Interview de Will Gardner, chanteur de Black Peaks

Vous les connaissez peut-être déjà à travers de leur premier album Statues, ou vous les avez découverts leur de leur concert en première partie de A Perfect Circle en juin dernier. Les Anglais de Black Peaks ont sorti leur deuxième album le 5 octobre dernier. Celui-ci s’intitule All That Divides, un titre prometteur qui laisse transparaitre une envie de s’exprimer sur les faits de société qui nous divisent actuellement. Voici ce que Will Gardner, compositeur et chanteur de Black Peaks nous révèle de ce nouvel album.

All that Divides est votre second album et il est sorti le 5 octobre. J'imagine qu'avec ce genre de titre, vous voulez faire passer un message à ceux qui vous écoutent. Quel est le message de cet album ?

Will : C'est difficile de répondre à cette question. Je pense que le message … Je ne sais pas, disons « Ecoutez d'abord la musique et voyez ce qu'elle vous fait ressentir ! » On essaye de ne pas prêcher la bonne parole. C'est juste ce qui ressort de nos expériences personnelles ces dernières années. Je pense que nous voulons que notre musique soit la plus personnelle possible. Nous voulons avant tout que les gens se crééent leur propre signification dans un premier temps. Et ensuite, donner notre interprétation de ce que cet album représente pour nous. Est-ce que je suis clair ?

Oui oui c'est clair. Et en parlant d'interprétation, j'ai pas mal de questions concernant les paroles des différentes chansons présentes sur cet album et de comment elles peuvent être interprétées.

Will : ok, super.

Tu es la personne qui écrit toutes les paroles.

Will : Oui c'est moi.
 


J'ai prêté attention aux paroles de toutes les chansons composant All That Divides et pour moi, il y a plusieurs thèmes qui me semblent récurrents, tous faisant référence à ce qui se passe dans notre monde actuel. Par exemple, pour moi les chansons ''Can't Sleep'' et ''Across the Great Divide'' font référence à la montée des extrêmes et ce que l'on peut ressentir lorsque l'on vit sous une dictature. Et ''Home'' et ''Slow Seas'' montrent plus ce que peuvent vivre et ressentir les migrants.

Will : Je pense que c'est vraiment cool que tu aies ces interprétations. Surtout, celle par rapport aux migrants, car c'est un sujet brûlant en Europe, surtout en France et au Royaume-Uni en ce moment. C'est un sujet tellement compliqué. En Angleterre, la presse a été vraiment horrible. Il n'y a aucune compassion, aucune compréhension. Il y a énormément d'hypocrisie, surtout concernant le peuple syrien, et ce depuis le début du conflit. Il y a bien entendu plein de niveaux de compréhension différents. Mais la presse britannique, et plus particulièrement la presse anglaise disait des choses du style « Nous devrions bombarder ces gens. » C’était un peu comme si pour les journaux, tous les Syriens étaient des méchants, et c’est vraiment putain de stupide ! Et ensuite, des pays comme le Royaume-Uni et la France ont bombardé ce pays, mais quand les réfugiés arrivent à nos portes, surtout en Angleterre, on entend le discours du « Oh, mais nous ne pouvons pas accueillir ces gens.» ou « Ce n’est pas notre problème. », alors que nous venons de bombarder leur pays !

Oui c’est vrai que les discours concernant les migrants sont souvent très hypocrites. Pour donner un exemple concret. Je travaille dans un établissement scolaire où nous accueillons des élèves de plus d’une trentaine de nationalités différentes. Certaines familles sont bien implantées depuis des années, mais d’autres élèves, certains réfugiés, nous arrivent tous les ans. Ils ne parlent pas la langue du pays. On les intègre dans nos classes. Ils ont quelques cours de langues en plus pour qu’on puisse mieux les intégrer mais pas suffisamment car ces élèves ne sont pas comptabilisés comme étant des élèves faisant partie de l’établissement par les instances qui nous allouent les budgets établissement. On les accueille volontiers, mais même si on a envie de les intégrer dans nos classes, on ne nous donne pas les moyens et le temps nécessaire pour pouvoir le faire correctement.

Will : Je pense que peu de gens sont vraiment au courant de leur situation. C’est tellement compliqué. Surtout en France. Je crois que c’est un des pays, mis à part la Turquie, qui a accueilli le plus de réfugiés. Je pense qu’il y a un réel sentiment de colère face à cette situation, mais je pense aussi qu’il n’y a pas eu d’effort ou de volonté d’intégrer ces gens. Je suis content d’avoir un exemple de ce qui se passe en France par quelqu’un qui voit les choses comme elles le sont dans son métier, parce qu’en Angleterre, et particulièrement là où nous vivons à Brighton, nous sommes plutôt coupés de ces problèmes et nous n’avons que les retours immondes que l’on peut voir dans la presse grand public. Et la presse de droite me dégoûte particulièrement dans le discours qu’elle sert en Angleterre. Je pense que ça te donnerait envie de vomir.

Après si l’on revient un petit peu sur les paroles que tu écris. Je pense qu’elles sont vraiment très poétiques et associées à la musique et à ta voix, elles vous donnent la chair de poule. Je pense que cet album va vraiment toucher ceux qui l’écouteront.

Will : Oui j’essaye de faire en sorte que les paroles restent poétiques car notre but n’est pas de faire un album politique ou polémique. Nous le voyons plus comme un album humanitaire. L’album n’est pas politique. Il parle des Droits de l’Homme et je ne pense pas que ce soit la même chose que la politique. Je pense qu’il est temps pour nous d’énoncer et de se battre pour des principes fondamentaux basiques comme défendre ceux qui n’ont pas les moyens de le faire. Ce sont des principes que les mouvements d’extrême droite essayent de détruire. C’est vraiment effrayant !

Et pense que la musique puisse changer la façon dont pensent les gens ?

Will : Peut-être. Je ne sais pas trop mais nous l’espérons. En Angleterre, nous avons ce nouveau mouvement anti-européen. Les mentalités des gens ont tellement changé. C’est dingue ! C’est même horrible. Pour donner un exemple, la petite-amie de notre guitariste est belge et depuis peu elle est victime de propos racistes. C’est à la fois tellement bizarre et effrayant. Et on a vraiment tous ressenti ce besoin d’écrire sur ces sujets. C’est un peu comme si nous n’avions pas eu le choix. Nous nous devions de dire quelque chose cette fois parce que cela nous touchait. Nous nous sentons vraiment tristes de ce qui se passe autour de nous et je pense qu’il est important d’exprimer ce que l’on ressent. Cet album était vraiment notre seule option pour le faire.
 


Oui c’est important. Tu as également écrit des chansons comme ‘’Electric Fires’’ qui sont plus sarcastiques.

Will : Oui, ahah. D’un côté il y a tous ces discours de haine, et de l’autre, il y a des gens qui pensent que les pyramides ont été construites par des extraterrestres ou d’autres choses du genre. Je pense qu’une grande partie de cette chanson est totalement psychédélique. C’est une chanson drôle. Je pense qu’on peut aussi avoir beaucoup d’interprétations différentes de cette chanson.

Cette chanson se moque de différentes théories du complot. Pour toi, quelle est la plus dingue que tu aies pu entendre ?

Will : Ahah ! La théorie de la Terre plate ! Franchement, je ne sais pas d’où ça vient ! Quand on regarde au loin on peut voir que l’horizon fait une courbe. Surtout quand on vit en bord de mer. Je pense que les gens qui ont pondu cette théorie n’ont jamais vécu en bord de mer. Franchement, je crois que pour arriver à ce genre de conclusion il faut vivre au milieu de nulle part ou dans une cave à fumer des joints toute la journée. Honnêtement, comment peut-on croire que la Terre s’arrête brutalement à un endroit et que la mer tombe en cascade dans le reste de l’univers ? C’est comme si ces gens s’imaginez vivre dans le Disque Monde de Terry Pratchett, ahah ! Tu as lu ses bouquins ?

Oui je les ai tous lu !

Will : C’est comme si on vivait sur une assiette géante posée sur le dos d’une tortue surfant sur les courants de l’univers. Non mais franchement ?! Il faut être fou pour y croire !

Pourquoi penses-tu que des gens ont besoin de croire en ce genre de théorie de nos jours ?

Will : Peut-être parce que nous vivons des choses trop dures ou trop compliquées à comprendre. Des fois, il est plus facile de pondre des théories aberrantes plutôt que d’essayer de comprendre ce qui nous entoure. Je n’en sais trop rien. C’est une bonne question. Je ne sais. Peut-être que certaines personnes s’ennuient ou fument trop d’herbe et qu’il y a des effets néfastes, ahah !

Et tu ne penses pas que certaines de ses théories peuvent être dangereuses? Là, on en rit, mais par exemple, il arrive que des gamins tombent sur des vidéos de ce genre et remettent certaines choses en question, ce qui en soi n’est pas un mal, mais beaucoup estiment que ces vidéos sont la vérité car elles ont des millions de vues.

Will : Oui ce sont les dangers d’Internet. Il ne faut pas se borner à une opinion. Il faut savoir chercher l’info, mais on ne le fait pas tous. Et il y a tellement de choses sur lesquelles nous ne saurons jamais vraiment la vérité.

En parlant de croyances. J’ai aussi une question sur les paroles de la chanson ‘’Aether’’ car le titre m’a intriguée. C’est un mot littéraire que l’on peut utiliser pour désigner les cieux, mais il se prononce comme l’éther, le composé chimique qui vous engourdit.

Will : Ahahah ! Je suis tellement content que tu aies remarqué ça ! Nous avons vraiment fait le choix délibéré d’utiliser ce mot. En fait, nous voulions un mot qui fasse référence aux nuages, et à la clarté, mais aussi qui fasse référence à une drogue. La chanson parle vraiment du concept de clarté, de vision à travers un nuage métaphorique. La chanson parle vraiment de cet état d’esprit de liberté retrouvée, ce sentiment de pouvoir à nouveau respirer facilement, de ne plus être oppressé par toutes ces choses. C’est voir cette clarté à travers les arbres vers le lac. On répète beaucoup cette phrase ‘’I can see through the trees to the lake’’. Il y a un sens caché dans cette chanson. C’est imaginer un monde sans inquiétude, où tout serait clair et où les êtres humains travailleraient ensemble pour créer un monde meilleur. C’est un peu comme atteindre ce stade ultime de relaxation, de clarté. C’est ce qu’est ‘’Aether’’ pour nous.

Dans cette chanson, tu répètes aussi souvent ‘’I will not loose faith’’, qui veut dire ‘’Je ne perdrai pas la foi’’. J’y ai aussi vu un lien avec ‘’Aether’’ comme étant les cieux, car on peut avoir foi en une religion, mais aussi en beaucoup d’autres choses.

Will : Je suis vraiment content que tu aies compris tout ça. La première fois, je dis ‘’I will not loose face’’ (= ‘’Je ne perdrai pas la face’’.) Puis, ça se transforme en ‘’I will not loose faith’’ mais pour moi les deux formulations représentent cette détermination à vouloir continuer malgré toutes les choses qui se passent. C’est avoir foi en nous, en l’humanité et je pense que c’est important.

Pour moi, cette chanson est pleine de double sens. Il y a plein de possibilités d’interprétation, ce qui en fait une chanson intéressante à écouter.

Will : Cool ! Merci beaucoup.
 


Maintenant j’aimerais parler un peu plus de l’album en lui-même. Comment l’avez-vous composé, enregistré ?

Will : Nous avons commencé à écrire cet album alors que nous n’en avions pas encore fini avec Statues. On était en pleine tournée pour ce premier album et nous avons pris plaisir à écrire de nouvelles chansons. Nous sommes partis pour la première fois tous ensemble pour une session d’écriture, mais c’était merdique parce que l’endroit que nous avions loué pour ça n’était vraiment pas top ! Nous avons trouvé nos idées directrices, puis notre bassiste a quitté le groupe. Il a eu des difficultés avec le groupe. C’était dur pour lui d’être éloigné de sa famille. Il venait tout juste de se marier. Puis, un nouveau bassiste nous a rejoint en octobre de l’année dernière. Nous sommes repartis pour finir cet album. Nous avons trouvé un très bel endroit en pleine campagne anglaise. Nous avons joué de la musique entre douze et quatorze heures par jour. Nous avons écrit la musique avec le soleil qui se couchait devant nous. Cela nous a inspiré le second morceau de notre album qui s’intitule ‘’The Midnight Sun’’. Après cela, nous avons rencontré notre agent et nous avons enregistré notre album dans un studio au milieu de la campagne en décembre. Tout était couvert de neige autour de nous. Nous n’avons pas pu quitter le studio pendant les deux semaines d’enregistrement tellement il y avait de neige et de verglas sur les routes. Nous sommes donc restés au studio à jouer de la musique tous les jours. Nous avons commencé à devenir fous au bout d’une dizaine de jours parce que des fois, nous ne pouvions même pas nous faire livrer de la nourriture. Mais ça a été un moment extraordinaire et inspirant.

Vous avez déjà joué certaines de vos nouvelles chansons en live.

Will : Pas tant que ça en fait. Il me semble que nous en avons joué trois ou quatre pas plus. Par exemple, quand nous avons joué à Paris nous n’avons pu jouer que trois morceaux.

Oui je vous ai vu à Paris en première partie de A Perfect Circle et il me semble que vous avez joué ‘’Home’’.

Will : Oui, nous avons joué ‘’Home’’ à la fin du concert. Et nous avons aussi joué ‘’Eternal Light’’.

Et vu que vous avez déjà joué quelques chanson de All That Divides en live, est-ce que tu es content de la réaction du public ?

Will : Oui je suis très satisfait, mais je crois que nous sommes vraiment très pressés de pouvoir jouer le reste des morceaux en live. En fait, nous avons déjà joué des chansons comme ‘’Can’t Sleep’’ depuis un an et demi maintenant. Nous avons aiguisé la curiosité des gens tout doucement, mais nous sommes vraiment pressés de jouer des chansons comme ‘’Aether’’ et ‘’Fate’’ en live. Je pense que ‘’Midnight Sun’’ sera extraordinaire en live. Je pense que le break à la fin de cette chanson va rendre les gens dingues !!!

Pour ma part, je ne connaissais pas votre groupe avant de vous avoir vu au côté de A Perfect Circle et vous avez été une belle découverte, et je pense que cela ne concerne pas seulement moi. Je pense que pas mal de gens sont impatients de vous voir en tête d’affiche le 23 octobre prochain. Mais comment vous êtes vous retrouvé à jouer en première partie de A Perfect Circle?

Will : Nous avons été vraiment très chanceux ! Notre manager s’occupe de la presse en Angleterre et notre agent est américain et il connait plein de beau monde. Nous avons un autre manager aux USA et grâce à eux trois et surtout notre manager Matt Hughes qui leur a fait parvenir notre album, ils nous ont invités à venir jouer avec eux. C’était vraiment génial.



Vous êtes aussi partis en tournée avec un grand nombre de groupes. Quels sont vos meilleurs souvenirs de tournée ?

Will : Pour moi, jouer avec Deftones à Wembley a vraiment été une expérience extraordinaire. C’était vraiment dingue ! Je crois aussi que l’un de mes meilleurs souvenirs est d’avoir joué à Munich avec The Dillinger Escape Plan. Je suis vraiment un énorme fan de ce groupe. Je les adore ! Et nous avons aussi joué plusieurs fois avec Architects, dont une date en France. Il me semble que nous avons joué à Strasbourg. On a fait pas mal de shows en France déjà, mais les dates dans l’Est étaient vraiment géniales.

Et concernant votre tournée, y a-t-il des endroits où vous êtes pressés de jouer ?

Will : Oui, nous aimerions vraiment jouer au Japon. Nous avons aussi très envie de jouer en Australie, aux USA. Nous avons déjà fait plein de dates en Angleterre et quelques-unes en France. Nous avons vraiment beaucoup apprécié jouer en France, d’ailleurs. Je pense que nous sommes vraiment au début de notre relation avec nos fans français. Mais nous avons déjà vécu des trucs incroyables en France. Comme par exemple, la dernière fois que nous avons joué à Paris en tête d’affiche. Nous étions super étonnés de voir une salle remplie de 150 personnes alors que nous avions vendu quelque chose comme 13 tickets. En fait, 137 personnes de plus se sont pointées à notre concert. Et en discutant avec les gens, on s’est rendu compte qu’une vingtaine de personnes présentes venait du Sud de la France, près de la frontière espagnole. Ces gens ont fait près de sept heures de voiture pour nous voir. C’était vraiment incroyable ! Ce sont vraiment nos débuts en France et c’est une perspective plutôt excitante. Nous aimerions aussi pouvoir jouer au Hellfest un jour, ou un festival comme Rock en Seine. Je pense que ce genre de festival serait parfait pour nous car la programmation est très diversifiée et notre musique touche des publics très différents. Peut-être car notre musique est aussi un mélange de plusieurs styles. Peut-être que ce sera pour l’année prochaine, qui sait ?!

Et comment te sens-tu par rapport à cette tournée qui arrive et à la sortie de votre album ?

Will : Je suis vraiment très excité. Nous avons commencé à sortir des chansons petit à petit. Nous avons vu la presse commencer à parler de nous et de bonnes critiques donc je crois qu’on est tous vraiment très heureux et impatients. Je suis aussi très pressé de revenir jouer à Paris après ce concert avec A Perfect Circle, car je pense que nous avons fait un vrai buzz car beaucoup de gens sont venus nous parler après le concert. C’était assez incroyable pour nous.

Oui les gens ont apprécié votre prestation. Lorsque vous avez commencé à jouer, beaucoup de gens n’étaient pas encore entrés dans la salle mais les premières notes ont attiré beaucoup de curieux et la salle s’est vite remplie.

Will : Ça doit être parce qu’on est un peu bizarre et que les gens se sont dit : « Putain, mais c’est quoi ce truc ?! »

Je ne dirai pas bizarre mais plutôt originaux. Votre son n’est pas commun. Et je pense que les gens ne s’attendaient pas à ça.

Will : Oh merci.

J’ai une dernière question. Peux-tu me dire en un mot ce que Black Peaks représente pour toi musicalement et personnellement parlant ?

Will : C’est une putain de bonne question ! Alors… un mot … EXPRESSION. Oui je dirais qu’EXPRESSION est le meilleur mot pour moi. Je pense que Black Peaks me permet de vraiment exprimer beaucoup de choses comme la frustration, les aspects négatifs ou les peurs et les inquiétudes que je peux avoir. Je pense que nous sommes vraiment chanceux de pouvoir exprimer ce genre de choses plutôt que de les enfouir en nous. Je pense que ce genre de comportement est à la base de beaucoup de problèmes. Probablement beaucoup de guerres ont débuté à cause de non-dit, ou de manque de communication. Je pense que nous sommes vraiment chanceux d’avoir une plateforme pour nous exprimer et en plus, parfois, les gens nous écoutent et ça c’est vraiment merveilleux !

Je ne sais pas si tout le monde comprend vos paroles, mais je pense que la musique suffit souvent à exprimer certaines choses. Les paroles restent importantes et c’est toujours bien de s’exprimer et de vouloir faire passer un message.

Will : Oui je pense que même si tout le monde ne comprend pas tout ce que nous voulons faire passer, c’est déjà une bonne chose de s’être exprimer et de temps en temps d’être compris.
 

 

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