Cathedral – A New Ice Age (EP)

Quoi encore un maxi de Cathedral ? Je croyais qu’ils étaient partis à la retraite sur la Costa Brava. J’étais justement en train de m’écouter The Ethernal Mirror avec les yeux remplis de larmes n’imaginant plus jamais avoir des nouvelles des anglais.

Et bien non, je me lève comme un gnome surgissant de l’univers de "Midnight Mountain" à la recherche d’un champignon magique pour ouvrir le message envoyé par notre Redac’ Chef juste avant Noël

Bon c’est vrai que leur dernier opus The Guessing Game ne m’avait pas laissé des souvenirs impérissables tandis que des Ethernal Mirror, The Carnival Bizarre ou Supernatural Birth Machine me rendaient complètement dingue avec ce Doom élevé au biberon d’Iommi/Butler avec son univers visuel décalé aux petits monstres tout droit sortis d’une toile de Hieronymus van Aken, dit Jérôme Bosch, propre aux gars de Coventry.

 

Cathedral

Bon alors, on se retrouve avec un maxi vinyle (vert, violet, noir ou transparent en série limitée à 15 € tout de même!!) de 2 titres nous annonçant la venue imminente de leur ultime CD pour début 2012 qui s’appellera The Last Spyre.

Bon on sait tous que leur dernière apparition en live a eu lieu à Londres le 3 Décembre dernier et que la Grosse Radio avait couvert leur dernière prestation parisienne au Divan du Monde il y a tout juste 1 an… et 6 mois avant la sortie de l’Age de Glace IV sur les grands écrans…

Le visuel de A New Ice Age, comme à son habitude, nous plonge dans une lumière claire-obscure teintée de bleu, surréaliste et parsemé de symboles réalisé par Dave Patchett qui aura forgé l’image du groupe tout au long de sa carrière.

Sur la première face « Open Mind Surgery », Lee Dorian chante comme à l’accoutumée avec sa mélopée caractéristique et ses mots bien placés. C’est agressif, la basse est hyper présente avec un son trafiqué et c’est un cours de 4 cordes que nous délivre ici Leo Smee. Le titre possède son break cathedralien complètement onirique en total décalage avec le groove du morceau et ses refrains cristallins.

« Sabbadaius Sabbatum » possède le riff le plus Sabbathien qu’il m’ai été donné d’entendre et ce même parmi ceux réalisés par les dinosaures qui fouleront les planches de Clisson en Juin. On est dans du classique, le morceau est puissant, enivrant, très bien exécuté. C’est une pièce maitresse dans la discographie du groupe. On en redemande, on ne veut pas que cela s’arrête pour entendre dire par certains : « C’était le temps des Cathédrales… » !!!

Ils partiront à la retraite tandis que leur Maîtres reviendront en force au Printemps 2012. Moi, je vous dis qu’après quelques années à siroter des Margaritas sur les plages de Cancun, ils nous reviendront avec des perles doomesques dont ils ont le secret.

Et si je me trompe je vous jure de descendre les Champs Elysées avec le magnifique pantalon rouge que porte Bill Ward sur la pochette de Sabotage !!!

 

Lionel / Born 666

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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