Dynazty – The Dark Delight

Crée en 2008 à Stockholm, Dynazty est un groupe de metal mélodique moderne. Après un très bon Firesign  paru en 2018, The Dark Delight est son septième album. Les jeunes Suédois ont une productivité assez impressionnante ! Le line up se compose de George Hârnsten Egg à la batterie, Jonathan Olsson à la basse, de deux guitaristes, Love Magnusson et Mikal Lavér et du chanteur Nils Molin. Nous découvrons un nouvel opus heavy ultra mélodique avec des riffs simples et efficaces. La recette opère-t-elle ? La simplicité laisse-t-elle suffisamment de place à la créativité ?

S’éloignant peu à peu du style hard rock burné typé années 80, le groupe développe un son qui fusionne les riffs du passé avec les techniques d’aujourd’hui. Tout commence en simplicité et monte crescendo avec « Presence of mind » : les refrains sont accrocheurs avec des choeurs et des riffs qui s’accordent dans une puissance qui semble hors limite. Le tout boosté par un solo violemment énergique. Vous l’aurez compris, nous sommes en présence de mélodies simples et efficaces, rythmées par des claviers très présents. « The Black » est un exemple de la recette suédoise parmi d’autres morceaux.

« From sound to silence » apporte un petit quelque chose de plus avec des passages de grunt ou death growl à la sauce Amaranthe, et pour cause, Henrik Englund Wilhelmsson alias GG6, chanteur du groupe - aux côtés de Nils Molin, d'ailleurs - apporte sa patte personnelle au titre, ce qui procure un effet immédiat. « Hologram » vient apaiser les esprits à travers une ballade assez commune et plutôt passable, un exercice zappé sur « Firesign » il y a deux ans mais auquel nous ne coupons pas cette fois.

C’est à ce moment qu’arrivent « Heartless madness » et «Waterfall », ces morceaux très catchy à la limite de la pop, qui nous procurent une satisfaction instantanée. Les refrains sont tout à fait prenant et mémorables, nous nous surprenons à headbanger et siffloter ces airs jusqu’alors inconnus. Ces deux morceaux reflètent à eux seuls tout le style du groupe. Certains déploreront le manque d’originalité mais nous préférons relever l’efficacité redoutable de ces compositions.

La suite continue sur sa lancée. Nous écoutons un metal accrocheur jusqu’à « The road to redemption ». Cette avant-dernière composition à l’intro acoustique laisse toute la place au chant pour s’exprimer. Le charisme de Nils Molin s’impose alors d’avantage et introduit un refrain toujours très mélodique qui ne nous lâche pas une seconde. Enfin, « The dark delight » est, selon nous, la plus belle réussite de cet album. Un riff en tapping percutant rythme le tout et est inlassablement porté par cette voix puissante, à l’image du leader chanteur, notamment sur son refrain. Cela nous satisfait et se manifeste par un petit frisson parcourant notre échine. L’ensemble grimpe inexorablement et conclut une écoute des plus agréables.

Dynazty semble inarrêtable, pourrait pêcher par manque d’originalité mais expose avec talent un metal incontestablement accrocheur. The Dark Delight poursuit le même chemin que le précèdent album et apporte une pierre supplémentaire à l’édifice. Une galette qui s’écoute plusieurs fois avec plaisir et qui procure une certaine sensation de puissance intérieure. Un excellent remède aux maux de l’esprit.

Tracklist :

1. Presence Of Mind
2. Paradise Of The Architect
3. The Black
4. From Sound To Silence
5. Hologram
6. Heartless Madness
7. Waterfall
8. Threading The Needle
9. The Man And The Elements
10. Apex
11. The Road To Redemption
12. The Dark Delight
13. The Shoulder Devil (bonus track)

Sortie le 03/04/2020 chez AFM Records

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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