Decrepit Birth – Polarity

Au bout de presque dix ans d’existence et des changement de line-up incessants, les californiens de Decrepit Birth sortent leur troisième album «Polarity» le 30/07/2010 chez Nuclear Blast.

«Polarity» , voilà un nom bien choisi! car après l’écoute du premier titre, prometteur,  je découvre un album relativement plat et peu varié (à tel point peu varié, que lorsque l’on écoute l’album de manière distraite on a parfois bien du mal à discerner les titres les uns des autres).

Presque la moitié des titres présents sur «Polarity» ne dépassent pas les trois minutes, ce qui crée assez rapidement un sentiment de manque sur l’album. Les compositions ont à peine le temps de s'ouvrir et de commencer à se développer alors qu’elles s’achèvent déjà, et l’auditeur, lui ne parvient pas a plonger réellement à l'intérieur de celles-ci et reste sur sa faim.
On essaye donc de s’en tenir aux quelques bons titres de l’album comme «Polarity» ou encore «Symbiosis» qui sont certes efficaces mais qui ne se distinguent pas par une originalité particulière sur le plan de la composition ce qui au final ne leur permet pas particulièrement de sortir du lot.

Certes, le groupe nous présente ici un album technique et cohérent dans son ensemble mais il manque une âme à leur musique. Les morceaux sont alambiqués, enchainant guitares rapides, solis et breacks, mais peu originaux dans l’ensemble. Le mixage, à l’instar de la musique proposée est très bourrin et Decrepit Birth ne joue pas la carte de la finesse de ce côté là. La basse trop peu présente, la batterie a un côté trop mécanique avec des cymbales quasi inaudibles. Le chant quant à lui, peu varié et répétitif fatigue rapidement.

Je ne suis donc pas convaincue par ce «Polrity». Pourtant le groupe a du potentiel, cela s’entend d’ailleurs sur le très bon «(A Departure of the Sun) Ignite the Tesla Coil» — morceau qui ouvre l’album, et qui est sans doute le morceau le plus mélodique de l’opus avec une structure travaillée et une intro et outro sombres et mélancoliques, jouées à la guitare classique. C’est aussi sans doute le seul morceau de l’album qui fait ressortir des émotions. Mais ce potentiel n’est hélas pas réellement exploité dans le reste de l’album et cela déçoit.

P.S.: je trouve que la façon dont s’achève l'album est absolument illogique et agaçante : à la fin de l’instrumental  «Darkness Embrace» on reste en suspens sur une outro au clavier, venant de nulle part et n’ayant aucun lien logique avec ce qui précède, perchée sur une boucle de 3 notes (montée d’une seconde mineure puis descente d’une quarte) avec un son de cordes vraiment laid.

4/10

Tracklist :

 01- (A Departure Of The Sun) Ignite The Tesla Coil
  02- Metatron
  03- Resonance
  04- Polarity
  05- Solar Impulse
  06- Mirroring Dimensions
  07- A Brief Odyssey In Time
  08- The Quickening Of Time
  09- Sea Of Memories
  10- Symbiosis
  11- Darkness Embrace
 
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 4 / 10



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