Third Storm – Tarîtîya Me

Third Storm a été actif de 1986 à 1988 en ne sortant que deux démos. Ils reviennent 30 ans après pour nous sortir Tarîtîya Me composé de deux longs titres. Cet EP sort chez Dark Descent Records.

Formé en 1986 à Uppsala, en Suède, Third Storm a donc connu une existence très courte et archi confidentielle. On y retrouve deux membres-fondateurs : au chant Heval Bozarslan (ex-Sarcasm) et Jimmy Eriksson (guitare) ainsi que son frère David Eriksson (Anguish, Veternus) comme deuxième guitariste, Daniel Ekeroth (l'auteur du livre Swedish Death Metal et bassiste dans Iron Lamb, Usurpress, ex-Dellamorte, ex-Insision, ex-Tyrant) ainsi que le batteur Johan Ericson (Doom:VS, Draconian, Shadowgarden, Styggli).


Third Storm


La sirène est lancée, le vent s’engouffre dans la brèche, Third Storm plante le décor. S’ensuit un bris de glace puis le son des riffs des guitares vous prend à la gorge, soutenu par une rythmique épaisse et puissante lançant une cavalcade époustouflante.

L’ambiance est inquiétante, la voix de Heval Bozarslan possède ce côté écorché comme il faut et s’accorde parfaitement avec les riffs qui reprennent de plus belle avant qu’un break mérovingien ne nous surprenne (ou nous emmerde à vous de voir) avec (bien sûr) les cloches qui sonnent le glas.

Les instruments reprennent sur un rythme plus lent à la limite du funeral doom avec la voix qui se traine dans une complainte douloureuse. Je ne sais pas, mais vu le nom du titre, on peut dire que la première partie "Oath" et la deuxième "Nava Agir" n’ont strictement rien à voir musicalement parlant. Dommage car on aurait bien aimé se prendre une grosse raclée comme au début du titre.

Le titre suivant "Tarîtîya Me" sera du même acabit avec ce doom pesant avec une intro où 15 petites notes de piano planteront un décor léger avant que le lourd ne reprenne ses marques - bien que certaines notes de guitares essayeront tant bien que mal d’alléger le tout sur un passage planant où des riffs seront sculptés dans de la roche volcanique.

On attend la suite en espérant que les musiciens ne mettent pas encore 30 ans et qu’ils varient plus leur jeu.

 

Lionel / Born 666

 

 

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NOTE DE L'AUTEUR : 6 / 10



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