Alex Erian, chanteur de Obey the Brave

La première édition de l'IMPERICON FESTIVAL en France s'est déroulée jeudi dernier au bataclan, une ode au métal moderne qui a accueilli quelques groupes émergents mais aussi des précurseurs du style.

C'est au cours des festivités que la grosse radio a pu brèvement s'entretenir avec Alex Erian, chanteur de Obey The Brave et ex Despised Icon, quelques minutes après leur prestation.

Vous êtes actuellement en Europe avec Malevolence, qui sont aussi au bataclan ce soir, comment se passe la tournée et l'organisation pour d'une date comme l'Impericon où beaucoup de groupes défilent en très peu de temps ?

On tourne sur 30 jours, c'est beaucoup de travail, il ne reste que deux jours pour nous, la maison approche on commence à anticiper un peu.
On a fait 3 dates en France :  Toulouse et Montpellier également, c'était super, on a joué dans la partie francophone de la Belgique également. J'ai eu quelques opportunités de parler ma langue maternelle ce qui fait du bien.
Pour ce qui est des festivals eux-mêmes, c'était comme ce soir, il y a beaucoup de groupes donc on dispose de très peu de temps, les problèmes techniques sont fréquents que ça soit pour nous ou pour les autres mais bon il faut qu'on s'amuse et qu'on fasse avec ce que l'on a.
Je pense que la réaction fut bonne ce soir donc je ne peux pas me plaindre, ça fait du bien d'être ici.

Donc Obey The Brave vient de différentes formations...

On a tous joué dans plusieurs groupes auparavant, certains dans lesquels j'ai joué avec d'autres membres d'Obey The Brave, alors l'alchimie est déjà là, il n'y a pas eu d'auditions ou quoi que ce soit pour aucuns des membres, c'est de la musique, c'est organique c'est des amis qui jouent ensemble, aussi simple que ça.

Et d'où vient votre nom Obey The Brave ?

Ça semblait cool (rires), c'est pas temps, c'est, enfin euh.... on passe (rires)

Vous aviez sorti un premier single "Full circle" extrait de Salvation, un an avant la sortie de l'album. Pourquoi ce choix et quelles ont été les répercussions ?

On était super impatients de jouer quelque chose de nouveau, on avait un album avec lequel on faisait des tournées mondiales, donc on savait qu'on en ressortirait pas un avant les deux ans à cause de notre emploi du temps tournée, alors on s'est dit qu'on allait sortir une chanson pour faire patienter les fans et pour nous faire patienter aussi.
C'est aussi un peu pour voir dans quelle direction musicale on se tournait, voir comment le single allait être reçu, ça nous a donné une ligne directrice et je pense que Salvation est à l'image de ça.

Justement, il sonne plus mélodique que Youg Blood...

Oui on voulait voir comment l'aspect mélodique allait être reçu, alors t'avais ceux qui nous disaient "non restez métalcore" et nous comme on écoute de tout on voulait que ça reflète nos goûts musicaux. Moi, j'écoute pleins de hip hop, les artistes raps ont tendance à sortir des singles au lieu d'albums sur albums donc on a voulu expérimenter ça.

Obey the Brave

La production s'est toujours déroulé avec Antoine Lussier, un bon ami à toi ?

C'est un ami de longue date, il joue dans un groupe Ion Dissonance et avec Despised Icon on tournait beaucoup avec eux, Alex (batteur de Despised Icon ) est le cousin d'Antoine : qui se ressemble s'assemble !
Petite parenthèse, ma copine ici présente, c'est sa première fois en Europe et c'est Antoine qui garde notre chien (rires).

Avec maintenant quelques années de carrière derrière toi, tu as pu voir évoluer une scène métal  hardcore, quelles sont, selon toi, ses forces et/ou ses faiblesses comparé à hier ?

Je me considère ni comme un métalleux ni comme un hardcorekid ou punkrock je ne sais pas quoi, je suis juste un amateur de musique et je pense que ça se reflète bien dans le groupe, on aime la variété, c'est aussi ce qui explique notre venue à l'impericon.
Pour ce qui est de la perception du hardcore c'est devenu très à la mode, j'ai grandi là-dedans dans les années 90 c'était très différent à l'époque, présentement j'ai un peu hâte que ça devienne moins une mode et que ça revienne aux sources mais ça c'est le temps qui nous le dira !

Je te remercie du temps que tu as accordé à La Grosse Radio.

Merci à toi !

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