Magnum – Escape from the Shadow Garden

Magnum a l’air heureux, à l’image de sa tête pensante Tony Clarkin qui déclare sa flamme à SPV chez laquelle ils sont présents depuis 2002 en disant : « qu’auparavant ils étaient toujours sous pression par leur anciennes maisons de disques demandant des sorties d’album et des Hits dans les charts » et nous explique un peu le renouveau du groupe « Je suis à nouveau heureux de jouer dans Magnum »« Ils nous laissent le temps nécessaire et en plus ils nous font confiance » et comme il est guitariste et producteur raconte qu’il a tout le temps nécessaire et la liberté de créer ce qu’il ressent afin de nous sortir les mélodies qui caractérisent le groupe, mélodies intemporelles et classiques qui font la marque du groupe.

Seulement un mois après la sortie du précédent album On The 13th Day, il a commencé a travaillé sur ce nouvel album Escape From The Shadow Garden. Une fois les 11 titres enregistrés, arrangés et mixés il a su que cet album allait compter pour lui. Un artwork réalisé par Rodney Matthews (Asia, Nazareth, Eloy) gorgé de détails et de référence avec le petit diablotin qui avait fait son apparition sur le précédent album ainsi que le retour du logo historique que l’on n’avait plus vu depuis One Storyteller’s Night ainsi que des titres qui n’ont rien à envier aux premières réalisations du groupe qui remontent aux années 70.
 

Magnum


Belle intro avec « Live ‘Til You Die », vous ne pouvez pas imaginer que ce soit un autre groupe, synthé, riffs standards de Magnum, envolées lyriques, oui vous ne vous êtes pas trompés, c’est bien eux !

Bob Catley manie ses lignes vocales à merveille et n’a toujours rien perdu de ce savoir faire si britannique avec ce dialogue synthé/voix du plus bel effet ponctué de ces changements d’octaves attendus mais toujours aussi agréables à entendre.

C’est simple désormais, Magnum déroule son savoir faire. Ils maîtrisent et ça se sent. Les mélodies de Tony, son talent de compositeur, font des merveilles. Elles ravagent tout sur leur passage. L’émotion à fleur de peau est toujours présente lorsque Bob s’envole dans ses lignes mélodiques comme avec « Unwritten Sacrifice » et ses notes de piano qui créent et donnent le ton dès le début suivi d’un rythme bien lourd enlevé et sautillant. La voix est devenue un peu plus grave en adéquation avec le côté épique et entrainant du titre. « Falling For The Big Plan » ne dérogera pas à la règle et Bob Catley arrivera encore à se surpasser avec passage calme et rythme mid-tempo : magique ! Les ballades grandiloquentes ne sont pas en reste comme sur « Midnight Angel » ou « Wisdom’s Had Its Day » où le savoir faire des britanniques transparait comme la façon qu’à Mark Stanway de placer délicatement ses notes de claviers se surpassant sur l’énergique « The Art Of Compromise ».
 

Magnum


« Crying In The Rain » et « Too Many Clowns » sont un peu en dessous mais plus rentre-dedans, plus catchy et permettent à Catley de nous montrer ses capacités à chanter plus dans les graves.

Le très romantique « Don’t Fall Asleep » ou encore « The Valley Of Tears » sont un peu sirupeux dégoulinants de bons sentiments. Mais bon, Magnum sait jouer sur les cordes sensibles dans leur paysage fait de romantisme, de plaisir simple dans un monde féerique où les mélodies de Tony Clarkin font battre les cœurs des plus romantiques d’entre nous. Un musicien talentueux qui n’aura jamais fait vraiment la Une des magazines. Mais que voulez-vous, c’est la marque des légendes.


Lionel / Born 666
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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