10 Grosses Questions à  The Psychotic Monks

On avait rencontré les Psychotic Monks au Festival Univart de Béziers en septembre dernier (voir lien live report sous l'article) et leur musique bien puissante nous avait conquis par son psychédélisme intense, un son bien marqué, continu. 
Le groupe sort son premier album Silence Slowly And Madly Shines aujoud'hui, alors c'est naturellement que nous leur avons demandé de répondre à nos 10 grosses questions.

LGR : Comment fonctionne le groupe lors des sessions de compositions, qui donne les idées principales ? 

Paul (clavier, basse, percussion) : En fait pour la composition on fonctionne assez souvent par le jam. On se retrouve tous les 4 à improviser ensemble, c’est assez riche parce qu’en fonction du groupe ou de l’artiste que chacun écoute à ce moment là, on va aller dans des directions très aléatoires, mais je pense, toujours avec notre patte, notre son. On réécoute les enregistrements à 4 puis on décide des parties, riffs, etc. qui nous parlent et qu’on essaie de développer pour en faire un morceau.

LGR : L’album complet doit-être une grande fierté pour toi, mais dans quel morceau t’identifies-tu le plus et pourquoi ? 

Paul : L’album complet est une fierté c’est sûr, je sens qu’avec ce disque on se rapproche de quelque chose de très personnel, on commence à trouver une identité qu’on défend avec ce disque. Je me retrouve dans tous titres de l’album, autant dans les morceaux qu’on a joué en live comme dans les expérimentations qu’on a faites dans notre studio. Mais je pense que « Sink » est la clé de voute de cet album. On en a fait un morceau assez complet dans lequel on entend différentes facettes de notre musique (c’est pas pour rien qu’il fait presque 12 minutes...). Je m’identifie beaucoup à ce titre justement parce qu’il est complet par sa complexité, il est un peu comme nous, je l’aime beaucoup pour ça.

LGR : Y a-t-il un vers ou une phrase dans les paroles d’une chanson qui te tiennent particulièrement à cœur ? Si oui, pourquoi ? 

Paul : Je suis très ému sur le dernier titre du disque par « In dust I found my grave », avec la musique, à ce moment là de l’album, ces mots me touchent, j’ai l’impression d’y être avec le protagoniste..

LGR : Quelles sont vos principales influences lorsque vous composez vos morceaux ? 

Paul : Lorsqu’on compose, comme je l’ai dit, on est tous influencés par différents groupes, des fois on se sent plus proches de Ty Segall, Fuzz, des plus fois c’est plus Nick Cave, Rowland S Howard... Ca bouge beaucoup en fonction de comment on se sent, de ce qu’on écoute à dans la période.

LGR : Est-ce que d’autres sujets hors musique vous inspirent dans vos chansons ? 

Paul : Je pense que c’est surtout les sujets hors musiques qui nous inspirent à faire des chansons. Pour nous toutes les formes d’art sont inspirantes, pour prendre un exemple, on est des adeptes de poésie et on essaie de tirer l’essence des textes, des phrases, des mots qui nous touchent beaucoup, de la comprendre et de l’insérer dans notre musique. Sinon les thèmes qui nous inspirent, sans surprise, la vie, la mort et l’amour. L’humain dans toute sa complexité.

LGR : Si tu devais écrire et composer un concept album aujourd’hui, quel thème choisirais-tu ? Quelles influences ?

Paul : Je crois que c’est plus ou moins ce qu’on a fait : 50 minutes de musique, 6 titres chantés, 4 titres instrumentaux en guise de transition, d’ambiance ; aucune interruption de son du début à la fin. Quant aux influences, on n’y a pas trop réfléchi mais personnellement j’aime bien voir ce disque comme un premier Ummagumma (quatrième album de Pink Floyd, ndr)...

LGR : Quelle a été ta première idole musicale ?

Paul : Ma première idole musicale, je crois que c’était John Williams pour Jurassic Park.


crédit photo : La Tête de l'Artiste

LGR : Avec quels groupes / artistes rêverais-tu de tourner ou bien composer un album en commun ?

Paul : Je pense qu’on rêverait de faire un disque avec Nick Cave ou Ty Segall, peut être Josh Homme aussi, avec Steve Albini au son (personnellement faire un disque avec Danny Elfman aussi). Je pense pour le tour que faire un bout de route avec Ty Segall ça nous plairait bien, peut importe le projet qu’il défend à ce moment là.

LGR : Quel est le dernier album que tu as acheté ?

Paul : System of a down / System of a down (merci Pogo Car Crash Control).

LGR : Comment convaincre quelqu’un d’écouter ta musique de la manière la plus rapide possible, à l’image des 140 signes de Twitter ? 

Paul : Je ne lui dirai rien et lui tendrai nos deux derniers disques, leurs pochettes feront meilleur effet que moi. C’est le but d’intriguer, de frapper, de marquer - ou pas - par l’image aussi, laissons leur ce rôle là. 0 signe ! Bravo, une image, plus fort que des mots.

Crédits Photos : Vincent Bourre

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