Evenline – Dear Morpheus

C’est un fait avéré, les groupes en directe provenance des Etats Unis ont toujours fortement inspirés notre continent et plus particulièrement dans notre beau pays.

En effet, pour les Thrasheux, ce n’est pas Deficiency qui va dire le contraire avec le fait d'avoir pour influence première Metallica, ou encore Stonecast et Manowar, ou bien encore Sevendust et Korn pour The Milton Incident … Mais aujourd’hui, c’est de la première galette des parisiens de Evenline, intitulée Dear Morpheus et sortie sous peu via Dooweet Records !

Et si je vous ai fait un speech sur l’influence des groupes ricains sur ceux de l’hexagone, c’est tout simplement car le jeune quatuor qu’est Evenline puise aussi ses influences outre Atlantique, et plus précisément chez les ténors du Hard Rock/Grunge d’aujourd’hui … Et si je cite Alter Bridge, Creed, ou encore Stone Sour, je parie que les protagonistes du groupe eux même ne me contrediront pas !

Et l’album démarre sur une petite introduction qui s’en suit des beaux arpèges de Fabrice, puis la voix puissante et chaleureuse de Arnaud se pose au dessus de l’ensemble, et c’est au tour de la section rythmique de pointer le bout de son nez, entre le groove de la basse Thomas et la précision de Olivier derrière les fûts, ce qui marque d’entrée d’album c’est la maitrise et le professionnalisme de l’ensemble, car sur ce « Misunderstood » qui ouvre donc l’album, tous les éléments caractérisant ce Dear Morpheus sont présents. Production plus qu’à la hauteur, arrangements discrets, voix plus hargneuse en fond apportant du peps à l’ensemble … Evenline se donne les moyens de ses ambitions.

Et qui dit Hard Rock Grungy à l’américaine, l’efficacité se doit d’être de mise, et donc il faut pondre du tube, ça les parisiens l’ont bien compris, et du tube, il va y en avoir. Outre « Misunderstood » qui ouvre le bal avec brio, « Without You », « Insomnia », « Judgement Day » ou encore « Hard To Breathe » et ses riffs tranchants, presque thrashisant …

Il y a donc de quoi faire, cela dit, certains titres n’ont pas tous le même impact, mais il y a surtout beaucoup de ballades. Quatre ballades sur onze titres, ça fait trop. De la troisième piste « Letter To A Grave », qui rappelle le hit des Sick Puppies « All The Same », « Already Gone » qui reprend les mêmes bases, mais s’en sort tout de même mieux, et donc les deux titres finaux, « You Should Have Left Me », power ballade sympathique, et donc « Eternal Regrets » qui débute en acoustique pour un final un peu plus pêchu mais tout de même convenu… C’est un peu dommage.

Cela dit, pour un premier album, Dear Morpheus s’en sort tout de même avec les honneurs. Evenline respire la passion, et cela s’entend, et rien que pour cela, l’album mérite son écoute, surtout que les amateurs des groupes précités y trouveront largement leur compte. En gommant les quelques défauts ci et là, nul doute que la prochaine galette devrait les faire exploser.

Note réelle : 7.5/10
 

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NOTE DE L'AUTEUR : 8 / 10



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