Nitrogods – Nitrogods

Nitrogods sera la B.O. de vote Eté 2012 !!!… On vous le jure !

A Palavas-Les-Flots, vous aurez l’impression d’être à Monterey ; dans les embouteillages du 15 Août sur le périphérique entre les Portes de Bagnolet et de Saint-Mandé vous serez à Cadillac Ranch à Amarillo au Texas ; le pont de Normandie se transformera en Canadian Bridge dans l’Oklahoma ; la forêt de Fontainebleau aura les couleurs du Sequoia National Parc ; l’A6 ressemblera à la Route 66 dans l’Arizona et Marseille aura des allures de Los Angeles.

On fait chauffer la gomme et c’est parti…Stop….and Go !!!!

Alors là quel bonheur que cette petite découverte de début d’année. Les gars ne sont pas des petits débutants mais des sacrés Loulous qui ont roulé leur bosse. Voyez donc, le guitariste Henny Wolter avait créé Thunderhead en 1988 et avait déjà joué dans Primal Fear, ainsi que dans Sinner. Le batteur Klaus Sperling de Freedom Call a lui aussi joué dans Primal Fear ; et le bassiste et chanteur Claus « Oimel » Larcher.
 

Nitrogods


Le trio sort sa première bombe éponyme chez SPV le 24 février en Allemagne et le 27 dans le reste de l’Europe (en mars pour l’Amérique du Nord).

La démarche est simple : ils sont rentrés dans le studio d’enregistrement, ont posé les Marshall, sorti les guitares des flight cases, bu quelques bières, appelé des copains et ont enregistré dans les conditions du « Live » ; puis ils sont retournés sur les routes… Ah ce Rock ‘n Roll pur jus suintant le gazoline, la poussière, le Jack Daniel’s et les aisselles touffus d’un routier de Trucks américains qui n’a pas quitté la Route 66 depuis une semaine les canettes de Bud écrasées au fond de l’habitacle.

La voix d’Oimel Larcher roule comme un bon vieux glaviot bien vert au fond de la gorge avant d’être envoyé en l’air suivant une trajectoire de 45° directement dans la tronche de votre patron. Car c’est aussi ça Nitrogods : c’est le remède du Lundi matin quand il fait super beau et que le Week-end a été pourri avant de reprendre le boulot.

Bien sûr l’ombre de Motörhead est là avec le sublime « Black Car Driving Man » par lequel on démarre sur les chapeaux de roues. Ça pulse comme un Speed Car sur un lac salé. C’est puissant comme un Monster Truck le soir d’un concours de saut au dessus de 12 limousines dans un stade empoussiéré du Wioming.

Tel un « Love me Like a reptile », le deuxième titre « Demolition Inc. » vous emmène sur les terres de Monsieur Lemmy. La voix ressemble à celle du Parrain à ses débuts et ça fonctionne à merveille.

On ressent même la présence d’un Jim Morrison à la recherche de son « Whiskey Bar » avec Oimel qui nous emmène dans une sacré beuverie avec « At Least I’m Drunk » et cette voix lustrée au Whiskey, au Jägermeister & aux cigarettes qui nous parle de tout ces breuvages. La basse nous évoque parfois les lignes mélodiques des Animals et les solos nous plongent dans l’essence même du Rock ‘n Roll comme un bon vieux Stray Cats.

"Champagne goes pop
and gin just cracks me up
but I'm alright
when Jack is by my side"

 

Nitrogods

L’âme de Rose Tattoo plane aussi avec ses slides sur « Rifle Down ». ZZ Top n’est pas loin non plus avec ce côté Blues, debout sur les jambes bien écartées autour du pied de micro dans des Santiags achetés au Nouveau-Mexique.

Invités à participer à cet album, on y retrouve le chanteur de Nazareth Dan McCafferty et l’ancien guitariste de Motörhead Fast Eddie Clarke. Ils empruntent là où ça fait du bien, c’est très bien vu, intelligent, puissant comme sur « Whiskey Wonderland » où l’on entend Dan chanter sur les refrains avec un petit côté Marc Storace de Krokus dans l’intonation.

L’ex-Motörhead, Fast Eddie Clarke vient placer un solo de WahWah sur « Wasted in Berlin ».

Il y a même un côté Stoner avec « The Devil Dealt the Deck » et son riff à vous laisser planté là sur le bord de la route alors que de charmantes californiennes peu farouches et peu vêtues vous proposait de monter à bord de leur Corvette rouge décapotable pour aller passer un Week-end à Las Vegas.

C’est décidé, dès demain matin je me lave les dents au Jack Daniel’s, je me fais des bains de bouche au Jägermeister, je m’achète une Harley-Davidson et je traverse les USA…

 

Lionel / Born 666
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 9 / 10



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