Burzum – The Ways of Yore

The Ways of Yore sort donc chez Byelobog Productions. Oublions l’homme, son passé, sa musique du début de sa carrière qui nous a fait vibrer. Oublions cela, faisons le vide et concentrons-nous. Pas de préjugé, fermons les yeux, ouvrons nos chakras et recevons la nouvelle offrande…

Que se passe-t-il ?

Ici on nage dans le concept musical qu’affectionne Varg ces derniers temps, pas de Black Metal ni même, soyons fous, de Black Metal ambiant. Non l’homme sort les synthés, joue et chante. On est loin d’un Belus (2010), d’un Fallen (2011) ou d’un Umskiptar (2012) qui étaient sortis après son séjour en prison.  Bref, pas mieux qu’avant.

C’est donc le douzième album de Burzum. Il est dans la veine des deux albums précédents, puisqu’ici le style est celui d'une musique ambiante avec la voix de Varg qui sur certains titres se répète à l’infini.

Varg Vikernes dit d’ailleurs que « L’album est son premier pas vers quelque chose de nouveau, qui en même temps est aussi vieux que les racines de l'Europe. Avec The Ways of Yore (Les Chemins d'Autrefois), j'essaie de transporter l'auditeur aux jours d'autrefois, de leur faire sentir le passé, qui est encore en vie dans leur propre sang. »

Varg nous disait que Sôl austan, Mâni vestan (l'album précédent sorti en 2013) était un voyage dans le temps et dans la pensée, à l'époque préhistorique (environ 30 000 ans avant JC) jusqu’à une vie antérieure afin de mieux comprendre les rituels païens qui ont encore une influence majeure sur les habitudes modernes.

Maintenant on va surement aussi loin, bien que je ne pense pas que Varg veuille nous parler des premiers traités européens sur la naissance de l’Europe comme on la connait aujourd’hui. Il veut nous mener peut-être un peu trop d’ailleurs et c’est pour cela que doucement mais surement on décroche... le chemin est trop long.
 

Buzum

Et puis, il faut tenir bon si on veut aller jusqu’au bout car il dure tout de même 1 heure et 8 minutes… il développe des harmonies avec sa voix la modulant à l’infini sur des rythmes lents qui me font penser subtilement aux musiques ambiantes genre Celtic Spirit, Celtic Dream qui tourne en boucle dans certaines boutiques dont je tairai le nom. Varg part dans le contemplatif, il veut expérimenter, mais là, désolé, on lâche à la première écoute.

Ici on ne confond pas l’homme et l’artiste, pas de considération sur son actualité extramusicale… juste une observation du virage qu’il prend pour peut-être encore quelques années.

Ainsi je ne peux pas donner une note à cet album qui sort complètement de ce que je chronique pour La Grosse Radio METAL….Si, si le dernier mot à son importance : généralement je note des albums que l’on classe normalement dans le domaine musical « Metooooool » ! Ne pas mettre de note est-ce mettre un zéro?… à vous de vous posez la question…
 

Lionel / Born 666

 

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