Roxin Palace – Freaks of Society

Trois ans après leur premier album,  c’est avec un nouveau line up depuis 2014, accueillant Al au chant et Gian Roxx à la basse que Roxin Palace sort Freak Society. Cet album aurait pu venir tout droit des années 80-90,  en reprenant parfaitement les codes du sleaze rock et hard rock avec une musique entraînante, un ton dynamique et pêchu ! On oublie ici les références classiques au « sex, drug and rock n roll », la couleur est annoncée : les Italiens ont choisi le thème des monstres de foire, la couverture étant d’ailleurs illustrée avec une jeune fille grimée en clown nous rappelant les traits de l’acolyte du Joker.

Le premier morceau  nous met déjà dans l’ambiance avec une introduction « Freak of Society » offrant les bruits classiques du cirque et de la fête foraine! On enchaîne ensuite sur « Monsters of Love », chanson énergique avec une voix présente, des riffs de guitare puissants, et un traditionnel « Wooahoooh » en fond.

Loin d’être monotone, l’album change de tournure lorsque les premières notes du titre suivant se font entendre : marqué par un rythme nettement plus rapide et saccadé , « gang eraser » nous ramène à un rock plus typé garage.

Que  les fans de glam se rassurent,  sur « Thai of Mine », « Rocker of the Eagle », « Fading Idol », les membres jouent des sons metal - sleaze qui plairont fortement aux férus de Crashdïet !
Si vous en voulez encore, avec « Monkey Junkie » on se visualise directement en plein concert dans la fosse, les amoureux du rock chantant en cœur le refrain rythmé aux sons des « bang bang » que l’on se plaît à entonner à tue-tête tel Sebastian Bach ! Le titre du morceau n’étant pas le seul à rappeler une célèbre chanson du renommé groupe américain, l’influence de Skid Row se faisant clairement ressentir, notamment de par le combo batterie-guitare.

Ne se limitant pas à une simple apologie du glam, le milieu de l’album rompt avec cette lignée de par une sonorité plus punk  que les nostalgiques de la jeunesse américaine post-nirvana sauront apprécier à travers « Postatomic Hotel ». Un autre morceau qui se détache du lot est « L.A. mist » : par son début acoustique et un rythme lent, c’est à vrai dire la seule piste de l’album qui pourrait être qualifiée de ballade.

Pour résumer, si cet album n’est pas révolutionnaire dans le monde du rock, il saura combler les amateurs de metal des années 90 en mettant à la disposition de nos oreilles la nomenclature du sleaze et du glam, en passant par des notes punk. Le point faible de ce groupe est qu’à force d’y retrouver la marque d’artistes déjà connus on a du mal à cerner leur identité… En tout cas, force est de constater qu’ils ne manquent pas de tonus et qu’il s’agit bien du type de morceaux qui donnent la patate, à écouter volontiers avec des potes autour d’une bonne binouze, dans la voiture ou au boulot pour se donner de l’entrain.

                          

Ne vous fiez pas à la patte reconnaissable des 80’s, c'est du son frais bien de nos jours avec de l'énergie à revendre!

Sorti le 31/10/2016

Tracklist :

1. Freaks of society
2. Monsters love
3. Gangs eraser
4. Thai of mine
5. Postatomic hotel
6. L.A. mist
7. Monkey junkie
8. Rockers of the eagle
9. Neighbourhood stars
10. Fading idol
11. Freak?
12. F.A.N.
13. Little Lizzy (bonus track)

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NOTE DE L'AUTEUR : 6 / 10



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