Tame Impala aux Eurockéennes 2016

Dimanche - 21h45 - Grande Scène

La France joue son quart de finale de l’euro, difficile d’y échapper même dans un festival comme les Eurockéennes. Alors que l’on se dirige vers la Grande Scène pour le concert de Tame Impala celle-ci est déjà bondée de supporters observant le match sur les écrans géant.

Qu’à cela ne tienne, les Australiens acceptent d’attendre la mi-temps du match pour démarrer leur prestation sous un magnifique soleil couchant. Véritables stars partout dans le monde mais un peu moins chez nous, le groupe de Kevin Parker va faire le boulot avec une performance psychédélique et envoutante.

On attaque d’entrée avec « Let It Happen » et ses relents dream pop, l’occasion de déjà lâcher une salve de confettis. Les musiciens sont à peine visibles et ressemblent à des silhouettes projetées sur l’écran surplombant la scène, au milieu de l’explosion de couleurs caractéristique de l’esthétique de Tame Impala. Currents, l’album le plus récent est bien mis à l’honneur avec ses meilleurs titres comme « The Moment » ou le tubesque « The Less I Know The Better » qui fait danser tout le public.

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Mais le titre le plus marquant c’est bien « Eventually » qui embarque tout le monde pour un voyage onirique de haute volée. La voix de Kevin Parker, trafiquée par la reverb se révèle tout de même très juste et permet aux compositions de décoller, soutenu par la présence de deux claviers.

La setlist fait la part belle aux titres doux et contemplatifs mais quelques titres plus rock viennent parfois se glisser comme « Elephant » issu du très bon Lonerism et son riff tranchant. C’est en plein milieu de ce morceau que le batteur français Julien Barbagallo ne perd pas le nord et demande à être tenu au courant du score du match. Heureusement, l’interruption ne dure pas et l’on replonge vite dans le monde coloré de Tame Impala.

Aidés par des conditions de jeu très favorables, Tame Impala a parfaitement réussi à emporter le public dans son univers si particulier. On peut légitimement reprocher au groupe de ne pas réinventer la roue et de piocher dans les standards de la pop psyché des années 70 mais force est de constater qu’avec un son modernisé, les Australiens sont parvenus à créer leur propre identité. A voir en live absolument.

Photo : Dorian Cessa / 2016

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