Steffen Kummerer, guitariste et chanteur d’Obscura

Akroasis, le quatrième album d'Obscura sortira le 5 février. Steffen Kummerer, leader du groupe nous accorde une belle heure de son temps afin de répondre à nos questions et nous parler un peu des histoires derrière cet album fabuleux. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'en plus d'aimer s'exprimer musicalement, le virtuose allemand aime aussi le faire oralement. 

Salut Steffen, tout d'abord merci pour le temps que tu accordes à La Grosse Radio et ses lecteurs. J'espère que tu vas bien ? 

Bonjour (ndlr : en français) ! Et bien écoute, je vais bien, même si je suis en train de geler là où j'habite. C'est un peu plus compliqué de jouer de la guitare dans ces conditions, on va beaucoup moins vite [rires].

Pour commencer, pourrais tu te présenter, toi ainsi qu'Obscura, pour les lecteurs de La Grosse Radio qui ne te connaîtraient pas ?

Bien sûr ! Je suis Steffen Kummerer, membre fondateur d'Obscura, groupe de death metal technique et progressif, basé à Landshut en Allemagne. J'ai fondé le groupe en 2002, nous avons enregistré quatre albums dont le petit nouveau, Akroasis, qui sort dans environ deux semaines. Je suis content de pouvoir parler à La Grosse Radio. J'ai lu votre chronique où vous avez mis 10/10 à notre album, je vous en suis très reconnaissant et je vous remercie pour cette opportunité d'interview ! 

Akroasis est votre premier album depuis cinq ans. Pourquoi un temps aussi long s'est il écoulé entre deux albums ?

Alors, il y a plusieurs raisons pour justifier ça. Le premier album a aussi cinq ans d'écart avec Cosmogenesis, notre second album. En plus de ça, depuis que Omnivium est sorti en 2011, on a tourné comme des machines, on a fait à peu près 160 concerts rien que pour ce disque. En plus, il faut garder à l'esprit que nous sommes obligés de travailler à côté parce que notre musique ne nous permet pas encore de vivre.

Et puis, après deux ans et demi de tournée pour Omnivium nous avions juste besoin d'une pause. Après cette pause nous n'avons simplement pas trouvé la meilleure manière possible de travailler sur notre musique. Le batteur et le deuxième guitariste ont quitté le groupe et trouver de nouveaux membres prend toujours du temps. Pendant ce temps j'ai aussi reçu l'offre de jouer avec Death DTA, sur la tournée hommage à Death, avec les membres originaux du groupe, à l'exception de Chuck (Schuldiner) puisque… Vous savez hein, c'est évident [rires]. Cette tournée a duré environ 6 mois.
Donc nous n'avons pas fait les fainéants en restant à la maison à ne rien faire, on était toujours occupés. On a joué des tonnes de concerts, on a cherché des membres, j'ai joué avec Death DTA et... cinq années ont passé [rires].

Akroasis signifie « Audition » en grec ancien, mais est-ce que cela a une autre signification pour toi ?

En fait, c'est une assez longue histoire. Tu as totalement raison, Akroasis veut dire «audition» ou encore «l'écoute» en vieux grec. Mais en fait le titre de l'album vient d'un livre écrit par un vieux professeur, décédé il y a quelques années, qui s'appelait Hans Kayser. Il a donc écrit un livre qui s'appelle Akroasis et il parle de la manière dont les mondes sont harmonisés. On y voit plus particulièrement d'où on vient et qu'est ce qu'on fait de notre existence. Comment la vie est structurée, comment fonctionnent les progressions chimiques, par exemple. Tout cela est plus ou moins basé sur l'harmonie des relations entre les uns et les autres. Donc je pense que la coïncidence sur le fait qu'Akroasis veuille dire «audition» en grec et que le livre de Hans Kayser aborde le sujet des harmonies donne le titre parfait pour notre album. Disons que ce n'est pas un album qu'on pourrait appeler Blood Killer ou quelque chose comme ça [rires].

Que peux-tu nous dire sur les conditions de composition et d'enregistrement ? L'implication des musiciens par exemple. 

Alors, on a commencé à travailler sur cet album en 2013 avec l'ancien line-up. Linus, le bassiste, qui joue avec nous depuis 2011 a composé la quasi-totalité de l'album avec moi. Akroasis comporte huit chansons, mais à la base nous en avions écrit quinze. Comparé aux albums précédents nous avons changé notre facon de composer. Avant nous composions notre ancienne musique avec des riffs simples, c'était plus ou moins construit. Des fois ça fonctionnait très bien, puis d'autres fois pas du tout. Donc j'ai voulu faire un retour aux manières un peu plus old-school en enregistrant juste des démos pour commencer. C'est très simple, tous les groupes de la planète font ça et nous avions aussi besoin de nous y remettre.

Avec ces démos on commençait à parler des chansons qui seraient sur l'album ou non. Quatre d'entre elles ont été composées par Linus, quatre autres ont été écrites par moi-même. Avec ces démos on a pu commencer à composer le reste puis les envoyer en pré-production et les faire écouter au groupe entier, en les postant sur notre propre serveur grâce à Cubase (ndlr : logiciel de production musicale). Ensuite on a commencé à travailler avec Sebastian Lanser à la batterie qui a pu programmer tout ce qu'il enregistrait avec ce logiciel. Donc il faut l'imaginer, assis dans le studio et jouer à partir de papier et faire de la musique incroyable. C'est complètement fou [rires].

Pour finir, on a enregistré toutes les chansons et nous avons fait tous les arrangements de l'album ensembls. Et je pense que c'est important, parce que c'est ce qui fait la forme de l'album, le fait que tout le monde ait travaillé dessus, un lien est créé entre chaque chanson assez naturellement. Je joue dans ce groupe depuis quatorze ans, et j'en apprends toujours plus, à chaque production on s'améliore.

Les morceaux sont longs, ce qui ne change pas par rapport aux albums précédents. Il y a toujours un énorme travail sur chaque composition. Les chansons présentent des aspects extrêmement progressifs, comment procédez-vous lors de l'écriture des morceaux ? Je pense surtout au titre «Weltseele»

Alors, sur «Weltseele» je n'ai pas beaucoup écrit. J'ai participé aux arrangements, j'ai apporté des idées pour les instruments à cordes, mais cette chanson c'est aussi une très très longue histoire. A la base c'est censé être une chanson de cinq minutes écrite par Linus, puis Tom Geldschlager est arrivé dans le groupe (ndlr : Tom a été remercié en 2014, puis remplacé par Rafael Trujillo). On a séparé la chanson pour faire comme avec «Centric Flow» qui se trouve sur Cosmogenesis, qui est censé être la dernière chanson de l'album mais en même temps un spoiler du prochain album.
Donc «Weltseele» est une sorte de spoiler pour notre future production, mais je ne peux pas en dire plus pour le moment. Et donc de ce fait la chanson de cinq minutes qu'avait écrit Linus est devenue une chanson de dix minutes (puis quinze) avec l'aide de Tom, en rajoutant des ensembles d'instruments à cordes comme on l'avait fait sur le premier album. D'où le fait qu'il y ait un lien important entre chaque album.

Ensuite, on a embauché un arrangeur de Berlin grâce au père de Linus, qui est professeur de musique et qui a travaillé sur le Bayreuther Festspiele (ndlr : festival d'opéra fondé par Richard Wagner). Grâce à ses contacts on a été en relation avec quelques musiciens spécialisés dans les instruments à cordes de l'orchestre philharmonique de Berlin. On a embauché l'un d'entre eux pour enregistrer les violons. C'était un très long travail, certaines parties sont bien conscientes et réfléchies mais d'autres sont venues spontanément. Donc c'est assez difficile de dire à quoi on pense avant de composer une chanson.

Est-ce que Akroasis a pour but de faire passer un message particulier, que ce soit au niveau musical ou encore au niveau des paroles ?

Absolument, c'est encore une longue histoire [rires]. Akroasis est actuellement le troisième disque d'une série de quatre concept albums qu'on a commencé à écrire avec Cosmogenesis en 2009. Il faut savoir que ces quatre albums sont liés entre eux, aussi bien du point de vue musical que visuel, avec les pochettes et les couleurs, mais les paroles aussi ont des liens entre elles.

Pour expliquer un peu mieux, Akroasis aborde le sujet du développement de notre propre conscience. Dans ce cercle d'albums, c'est le troisième. Le premier, Cosmogenesis, est représenté par le bleu et traite de la création de l'existence et d'où viennent les choses qui nous entourent. Alors que le second album, Omnivium, lui parle de l'évolution et des raisons pour lesquelles telle ou telle chose existe. Cet album est donc représenté par la couleur verte car on peut l'assimiler à la nature ou à quelque chose d'organique.

Et maintenant on a Akroasis qui est plutôt basé sur le ressenti philosophique de sa propre conscience. Le dernier album, lui, clôturera cette série de concept albums et il évoquera l'apocalypse avec la fin de l'existence etc. Donc, quand on aura sorti le quatrième album, on aura un cercle de la vie complet. En tout cas, c'est l'idée qu'il y a derrière.

Avec tous ces éléments progressifs et même classiques, avec des violons etc..., quelles sont vos principales influences musicales ? As-tu des guitaristes ou autres musiciens dont tu t'inspires pour écrire ?

En fait, j'ai une liste complète de musiciens et elle change régulièrement. Mais si on se focalise sur les personnes les plus importantes, les raisons pour lesquelles j'ai commencé la guitare sont Chuck Schuldiner et Death quand j'avais 16 ans. Enfin c'est assez évident je pense [rires].

J'ai grandi en écoutant du metal des années 90 donc ça a une influence sur moi et j'essaie de rester dedans. Je veux dire, je sais d'où je viens et où j'ai pris mes racines. Mais d'un autre côté, j'ai aussi beaucoup écouté des choses différentes, comme Mahavishnu Orchestra (ndlr : jazz-rock fusion) qui est une énorme influence sur Omnivium. Ou encore Dave Brubeck (ndlr : pianiste jazz) et d'autres trucs comme ça.
Mais en même temps j'écoutais aussi des choses comme Darkthrone [rires]. J'écoute beaucoup de musique et j'essaie toujours de découvrir de nouveaux groupes ou de nouveaux artistes et ca m'inspire en quelque sorte.

Et pour le côté progressif, tu écoutes quelques groupes, comme Dream Theater peut-être ?

Hum, non pas Dream Theater. Par contre Opeth oui j'adore. Et juste hier encore j'écoutais In Absentia de Porcupine Tree, qui est un album monstrueux et Insurgentes de Steven Wilson qui est un album absolument fantastique. Donc voilà, j'écoute aussi des choses comme ça, tout dépend de ce que je suis en train de faire [rires].

Dans «Perpetual Infinity», tu fais usage d'autotune pour le chant. Quel est l'effet recherché ? C'est assez spécial d'entendre ça dans un album de metal extrême.

Oui, c'est absolument vrai. C'est très inhabituel mais c'est aussi un peu une part d'Obscura. On utilise déjà cet effet, sur le deuxième album et j'ai simplement aimé ça. Mais on n'utilise pas l'autotune, c'est un vocoder. Ça consiste à casser les fréquences de la voix pour les transformer en lignes mélodiques et c'est vraiment intéressant ! Tu peux passer de nombreuses heures juste pour faire une voix. Moi j'adore ça, mais bien sûr certaines personnes détestent ça, je pense peut-être aux fans de death metal old-school qui râlent un peu mais bon, j'aime ça donc...

D'ailleurs, le chant sur Akroasis est alterné entre grave, aigu et chuchotements par moments. Est-ce toi qui assure toutes les parties ? Pourquoi ces variations ?

Alors oui, j'assure toutes les parties vocales à l'exception du chant clair modifié sur «Ode To The Sun». Mais sinon il n'y a aucun chanteur extérieur au groupe.
Je sais que c'est assez inhabituel d'avoir des variations de chant comme ça au sein de mêmes chansons, surtout dans notre style de musique, mais c'est quelque chose que je faisais déjà dans le passé et je pense que maintenant, ça fonctionne mieux que sur les anciens albums. Surtout les voix graves et les parties faites avec le vocoder en fait. On a vraiment fait un gros travail sur ces voix justement, notamment celles avec le vocoder qui sont agencées comme pour un orchestre, où tout est étudié et je trouve ça intéressant tout simplement parce que j'adore faire des expériences du genre.

En fait, pour les variations de voix dans les chansons, c'est en fonction de la musique. Si le chant est pendant le break ou la rythmique... c'est pas spontané. Des fois j'ai envie de chanter en clair et parfois je me dis «allez commençons la journée avec du pu**** de death growl» [rires]. Mais j'aime ça, je vois le chant comme un instrument. Si tu poses les meilleures parties de guitares au monde sur un morceau et qu'un mec est là a faire du growl tout du long, c'est assez ennuyant. Donc j'essaie d'évoluer aussi en terme de chant.

Quel est ton avis personnel sur cet album, as-tu un ressenti particulier ?

Je suis fier de tout ce qu'on a accompli avec Obscura, même les premières démos. Tu sais, on a commencé quand on était des débutants et encore adolescents. A chaque fois qu'on a produit quelque chose c'était comme une étape supérieure de franchie, dans l'optique de devenir meilleurs.  Sur Akroasis, comparé aux albums précédents, je pense que nous avons passé une énorme étape dans l'auto-production, l'album sonne plus naturel, plus lourd. Mais c'est aussi une avancée pour nous en termes d'arrangements. C'est un peu plus fluide. Si tu écoutes les trois premières chansons de l'album, elles paraissent vraiment lisses mais si tu te plonges dans les détails, surtout dans la section rythmique, tu te dis «mais qu'est-ce qui se passe ?». Et c'est très intéressant. Je suis vraiment content de tout ça et je suis très fier de cet album.

Est-ce que de réaliser un album aussi complexe et travaillé apporte quelque chose de fort en tant que musicien compositeur ?

Hum.. C'est sûr oui ! Je pense que chaque musicien impliqué sur cet album a essayé de produire le travail le plus lisse possible mais a aussi réalisé un travail très pointilleux sur l'aspect progressif des chansons. Surtout sur la batterie et les parties rythmiques pour lesquelles on a essayé de faire encore mieux que par le passé.
Chaque musicien possède des facettes différentes, tu as un peu de fusion par ici, un peu de world musique par là. Pour les parties vocales aussi, tu as du grindcore / death growl pour les voix les plus basses, mais aussi du chant clair et l'utilisation du vocoder. Donc il y a de très nombreuses couleurs musicales sur Akroasis, si je puis dire.
On a juste essayé de faire de la musique qu'on aime. Donc si les gens aiment ça et que notre musique leur plaît telle qu'elle est, on ne pourra que les remercier [rires]. 

Ton travail avec Thulcandra apporte-t-il des éléments à Obscura ? La frontière entre le black metal et le death metal est-elle conséquente ? Est-ce gênant ? 

Ahah. C'est une excellente question ! En fait, je sépare vraiment les deux groupes que ce soit au niveau des paroles, de la musique et même de l'écriture des morceaux. Mais tout ça a une histoire. Je sais pas si tu connais la démo qu'on a fait en 2003, Illegitimation, mais c'est la raison pour laquelle on a créé Thulcandra. Parce que c'etait un peu death metal, un peu black metal avec quelques nuances thrash et quand on a commencé à être un peu plus dans un style technique avec Obscura on s'est concentré quasiment que sur cet aspect là. Aussi, j'ai grandi dans le death metal suédois avec Dissection etc.

Un an après Obscura on a fondé Thulcandra. Donc les racines de Thulcandra sont dans Obscura, mais on a séparé tout ça. La séparation entre les deux a même été de plus en plus grande et il est clair que Obscura est le groupe le plus important des deux. C'est un groupe professionnel, on tourne dans le monde entier alors que Thulcandra est un groupe un peu plus limité. Limité par le fait que trois des quatre membres ont un travail à temps complet à côté et peuvent partir en tournée au maximum une petite fois par an. Donc on se concentre sur des petites tournées. Par exemple on sera à Paris le 9 mars 2016 avec deux autres groupes.
C'est une séparation naturelle. Si je suis en train d'écrire un album pour tel ou tel groupe ça n'a pas d'importance, tant que ça plaît aux gens c'est ce qui compte.

Vous partez en tournée avec Death DTA. Tu as participé à la tournée Symbolic avec eux. Es-tu heureux de pouvoir partager l'affiche avec ces légendes mais au sein de ton propre groupe ?

Franchement, c'est vraiment génial. J'avais reçu l'offre de participer au projet Death DTA en 2012, mais ils avaient quelques concerts de prévus en Amérique du Nord, je devais être le chanteur mais je n'ai pas eu mon visa à temps... donc je suis resté assis chez moi à regarder les videos des concerts. C'est frustrant.
Mais ces gars sont super sympas que ce soit en tant que musiciens mais aussi en tant que personnes. Ils ont tous bien les deux pieds sur terre. On a fait quelques répétitions, avec des légendes mais ce sont des personnes vraiment très agréables avec qui travailler, puis on est devenus amis. Et c'est vraiment extra, c'est comme une grande famille. Avoir la chance de chanter ou de jouer les chansons de Death c'est simplement incroyable. Même 20 ou 25 ans après leurs sorties ces compositions restent énormes, c'est de la pu**** de musique et c'est bien ! [rires] 

Malheureusement, avec le décalage de dates pour arranger Steve DiGiorgio et Gene Hoglan, nous n'aurons pas la chance de voir Obscura sur les dates françaises de la tournée de Death DTA. Peut-on espérer vous voir passer dans le coin bientôt ? Est-ce une déception pour toi de ne pas pouvoir participer aux nouvelles dates françaises ?

Et bien on est actuellement en train de travailler sur quelques plans de tournées. En Octobre / Novembre on va faire une grosse tournée en tant que tête d'affiche mais je n'ai pas le droit de dire quels groupes vont nous accompagner, parce que ce n'est pas encore officiel. Mais c'est sûr que nous allons revenir en France.
On est aussi ennuyés par l'annulation des dates françaises de mars parce qu'on ne pourra pas jouer ici en avril à cause de festivals en Asie qu'on ne peut pas annuler. C'est triste, mais c'est sûr qu'on reviendra en France pour plusieurs concerts. Et pas seulement à Paris, on fera plus de villes que ça [rires].

Tu as déjà joué au Hellfest en 2010 avec Obscura. Aimerais-tu y participer à nouveau dans les années à venir ?

J'aimerai beaucoup jouer au Hellfest à nouveau. J'y suis venu deux ou trois fois avec différents groupes et sérieusement, c'est un des festival les plus sympa de la planète. C'est un festival qui paraît absolument énorme vu de l'exterieur, mais quand on est dedans on ne le ressent pas comme ça. Il y a des artistes légendaires, mais dans les backstages tous les groupes reçoivent le même traitement. Même si tu es le plus petit groupe qui joue sur la plus petite scène tu es quand même traité comme les autres groupes et c'est vraiment génial. Ce qui est intéressant c'est que le public est très varié grâce à l’éclectisme musical du Hellfest. Il y a du death, du core, du black, du heavy... et les gens s'en foutent, c'est quelque chose que j'aime beaucoup. Alors j'espère avoir l'occasion de rejouer à Clisson un jour. Je me rappelle très bien du concert qu'on a donné avec Obscura en 2010, il y avait aussi Necrophagist qui jouaient la veille, ou le même jour, je sais plus mais c'était énorme. Alors si j'ai la chance de pouvoir rejouer au Hellfest, soyez sûrs que je ne la manquerai pas !

Pour terminer, aurais-tu un petit mot à dire à nos lecteurs ainsi qu'à vos fans français ?

Et bien, on sait que les fans français aiment la musique agressive, technique, mélodique et progressive. On peut faire des super tournées en France, même dans les petites villes et c'est vraiment génial. Le public est généralement incroyable alors j'ai envie de revenir et vous savez quoi ? On va le faire, en octobre ou novembre !
C'est un plaisir de jouer pour nos fans français alors merci pour votre soutien à travers les années, j'espère vous le rendre avec ce nouvel album et j'espère que vous l'aimerez comme nous on l'aime. 

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