Olof Wikstrand, chanteur/guitariste d’Enforcer

Il aura donc fallu quatre ans au groupe suédois pour nous pondre le successeur de From Beyond, et nous servir un heavy metal d'un autre registre par rapport aux précédents albums, mais qui prouve une nouvelle fois qu'Enforcer est un nom incontounable du heavy metal actuel. Nous avons eu le privilège d'en discuter lors d'un entretien téléphonique avec le leader du groupe Olof Wikstrand, quelques semaines avant la sortie de Zenith

Comment vous sentez-vous juste avant vos premiers concerts depuis votre tournée From Beyond en 2016 ?

Je suis bien pressé de reprendre les concerts, cela fait un moment et ça me manque de tourner, surtout que nous allons proposer un nouveau show, plus long que nos précédents, et présenter nos nouveaux morceaux au public. Avoir fait des centaines de concerts à jouer toujours les mêmes morceaux ça nous fatigue évidemment, on a donc cette envie de présenter du nouveau contenu, et d’après moi, nos nouvelles compositions apportent beaucoup à notre show actuel, donc j’ai bien hâte de retourner sur les planches.

Vos influences ont évolué avec cet album comparé aux précédents, comment expliquez-vous ce changement ?

Nous avons toujours apporté de nouveaux éléments dans notre musique mais, en effet, pour cet album nous avons vraiment essayé de ne nous donner aucune limite, et de prendre toutes les idées de chacun afin de les exploiter à 100 % au lieu de se dire tout de suite que ça ne fonctionnera pas et de se renfermer, que ce soit au niveau des sons ou de la composition.

La musique a donc évolué mais reste tout de même dans le style heavy metal, avec une approche différente. Concernant les paroles, avez-vous souhaité faire pareil ou garder les mêmes thèmes ?

Les thèmes ont toujours différé, après, chaque morceau parle de sujets différents sur cet album et nous avons toujours fait en sorte que ça ne soit pas trop cliché, que les paroles aient de la profondeur et qu’elles soient pleines de sens.

Enforcer compte un nouveau membre à la guitare : Jonathan Nordwall. Comment vous êtes vous rencontrés ?

Je l’ai connu il y a quelques années lorsqu’il jouait avec son groupe Lethal Steel ; j’ai produit leur album et on s’est très vite bien entendu car nous avions les mêmes influences et nous sommes plus ou moins fans des mêmes groupes. Cela me paraissait évident de lui proposer le rôle de guitariste pour Enforcer et je dois dire qu’il tient parfaitement son rôle et je suis très heureux de collaborer avec lui. De plus, il était l’un de nos plus jeunes fans à nos débuts et a suivi notre carrière de très près, cela doit être un peu comme un rêve pour lui de faire partie du groupe aujourd’hui j’imagine.

Vous avez annoncé de plus que Zenith sera disponible en une version espagnole, pourquoi ce choix de produire l'intégralité de l'album ?

Au départ nous voulions faire uniquement une seule chanson en espagnol, l’idée venait d’un ami à moi qui a un groupe en Argentine et qui trouvait ça génial que nous produisions un morceau de heavy metal dans leur langue. Il faut savoir aussi que nous avons beaucoup tourné en Amérique Latine et qu’on adore le public là-bas. Et puis on s’est dit, pourquoi ne pas faire l’album entièrement en espagnol. J’ai donc commencé à travailler dessus et une fois commencé je n’ai pas pu m’arrêter, je me suis plongé dedans, car je suis du genre à m’investir à 100 % lorsque je fais quelque chose. Ce projet paraissait complètement fou et je suis très content d’avoir atteint notre objectif et que le rendu final sonne.

Enforcer jouera en Europe dans certains festivals et durant une tournée américaine de septembre à octobre 2019. Avez-vous planifié une tournée en Europe prochainement ?

Pour le moment rien est programmé, cela dépendra vraiment de comment l’album sera reçu en Europe, car nous sommes à l’écoute de nos fans et nous verrons bien, suite à la sortie de l’album, d’où provient l’engouement des fans pour nous voir jouer en live ! De plus, nous ne sommes vraiment pas intéressés par l'idée de faire une tournée en Europe et se produire dans des petits bars ou autres lieux de ce genre, on préfère rester chez nous dans ce cas. Mais nous sommes ouverts à toutes les opportunités qui s’offriront à nous, sachant que ce qui nous intéresse le plus ce sont les festivals, car ce genre d’événements signifie en général un grand espace et un plus large public, et c’est ce qu’on recherche en faisant de la musique.

Pour vos prochains concerts, que pouvons-nous attendre au niveau de la setlist ?

Pour les concerts où nous serons en tête d’affiche, nous proposerons principalement du contenu du nouvel album, pour des concerts d’une à une heure et demie, après je laisse place au mystère, il faudra venir nous voir en concert si nous venons en France, je l’espère !

Durant votre carrière vous avez partagé la scène avec de nombreux groupes de renom ; si vous pouviez choisir un groupe avec qui tourner, qui choisiriez-vous ?

Je ne sais pas du tout… tu me donnes une colle ! Je pense tout de même que j’aurais adoré partager la scène avec le groupe Sortilège, durant leur tournée en 1986. 

Interview réalisée par téléphone le 29 mars 2019. 

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