The Lazys – The Lazys

Les amateurs des 3, 4 accords de base du rock, soyez les bienvenus car on n’est pas là pour se la péter « prog mes couilles » ! Ici on veut du rock, du simple…des nanas, des nichons et de la bière façon « all included ». Si The Lazys est le premier album enregistré hors de leur continent entre le Canada et New York, les Aussies ont déjà sorti 3 EP et un LP en Australie (Prison Earth en 2010). Originaires du Central Coast of New South Wales en Australie, The Lazys se sont formés en 2007.

Ils sont Australiens mais leur musique est tiré entre deux continents : le leur, totalement australien, comme on aime l’entendre avec des mecs comme Airbourne, The Deep End ou Black Aces avec ses riffs légers qui donnent envie de taper du pied en buvant une canette d'un litre tout en regardant droit dans les yeux un des joueurs de la première ligne des Wallabies juste après avoir maté le cul de sa girlfriend en se disant qu’il va falloir courir plus vite qu’Usain Bolt en sortant du bar ; mais aussi la grosse influence américaine (ils avaient reçu un énorme succès lors du Canadian Week à Toronto et sont adulés par les canadiens) avec  « Show Me What you're Made of » bien foutu.
 

The Lazys


C’est aussi ça le rock, la provoque (savoir courir vite), le ton juste (belle mélodie) et sortir la cabriolet avec des bimbos assises sur les sièges arrières…Clichés ? Non mais ça va pas ! Et puis cette tronche de beau gosse de Leon Harrison qui ressemble à Sakis Tolis de Rotting Christ, c’est quoi cette histoire ?

Pour l’esprit des grandes étendues poussiéreuses « Shake It like you mean it » sent l’australien, titre court, on ne s’y ennui pas une seconde. Time to party ! Ou « Love Yor Gun » doté de cette rythmique à la Rose Tatoo qui pue le moteur 4 temps qui ne donne rien de rassurant quand à la course poursuite qu’on se fait à cause de la dernière tournée générale qu’on n’a pas voulu payer. « All Fired Up » est lui aussi dans le jus : très The Angels (Angel City), la voix de Leon Harrison nous gratte le fond de la gorge comme Doc Neeson parti trop tôt. Avec « Hard Luck » on a l’impression d’être poursuivi par un razorback tout droit sorti du bush sans parler de  « Howling Woman ».
Merci les frères Young de nous avoir permis de voir des jeunes qui croient toujours aux valeurs sûres du rock.

En revanche, « Let You Down », au début, c’est du southern rock mais bien fait, la ligne mélodique n’a rien d’amateur sauf sur le refrain, on se croirait dans « Friends ». Côté trop américain « touche bite » pour les prépubères de 16 ans. « Wild Heart Races » est lui aussi patiné américain, lourdaud oscillant le cul entre deux chaises avec un groove 70’s et des consonances 90’s. Sans parler de « Love Sick Boy » slow sympa comme on aimerait fredonner autour d’un feu de camp. C’est à ce moment que le pense aux 4 Non Blondes ou aux Soul Asylum. Bref c’est très US mais vachement bien fait. Et puis le solo est trop bon…ou encore une impression de chœurs à la Nashville Pussy avec « Anxiety ».

De la dynamite dans le calbute ! Messieurs les tourneurs sortez les billets et mettez les nous sur les festivals ou sur une tournée des clubs le plus rapidement possible !!! Ça donne soif !

 

Lionel / Born 666

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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