Sûr : la musique de Jacarandaa s’adresse d’abord à vos hanches. Pour cause de maturation prolongée dans la marmite black music. A les voir distribuer sur scène riffs de cuivres électriques, tourneries supersoniques et lignes de basse taillées dans le groove, ça ne souffre même aucun doute.
C’est que Zouheïr Zérhouni et Jeff Joly, le binôme à double initiale qui fait battre le coeur du combo connaît ses classiques. Mais Jeff et Zouheïr pensent qu’une chanson, c’est aussi des histoires. Celles qu’on trouve le soir, longeant le bitume au clair de lune. Qu’on se raconte parfois en rêvant en à rebours. Ou qu’on cherche au fond du lit de l’autre. Qu’il n’y ait pas de méprise : Jacarandaa ne vous vend pas non plus le cliché de la « chanson-court métrage ». Juste, leurs compos suent plus l’âme que le jam.