là. De plus, on adore relever des défis. On n’est pas surpris car en réalité, on était en lien avec Live Nation, l’organisateur, pour jouer à Arras au Main Square Festival qui est plus ouvert et moins spécifique metal. Ils nous ont donné cette opportunité car on se connaît un peu et ça prouve qu’on a une certaine valeur pour eux, au moins artistiquement alors ils nous ont mis là. Ils ont fait mieux encore. On devait jouer à une heure pas terrible vers les 17 heures et ils ont réussi à nous caler à 21h en face de l’affiche Jane’s Addiction. C’est donc vraiment génial en plus, on sait que le public metal peut être ouvert d’esprit donc pour nous, no stress. On va faire comme d’hab. Nous, l’objectif, c’est de passer un moment avec eux, avec le public, les bouger un peu et voilà.


LGR: C’est un peu une reconnaissance du métier ce Download. De plus, il me semble que the Inspector Cluzo avec ce nouvel album Rockfarmers sorti en début d’année n’a jamais aussi bien marché et que pleins de projecteurs se sont braqués sur vous. On parle beaucoup de vous dans les médias en ce moment. C’est donc une preuve que vous jouissez d’un immense capital sympathie auprès des médias, ces mêmes médias qui ne s’intéressaient pas forcément à vous par le passé. J’ai même l’impression que vous allez commencer à être débordés de ce côté-là.


Mathieu: C’est tout à fait vrai, tu es un excellent observateur Jérôme. Depuis le début d’année, la tournée a vraiment bien fonctionné avec du monde aux concerts et cela, un peu partout. Les médias ont commencé à pointer leur nez, surtout des médias auquels on n’avait pas accès avant. On les démarchait mais ils ne répondaient jamais et là, les choses ont changé. Pour des raisons qu’on ne connait pas, peut-être qu’ils ont été plus touchés par Rockfarmers que par les précédents, en tout cas, cela a fait boule de neige. Par exemple, on passe sur France2 ce week-end au journal télévisé. Voilà, 2 minutes au JT de la 2 sur Cluzo, c’est quand même le truc improbable. D’habitude, c’est plus Bruel ou Johnny tu vois. On a une autre télé qui va diffuser un reportage de 16 minutes sur nous. Les Inrockuptibles également sont venus nous voir et vont sortir un reportage dans leur numéro 1074  semaine 29 juin au 5 juillet 2016. Beaucoup de gens aimeraient venir nous voir à la ferme alors effectivement, on est un peu débordés mais c’est des problèmes de riches. Au moins, on a une reconnaissance  qui arrive des médias. Du public, on l’avait  déjà obtenue avant par le passé, bon, c’était underground certes, on ne faisait pas non plus Bercy mais en 2016 niveau média, cela a beaucoup changé effectivement. On est donc enfin un peu reconnu en France alors que jusqu’à présent, on était plus connu à l’étranger que chez nous. Maintenant, la France s’est mise au même niveau voire plus alors, c’est vraiment bien.

 

LGR: Désolé Mathieu, j’ai des questions un peu ardues à te poser en si peu de temps, alors, on s’accroche.  Le rapport label, major, est-ce qu’un artiste doit être indépendant pour être libre aujourd’hui?

Mathieu: Et bien, Oui, pour être totalement libre. J’ai envie de dire, tu peux être libre en étant sur une major mais ça veut dire que tu as prouvé d’abord et que tu as plein de gens qui te soutiennent. En gros, si tu arrives à attirer plein de monde au concert, à vendre plein d’albums avant de signer en majors, alors, là, oui, tu peux être libre. Vu que c’est toi qui décide, tu peux être libre car tu auras fait un deal spécial et que tu représentes un certain poids. Mais en général, c’est eux qui prennent les rênes et on ne peut plus être libre parce que comme les majors ne vendent plus trop de cd, ils te font signer des coproductions sur les tournées.


LGR: Sur la vente du merchandising, sur le prix du billet etc

Mathieu: Oui, c’est exactement cela alors au final, il te reste que dalle. Soit tu vas sur un gros label et tu n’es pas libre. Comme c’est eux qui mettent des billes sur la table, ils veulent forcément un retour sur investissement donc du coup, t’es pas libre de faire ce que tu veux, c’est donc très compliqué, soit tu fais le choix qu’on a fait, c’est d’être à 100% indépendant pour faire ce que tu veux. Nous, on a décidé d’être libre avant tout. Niveau artistique, choix du business, du coup, on monte petit à petit. Si à un moment donné, on est reconnu, on grossit encore, on pourra dealer avec une major si elle nous propose de collaborer tout en restant libre parce qu’on aura la main. Mais, il y en a très très peu des artistes comme cela.


LGR: Que penses-tu alors dans la continuité de ce qu’on vient de se dire du crowdfunding qu’on nomme aussi financement participatif et précisément, pourra-t-on s’en passer un jour?

Mathieu: Dans l’absolu, je trouve ça bien mais après, on arrive avec une autre tendance où n’importe qui commence à faire du crowdfunding en demandant de l’aide un peu partout. C’est difficile de se faire un aperçu du projet qui demande un appel de fond, c’est difficile même si, ok, tu as une explication mais si tu ne vas pas rencontrer les gens, etc, tu sais pas trop.  Après, si tu as plein d’argent à dépenser, ce n’est pas perdu, l’avantage, c’est que c’est des gens réels, à priori, les organismes doivent surveiller un minimum de trucs, ok, tu lâches de l’argent, c’est bien parce que l’avantage, c’est que ces gens-là peuvent rester libres car ils font appel à des fonds libres, ils ne sont pas pieds et mains liés par une marque de bière par exemple.

 

LGR: D’après les chiffres adami, on trouve 55% des artistes autoproduits en 2015 contre 45% il y a 10 ans. Est-ce que ce rapport est lié au fait qu’il y a de plus en plus de groupes ou que les labels prennent moins d’artistes ou les deux ?

Mathieu: Disons, je ne pense pas qu’il y a plus d’artistes qu’avant, il y en beaucoup, c’est vrai mais c’est qu’au début, tu n’as pas le choix, t’es obligé d’en passer par là, de t’autoproduire.  Les labels maintenant, ils ne veulent que du sûr. Les gros labels, je parle. Les labels indépendants, il n’y en a très très peu car tu ne peux pas en vivre, c’est impossible maintenant. Il n’y a que les gros qui arrivent à subsister.  Ils ne misent que sur la certitude. Un journaliste nous a même raconté ceci, c’est quelqu’un d’influent, un gros, qui lui recoit des advances albums. C’est-à-dire que les majors envoient des albums avant de les sortir à une palette de gens et si ces gens-là, les médias, veulent en parler et s’ils sont d’accord pour faire un écrit, un article, les majors peuvent envisager de sortir l’album. Dans le cas contraire, ils se sortiront jamais l’album. C’est super ingrat. Autre chose, tu vois les radios, pour la plupart, elles ne diffusent que du sûr, elles ne diffusent pas de découvertes, c’est faux, c’est de la fausse découverte. Ce sont des titres, des artistes qui sont déjà pléblicités qui passent à l’antenne. Sinon, ils prennent trop de risques de voir leur taux d’audience baisser. A part certaines radios comme France Inter, eux le font encore car ils peuvent le faire mais ils ont la pression de l’audience quand même. C’est pitoyable donc tu peux plus sortir, ce n’est pas possible.


 

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LGR: On retrouve également sur la scène musicale 40% des artistes interprètes qui perçoivent moins de 1200 euros par mois, c’est les chiffres Adami que j’ai retrouvés ce matin. Quel est ton point de vue sur l’industrie du disque? Vous concernant, ce que vous touchez, c’est cohérent par rapport à ce que vous apportez?

Mathieu: C’est nous qui le rendons cohérent. Comme on maîtrise notre circuit, notre business entre guillemets, nous, quand on vend une place de concert de the Inspector Cluzo, on applique le juste prix. C’est-à-dire qu’on ne va pas spéculer sur notre valeur. Si on fait des calculs très mathématiques, là, on pense qu’on va faire dans telle ou telle région, 400 personnes par exemple, on fixe le prix du billet à 12 euros, d’ailleurs avec les clubs, on fait une politique de prix raisonnable, là, on sait qu’on peut demander un cachet de tel ou tel montant. Nous, on applique ce qu’on dit en anglais le win win deal,  c’est-à-dire, tout le monde est gagnant. Le producteur s’y retrouve, le public également sans payer trop cher et nous aussi, on s’y retrouve car par rapport au public qu’on ramène, on obtient la somme d’argent qui correspond. On pratique cette politique-là donc oui, pour répondre à ta question, on est payé comme il se doit. Si on fait zéro, on n’est pas payé. Alors, oui, c’est très dur et cela ne m’étonne pas que 40% des artistes perçoivent moins de 1200 euros par mois car oui, c’est hyper chaud. Comme il n’y a qu’une minorité d’artistes qui sont multidiffusés par les radios, les médias et sont fortement mis en avant ( je dirai mieux, jusqu’au bourrage de crâne, c’est moi qui le dis ), c’est eux qui ramènent tout le monde et c’est donc eux qui prennent tout l’argent. C’est surtout les entreprises qui sont autour des artistes qui récupèrent tout.


LGR: C’est pour cela que je suis un militant rock depuis longtemps et avec tout ce que tu dis, notre Webzine et Webradio La Grosse Radio  prend tout son sens.

Mathieu: En plus avec le rock, c’est encore plus dur. En France, la culture du rock est très faible alors c’est encore plus dur.

LGR: Merci Mathieu, tu confortes mon fort enthousiasme à être  un militant rock et la place de la GrosseRadio.com dans le milieu musical.

Mathieu:  C’est clair, c’est essentiel et il le faut

LGR: On va bientôt terminer alors que penses-tu des radios,  des webradios notamment, les nôtres par exemple?

Mathieu: Les radios de ce niveau-là?

LGR: Oui, tout à fait

Mathieu: C’est vraiment super qu’elles existent et comme je viens de le dire, les grosses ne font que diffuser la musique déjà connue et même avec les gros artistes, c’est toujours les mêmes titres, il n’y a pas de variété, c’est toujours pareil et c’est pénible. Les seules radios qui peuvent donner un élan et faire découvrir des choses, c‘est des petites radios qui arrivent à être libres. Alors, il en faut et heureusement. Des fois, il y a des dérives, les petites se prennent pour des grosses et elles essaient de les copier  et nous, on dit surtout pas, gardez votre originalité, votre esprit, votre liberté de ton. Alors, si vous voulez diffuser des trucs inconnus, faites-le. Au moins, que les gens puissent avoir une alternative, c’est absolument primordial et nécessaire et d’arrêter surtout d’écouter toujours les mêmes trucs sur les radios commerciales.


 

LGR: Je vois que je passerai des heures à papoter avec toi mec, c’est chouette. Ce matin, j’ai lu sur le site votre programme pour la suite,  que vous allez terminer votre tournée 2016 avant de stopper les concerts afin de vous consacrer à votre ferme. Que vous avez prévu une longue pause pour gaver vos oies d’octobre à fin janvier 2017, que vous allez annuler ou refuser toutes vos dates de l’automne et d’une partie de l’hiver car pour rappel, vous êtes fermiers et rockeurs. Vous reprendrez donc la tournée Rockfarmers en février 2017 qui devraient se terminer en septembre 2017 normalement suite aux nouvelles demandes et à votre succès grandissant.

Mathieu: Oui, c’est tout à fait cela car nous, on gave nos oies et ce métier-là, il est saisonnier. C’est l’hiver car si on faisait cela l’été, c’est comme si on faisait manger aux gens trois fois par jour du cassoulet l’été. C’est impossible alors du coup, c’est l’hiver qu’on gave les oies et pour l’animal et pour tout le monde, c’est 10 fois mieux et cela fait de meilleurs produits. Cela correspond bien car la période des concerts en hiver est moins dense et ça redémarre fort en février, mars, avril et avec les festivals après l’été. Certes, on se perd un peu en octobre, novembre mais là, cette année, il faut qu’on commence assez tôt. Après, pour l’année prochaine, on verra. On est en train de travailler aussi sur le prochain album. Il y a donc tout cela mais on a le temps.


LGR: Voilà Mathieu, c’est fini, peut-être que vous viendrez faire le gros boeuf chez nous bientôt et je vous dis merde pour tout à l’heure pour votre show prévu  à 21 heures pour 45 minutes en stage 3. On vous souhaite bon courage pour la suite, c’est vraiment chouette, ce que vous réalisez et une vie complètement atypique, ça fait du bien tout ça.

Mathieu: Vraiment, c’est gentil et oui, pour le reste

LGR: Personnellement, j’ai beaucoup de respect pour vous et pour vos convictions.

Mathieu: Merci beaucoup, allez le Stade Montois, allez à l’ASM également qui est quand même un beau club, on doit le dire.

LGR: Merci fayot

Mathieu: (mort de rire) non mais c’est vrai ce que je dis, je le pense.

 

Je tenais à remercier tout particulièrement Sissi Kessai, je t’embrasse fort. Je te remercie également Mathieu de m’avoir fait passer un chouette moment en ta compagnie. J’espère que vous en savez un peu plus maintenant sur la vie de The Inspector Cluzo, sur leur parcours atypique et leur vie de rockeurs farmeurs. C’est grâce à des gens comme eux que je retrouve foi en l’humain et à l’humanité. La bise à Laurent.

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