Kaledon – Altor: The King’s Blacksmith

Et hop me revoilà, quelques semaines après la douloureuse mais nécessaire chronique du mastodonte Avantasia, plusieurs jours après celle des fringants transalpins de Derdian, pour vous conter l’histoire d’un album d’un autre groupe de power symphonique. Et oui encore.

Leur nom ? Kaledon. Leur origine ? Italie. Le titre de l’album ? Altor : The King’s Blacksmith. Euh ok, pour l’originalité on repassera. Effectivement, c’est du power, c’est italien, c’est symphonique, on pense donc directement à Rhapsody, à Derdian plus récemment, à Secret Sphere… Bref une multitude de groupe est déjà passé par ici (et repassera par là…). Tout a été dit ?

Presque, mais quand on voit que le groupe s’est permis d’inviter le ténor du dit Rhapsody of Fire, Mr. Fabio Lione, la comparaison est inévitable. Commençons donc par cette chanson de duo, j’ai nommé "A Dark Prison". Pour une clôture d’album elle est plutôt rentre-dedans, très saccadé, énergique, mais inhomogène, notamment au niveau voix, Fabio (et oui) ravissant complètement la vedette au chanteur de Kaledon, Claudio Conti. Ce dernier est d’ailleurs plutôt efficace dans le style, faisant penser à un mélange de Klaus Meine (Scorpions) et André Matos.

Je reviens au début avec l’intro (très très) classique de ce genre de disque, à savoir une nappe de claviers, une voix de femme éthérée avant d’enchainer sur le premier vrai morceau ‘in your face’, ici "Childhood". Cela a beau être téléguidé, le titre est très efficace et le refrain mémorisable. Le clavier et les guitares se superposent à la batterie malheureusement en retrait (bien souvent). Les titres suivants sont à peu près tous du même acabit, avec une mention spéciale pour "A New Beginning", qui a un refrain très plaisant malgré le clavier un poil kitch… Les sons savent se faire plus heavy sur le très bon "Between the hammer and the anvil", avec une accélération au refrain bien venue et des choeurs forts bien en place.

Dois je dire que la ballade, ici du nom de "Lilibeth", est niaise et bateau ? Néanmois, le groupe n’a pas réussi à éviter l’écueil. "You are my love and my life. I love you, lilibeth"… Ajouter à ça des sons pas forcément judicieux entre toutes les chansons pour vous plonger un peu plus dans l'ambiance moyenageuse de l'album et la messe est dite.

Vous allez trouver cette chronique un poil courte peut être. Certes, mais pour ma défense, cet album est un album de power, pas meilleur ni moins bon qu’un autre. Dans la moyenne. Kaledon ne percera pas avec cette galette, mais continue son bonhomme de chemin. Il devient compliqué de chroniquer ce genre d’album tant il ressemble à d'autres. Mais comme dit plus haut, il est plaisant à écouter et bénéficie de deux trois pépites, mais reste néanmoins prisonnier de ses influences (très rhapsodiennes). A vous de juger.

 

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NOTE DE L'AUTEUR : 7 / 10



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