Les Diables de la Garrigue – Les Diables de la Garrigue


Sur scène, deux guitaristes entourent un mec avec un casque à cornes plein de peinture phosphorescente. La musique commence, deux autres personnes arrivent, des grallas catalanes entre les doigts. Rien n’a vraiment de sens. Ça continue, aux instruments occitans viennent s’ajouter des beats électros. Les Diables de la Garrigue jouent une musique hybride, entre électro, metal et tradition. Le genre de son qui donne envie de faire un circle pit en se tenant tous par la main.


L’album des Diables de la Garrigue s’appelle aussi Les Diables de la Garrigue. Simple, efficace, juste là pour mettre un joyeux bordel dans tes oreilles. En pause depuis 2012, Les Diables reviennent avec leur mélange d’électro-metal. Le groupe est un projet d’une dizaine de personnes, émanation de Goulamas’K, autre groupe penchant vers le ska. Dans l’album, dix pistes aux influences diverses. Le premier morceau, "Le Breton", propose huit minutes d’hymnes tellement changeants qu’ils feraient pâlir d’envie le plus prog des groupes de prog. Des chœurs aux instruments traditionnels, aux premiers rythmes électro, la frénésie est déjà là, l’album à peine commencé.

La fête continue avec le deuxième morceau, "Gatar", une bonne couche d’électro sur des guitares saturées. Le groupe prend même le temps d’offrir un petit solo de guitare. Au global, l’électro prend le dessus sur la plupart des morceaux, les influences metal se faisant plus discrètes.
 


À dix musiciens sur le projet, les influences sont forcément diverses. Chaque morceau propose une nouvelle touche, qu’elle vienne du Moyen-âge, avec les hymnes de "Medieval", ou plus mélodique, avec "Encara Mai". D’autres comme "Poesia", sont une vraie pause dans la frénésie de l’album, avec une ambiance de balade dans un chant de fleurs avant de tout cramer au napalm avec "Nenette", la chanson suivante.

Au final, on ne sait jamais où l'on est dans cet album. Au Moyen-Age, dans un fest-noz, au Hellfest, ou chez mamie. Mais on y est toujours bien, bercé par des rythmes qui surprennent à chaque minute.
 


En dix morceaux, Les Diables explosent toutes les frontières des genres musicaux. Sur scène, ils proposent un véritable show, costumés et maquillés. Un genre d’enfant illégitime de Punish Yourself et des Ramoneurs de Menhirs, furieusement violent.

À découvrir à partir du 3 mars 2018 !

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NOTE DE L'AUTEUR : 9 / 10



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