Ring of Fire – Battle of Leningrad

C’est près de 9 ans après leur dernier album que Ring Of Fire revient en ce début d’année 2014 auprès de Frontiers Records !

Ce groupe de Power Metal Neoclassic crée par Mark Boals (Yngwie Malmsteen et Iron Mask) frappe fort avec ce qui est pour moi un excellent album, oui je l’ai dit !

La line-up est simple et efficace, Mark Boals au chant, Tony MacAlpine à la guitare (ayant tourné avec Steve Vai), Vitalij Kuprij au clavier (s’étant occupé jusqu’alors avec le non des moindres Trans Siberian Orchestra) , Timo Tolkki à la basse et Jami Juovinen à la batterie. Tout simplement 5 virtuoses de la musique réunis sur quelques mètres carrés lors de l’enregistrement de cet album, dont le projet commença en 2012 lorsque Mark Boals, Tony MacAlpine et Vitalij Kuprij décidèrent de bosser à nouveau ensemble . Je vous laisse deviner l’effet que cela procure à nos écoutilles..

Alors voilà Battle of Leningrad, 4e album du groupe, oui déjà, alors où sont les autres ? Et bien franchement, ils sont à mille lieux de ce que donne ce dernier opus. Quelques écoutes des 3 premiers albums ont suffit pour me dérouter d’un metal poussif, répétitif et de 1,319% d’originalité !

Ring of Fire

Bref, commençons par le début, fameuse PISTE 01 au plus simplement nommée "Mother Russia", traduisez par vous-mêmes. Ce titre démarre parfaitement l’album, un fonds de tambours sur un air de chants Russes joués au piano puis rejoins par une guitare endiablée et nerveuse. Un refrain facile et un air que l’on « re »connait, merci Hans Zimmer ! On comprend très vite que la guitare élèctrique va tenir une place importante tout au long de l’album et qu’elle sera souvent mise en avant, nous y reviendrons.

PISTE 02 ou "They’re calling your name", je ne peux prendre cet album autrement que dans l’ordre dans lequel il nous est présenté, les titres découlent trop naturellement pour en bouleverser ce qui est établi. Donc, on a dit Guitare Electrique, à la Yngwie, vous aimez ? Vous êtes servis, mais pas trop, seulement par de jouissifs passages de Sweeping, pour ceux qui ne savent pas, Google’s your friend !
Alors ce titre est excellent, comme les 9 autres, j’aurais tellement à dire sur chaque morceau que vous seriez, chers lecteurs, las de l’étalage audacieux de mes sentiments à l’écoute de chaque perle que contient Battle of Leningrad.

L’album regorge de musicalité, comme jamais je n’en ai trouvé. En aucun cas sur un seul album, chaque note coule d’elle-même, chaque solo s’installe et s’imprègne efficacement dans le cœur en flamme du metalleux ! Les instruments trouvent remarquablement leur place et leur identité n’en a jamais été aussi prononcée et claire.

Deux titres sont tout particulièrement bons, deux petits bijoux au milieu des autres. "Firewind" et "Where angels play", le premier étant entrainant, avec une intro au piano lente et très bien amenée, suivi d’un son de guitare saturée un peu style année 80, vous comprendrez en écoutant, l’intro apporte ce que l’on attend, un titre qui se lance avec toute l’énergie d’un pure morceau de Power Metal !
Tout est bon dans "Firewind", un refrain qui reste, un rythme cassé, mesuré et délirant et un chant passionné. Puis vient "Where angels play", rien que le début signe une parfaite musicalité classique qui vous séduira, accentué en quelques secondes par une puissante guitare qui ne lâche rien pendant 4min55.

Et viennent d’autres pistes qui plaisent tout autant, si si, parfois, même souvent, tout le temps ? Sur un album, vous trouvez un titre, deux voire trois qui vous plaisent vraiment, avec Ring of Fire j’en ai trouvé 10 ! Un repère simple pour moi, placer des petites étoiles sur chaque morceau, sur 5, 8 pistes ont 5 étoiles et deux en ont 4. Alors j’amplifie légèrement la réalité mais les faits sont là, cet album est pour moi tout simplement ce que tous les fans de power metal neoclassic attendent et ravira 90% des autres sans aucun doute !

La technicité, la variété, l’arrangement, la composition, tout est mené à la perfection. Les sons claires et limpides, les refrains simples, les riffs Yngwiiens, les rythmes démesurés... que dire de plus ? Ca sonne bon, très bon, alors ne reste plus qu'à vous de vous approprier Ring of Fire avec Battle of Leningrad comme je l'ai fait et vous ne serez pas déçu !
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 9 / 10



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