Max Otero (guitare/chant) de Mercyless

The Mother of All Plagues, en dépit de sa sortie dans un contexte de pandémie mondiale, est bien parti pour être l'un des albums majeurs dans le death français cette année. L'occasion pour nous de passer un coup de téléphone à Max Otero, tête pensante de Mercyless. Avec beaucoup de passion pour cette musique et toujours autant d'humilité, le chanteur/guitariste nous a accordé un long entretien au cours duquel nous avons pu parler du nouvel album, mais également de Undead Prophecies, de Slayer et Death ou encore de l'impact du Covid-19 sur la scène metal.

Salut Max et merci à toi de nous accorder cet entretien pour La Grosse Radio. Avant de démarrer cette interview, comment vas-tu ainsi que le groupe, sachant que vous résidez à Mulhouse, ville particulièrement touchée par le Covid-19 ?

Ça va très bien. Comme tout le monde, nous avons été confinés et avons essayé de faire attention au maximum en attendant que ça passe. On touche du bois ! (rires)

Comment as-tu vécu ce confinement et en as-tu profité pour composer ou écrire de prochains morceaux ?

Pour être franc, non pas du tout. Nous sortions tout juste d'une période où nous avons mis beaucoup d'énergie dans ce nouvel album. Nous venions de finir de le mixer, début janvier. Puis nous avons eu pas mal d'imprévus et avons dû repasser du temps dessus, jusqu'en mars où les choses se sont arrêtées. Je t'avouerai que j'ai fait plein de trucs pendant ce confinement, mais rien pour Mercyless (rires). On attend la suite, nous allons nous retrouver pour répéter prochainement (interview réalisée mi-juin NDLR). Mais comme la période n'était pas terrible, on peut pas dire que l'on ait eu une énorme motivation ! (rires)

The Mother of All Plagues sort finalement le 21 aout prochain. On peut dire qu'avec ce titre prophétique, tu as été assez visionnaire. Malgré ce titre, c'est une fois de plus les dogmes et la religion qui se retrouve sous le feu des critiques dans tes textes...

C'est exact, oui. C'est étrange car nous avions le titre dès 2018. La batterie a été enregistrée dès juin 2019 et nous avons terminé les sessions studio dès décembre. La pochette était prête. Nous avions commencé à mixer dans le Nord, ce qui a pris un certain temps et peu à peu, on a vu arriver des événements qui coïncidaient étrangement avec nos textes et notre imagerie. Ça reste une coïncidence, cet album traite plutôt de la pandémie qu'il y a eu entre 1347 et 1353 et du poids de la religion à cette époque. C'est surtout cette attitude terre-à-terre de la religion face à ce genre d'événements que je souhaitais dénoncer. Mais il est effectivement très facile de faire le rapprochement avec la situation actuelle, surtout avec l'introduction de l'album. Quoi qu'il en soit, il n'y a pas de volonté de notre part de faire de l'opportunisme sur cette pandémie actuelle. Initialement, il devait même y avoir un instrumental appelé "Prolifération" qui n'a pas été inclus dedans.

Tu évoquais l'introduction de l'album. Sur Abject Offering ainsi que les albums plus récents comme Unholy Black Splendor ou Pathetic Divinity, on retrouve ces introductions sur lesquelles se mêlent bruitages, textes parlés et samples. J'imagine que ce n'est pas anodin...

Oui c'est un peu notre marque de fabrique. J'ai toujours aimé ce type d'intro d'album. Certains préfèrent les envolées symphoniques à base d'orchestration grandiloquentes, mais en ce qui me concerne j'aime bien ce côté chaotique, avec des bruitages qui n'ont pas de lien entre eux. Je pense que ça annonce bien ce qui va suivre au sein de l'album.

Tu penses reproduire ce gimmick sur les suivants ?

Honnêtement je ne sais pas. Je considère que chaque album est un nouveau départ donc je ne m'impose jamais de règle à suivre ou de limite. A l'inverse, sur Coloured Funeral, il n'y a pas d'intro, l'album commence de façon directe, car à l'époque, l'énergie brute suffisait. Sur ce nouvel album, on se trouve effectivement dans la lignée d'Abject Offering, qui reprend des thèmes très sombres, rampants et lourds. Et cette intro avait pour but d'annoncer tout cela.

Vous restez toujours fidèles à vos racines death old school, et pourtant vous écrivez des morceaux qui restent toujours mélodiques à base de riffs directs et mémorisables facilement. Dans quel état d'esprit étais-tu au moment de composer ?

On avait surtout envie de composer des morceaux qui nous correspondent, qui restent dans notre univers. A partir du moment où Mercyless s'apprête à composer, on sait dans quel état d'esprit on va être. Il y a une sorte de feu intérieur qui cultive notre énergie. On travaille énormément en répétition pour arriver à trouver cette osmose entre les riffs, les arrangements, sans tomber dans la facilité. Ça prend beaucoup de temps car on travaille les morceaux sur une longue période de temps avant de laisser les choses reposer et prendre de la maturité. Un album, c'est quelque chose qui doit être marquant pour l'histoire d'un groupe, et je dis ça en sachant très bien qu'on ne sort jamais l'album parfait, il y a toujours des choses qui pourraient être corrigées. Il faut vraiment se donner tous les moyens nécessaires pour être satisfait de notre travail au bout du compte. Même si en tant qu'artiste tu es persuadé d'avoir sorti un bon album, c'est le public qui décide à la fin. Et pour faire le meilleur album possible, cela demande du temps, du travail, sur les mélodies, les lignes de chant. Même pour un groupe de metal extrême, je pense qu'on ne peut pas faire un album en un mois. Il faut prendre du temps pour avoir du recul sur ton travail et cela, j'y tiens énormément.

Justement, à propos de recul, n'est-ce pas parfois plus difficile de l'avoir lorsque tu n'es pas accompagné par un producteur qui donne un avis extérieur ?

Avec le temps, on arrive à avoir ce recul, ce qu'on n'arrivait pas avant. Au cours de notre carrière, nous avons eu la possibilité de tenter des choses, certaines ont fonctionné, d'autres moins. Mais avec l'expérience, on finit par savoir quelles sont nos limites, quelle est la ligne à ne pas franchir. Et surtout, il faut se remettre en question en tant qu'artiste, c'est très important. Le public t'aide à faire cela en fonction des retours qu'il te donne sur ton travail, mais il faut parfois savoir mettre son ego de côté et faire son autocritique. Cela vient avec l'expérience à mon avis. Ma façon de travailler les textes n'est pas la même qu'il y a quinze ans par exemple, car je sais où je veux aller. Dans le passé, nous avons travaillé avec des producteurs. Et aujourd'hui, je garde en tête certains de leurs conseils passés pour faire évoluer mes morceaux. Il ya toujours deux ou trois choses que l'on aimerait changer sur chaque album, mais la ligne directrice, le gros du travail, nous satisfait car on n'hésite pas à peaufiner les détails.

Pour The Mother of All Plagues, Matthieu Merklen a été remplacé à la basse par Yann Tligui. Comment l'avez-vous choisi ?

En réalité, cela fait déjà deux ans que Yann a remplacé Matthieu. Nous n'avons pas annoncé le changement de bassiste car pour nous les choses se sont faites naturellement. Yann est un pote de Matthieu et c'est aussi mon voisin d'ailleurs ! (rires) C'est un ami de longue date. Nous privilégions toujours le relationnel, même avant la musique. La transition a été progressive et naturelle. Il n'a pas forcément le niveau de Matthieu, mais il a un très bon niveau et il comprend les morceaux et il se met dedans sans se poser de question. Nous n'officialisons sa venue seulement maintenant avec l'album, car nous ne souhaitions pas le faire sans rien annoncer d'autre. Aujourd'hui, les gens ne font pas spécialement attention à tous les changements de line-up dans un groupe comme le nôtre.

Ce côté familial que tu évoquais dans Mercyless, on le retrouve avec les interventions de Stéphane Viard en guest sur ce nouvel album, lui qui a été ton compère depuis les débuts et qui a dû quitter le groupe il y a cinq ans pour raisons de santé (Stéphane souffre de troubles de l'audition NDLR)...

Oui, avant toute chose Stéphane est un ami d'enfance. Qu'il ne soit plus dans le groupe ne change rien car on a pris du plaisir à créer ce groupe ensemble et on en prend encore à discuter musique. Bien évidemment, il donne son avis sur les nouveaux morceaux et il est toujours là, car quelque part, il fera toujours partie du groupe. Il nous a même régulièrement dépanné pour des concerts suite à son départ. C'est donc naturel pour lui de participer si je lui demande un solo ou autre. Et on fera encore plein de choses ensemble. Il continue à jouer, d'une autre manière, et continue à faire de la musique.

L'artwork a été réalisé par Nestor Avalos qui a réalisé une superbe pochette. Lui as-tu laissé
carte blanche pour la réalisation ?

J'ai cherché pendant pas mal de temps un artiste dont le travail pouvait me plaire. Je m'y suis pris longtemps à l'avance, car j'avais depuis longtemps la ligne directrice et les textes. Je voulais quelque chose qui sorte de notre style habituel. Ce que j'ai aimé chez lui, c'est le fait que le dessin était très précis, sans trop de couleur, avec un côté anti-clérical qui collait à notre univers. Je l'ai contacté, lui ai envoyé quelques textes et il a travaillé très rapidement. C'est sorti d'un coup et ça collait parfaitement. J'aime le côté chaotique et violent de cette pochette.

Sur cet album, le son des guitares de Gauthier et toi reste old school, à la fois sale et brutal, mais en même temps très lisible. Quel matériel avez-vous utilisé ?

On procède toujours avec du réamping [technique consistant à capturer le son brut de la guitare puis de repasser la prise dans un ampli pour travailler le son postérieurement à l'enregistrement NDLR], en utilisant un grain d'ampli Marshall (JCM 800 ou 900) et une pédale overdrive Maxon. Pour le réamping, le son est repassé dans un baffle Marshall et un Peavy 6505. Mais je pense que pour le prochain album, on arrêtera cette méthode du réamp et on ne travailler qu'en direct comme dans les années 90, avec une guitare, un ampli et un micro devant. Ça nous redonnera un peu de dynamique avec un travail en analogique. C'est un peu ce que je reproche au son actuel, car avec les techniques d'enregistrement modernes, tu te retrouves facilement avec le même son qu'un autre artiste et il est difficile de se faire sa propre patte.

Vous êtes signés chez Xenokorp, qui est tenu par Nico Williart, le patron de votre ancien label Kaotoxin. Etait-ce une évidence pour vous de continuer à bosser avec lui sachant qu'il est fan ultime du groupe ?

Carrément. On ne se pose pas de question à ce niveau là. On a un label sérieux avec quelqu'un qui fait un super travail, alors qu'il n'a pas beaucoup de moyen. C'est une période très difficile depuis quelques années pour un label. Mais grâce à lui, on arrive à obtenir des objets qu'on n'avait pas avant, il propose des éditions limitées très recherchées, des vinyles, et du merch, ce que les gros labels ne font pas toujours. Et puis, il y a une vraie relation humaine saine entre lui et le groupe. Et cela, je ne le remplacerais pour rien au monde. Grâce à lui, on a retrouvé une certaine aura, qu'on avait perdu depuis la deuxième moitié des années 90.

Justement, il y a deux ans, il a réédité Coloured Funeral, votre deuxième album dans une très belle édition avec des inédits. Etait-ce pour vous un moyen de rendre hommage à Rade Radojcic, votre bassiste de l'époque, décédé en 2015 ?

Oui, c'était clairement l'idée. Cela faisait un moment que c'était dans les tuyaux. On voulait lui rendre hommage et en même temps ressortir cet album, qui est un "produit" qui appartient à Century Media. On a eu cette opportunité avec l'autorisation de Century Media et ça m'a fait énormément plaisir de faire ce "cadeau" à Rade.

Sur l'édition limitée du nouvel album, vous proposez quatre reprises (Motörhead, Venom,  Possessed et Hellhammer) sur un cd bonus. Comment avez-vous sélectionné ces titres ?

On voulait surtout rendre hommage à ces groupes là qui nous ont clairement influencés. On aurait pu rajouter du Asphyx, du Slayer... Mais on a vraiment voulu montrer aux gens quelles étaient nos racines. J'ai grandi avec ces groupes. Tom G Warrior est un génie pour moi. Venom m'a donné envie de gueuler comme un cochon ! (rires) Et Motörhead représente le rock'n'roll. Possessed, comme Death, m'ont fait comprendre que je voulais faire cette musique. Je les ai tellement écoutés... La patte Slayer fait également partie de nos morceaux. C'est la raison pour laquelle on fait régulièrement des reprises sur scène justement. On avait en tête de faire une reprise de Death, mais on ne voulait pas en mettre plus que quatre, donc on l'a laissée de côté. Pour ces reprises, on a enregistré à leur manière, rapidement, de façon brute et crue. J'avais à coeur de leur rendre hommage. J'entends déjà les critiques, mais je souhaitais faire des reprises qui ne diffèrent pas des versions d'origine. Beaucoup de groupes reprennent des titres et les transforment. On a fait le choix inverse, ça fait partie du jeu.

J'imagine que pour un groupe comme le vôtre qui tourne intensément, la situation actuelle avec le Covid-19 va vous impacter notamment d'un point de vue financier ?

D'un point de vue financier, non. Je vais pas te mentir, ça fait trente ans qu'on suce des cailloux et qu'on est un groupe underground ! (rires) On a eu de la chance de faire plein de choses, avec rien. On arrive à s'en sortir car on est très système D. Déjà, on ne se prend pas pour des rock stars, on fait ça sans imaginer qu'on va conquérir l'Europe. Nous faisons les choses en fonction de nos moyens et de temps en temps on joue dans des conditions pas terribles, mais c'est pas grave. Bien évidemment, on préférerait faire des concerts, mais parce que c'est une musique live avant tout. On attend de voir ce qui va se passer. Je pense qu'on n'est pas sortis de cette période, même si beaucoup de gens essayent d'y croire et veulent revenir à la normalité (interview réalisée le 17 juin NDLR). Ça dépendra de beaucoup de facteurs, des salles, des orgas, des décrets et des choix politiques et sanitaires. Ce qui me fait le plus peur, c'est que ça va impacter les petites salles au sein desquelles on joue. Il faudra que tout le monde y mettre du sien, les groupes comme les orgas. Dans le metal, je pense qu'on est allé trop loin sur l'aspect business. Là où il y a trente ans, on savait qu'on ne pouvait pas faire carrière, aujourd'hui les choses se sont professionnalisées. Mais en parallèle, une génération  entière vit de la musique et l'argent y a fait une apparition parfois malsaine. Le metal devient quelque chose qui est tourné vers les classes moyennes supérieures, où le prix des albums, des t-shirts et des concerts ne cesse d'augmenter. Je ne parle pas des petits groupes, mais des grosses locomotives. Et avec cette crise, j'ai peur que ces grosses machines s'en sortent tandis que les petites structures, labels et orga restent sur le carreau. L'écart va se creuser. J'espère que je me trompe, mais on verra.

Sur un autre sujet, il y a deux ans, tu as participé au livre de Sam Guillerand et Jérémie Grima, Enjoy the Violence, qui revenait sur l'émergence de la scène thrash/death française dont vous avez été l'un des piliers avec Mercyless. Qu'est-ce que ça t'as fait de te replonger dans ces souvenirs pour les besoins du livre ?

Je trouve que c'est un très beau livre, fouillé et bien fait. Il est fait sérieusement. Ils ont fait le tour de la France, en se déplaçant pour réaliser les interviews avec les artistes. Je me rappelle, lorsqu'ils m'ont interviewé, ça a duré plus de deux heures, avec des questions très pointues et fouillées. C'est un ouvrage magnifique. J'ai lu beaucoup de livres de musique sur les scènes extrêmes, par des gens qui n'ont pas creusé le sujet et qui ont fait ça pour vendre des bouquins. Et là, ils ont évité ça, on peut en être fier de ce livre ! On n'a pas eu la meilleure scène du monde, mais ils ont réussi à lui rendre hommage.

Dans ce livre, est d'ailleurs évoquée la date de 1994 à Nancy, qui regroupait les quatre gros groupes de l'époque, Massacra, Loudblast, Mercyless et Agressor. Est-ce que tu te reverrais faire une date pareil en compagnie du Massacra Tribute qui a joué au Fall of Summer il y a quelques années ?

Il y a encore beaucoup de ces groupes qui existent. Beaucoup ont disparu c'est sûr...Après, ça serait largement possible, bien sûr. Il y aurait moyen de remonter des festivals comme cela. On a joué en Normandie il y a un an et demi avec une partie de ces groupes. Il y avait Loudblast, Agressor, Mercyless, et Misanthrope. Ça peut se refaire bien sûr. Il y a un public pour ça, c'est clair. Il faut juste que du côté des groupes de cette époque, on ne se repose pas que sur la nostalgie et qu'on arrive à lui proposer de bons albums et lui montrer qu'on en veut toujours trente ans après.

L'an passé, tu as officiellement révélé être King Oscuro, le chanteur d'Undead Prophecies, combo jusqu'alors composé de musiciens anonymes. Pourquoi avoir mis fin à cet anonymat ? De plus, au moment de la formation du groupe, de nombreuses spéculations imaginaient Martin Van Drunen (Asphyx) caché sous ton déguisement. J'imagine que ça t'a amusé ?

Oui, c'était marrant, car je prenais ça de très loin. Ce qui nous a gêné, c'est qu'à la base, quand on a monté ce groupe, c'était pour rendre hommage à Death. La musique s'en rapproche, un peu comme Gruesome. Mais quand le label est rentré dans le jeu,  c'est eux qui ont proposé cette idée d'anonymat. On était partant au départ, sans savoir où ça allait nous mener. Et avec le recul, c'est devenu très pesant. C'est pas notre truc car même si on s'est amusé, on a perdu beaucoup de temps et d'énergie avec les costumes. Quand ton groupe se base sur la musique avant tout mais que tu dois respecter toute une imagerie, ça devient pesant. Ça nous a emmerdé surtout pour le live. Et puis le secret...tout le monde le savait. Et puis, je me considère pas comme une rock star, donc quand on a révélé nos identités, c'était pas non plus la nouvelle de l'année ! (rires) En ce moment, tout le monde est occupé avec son groupe, Phil avec Putrid Offal, Hervé avec Loudblast et moi avec Mercyless. Donc forcément, en ce moment on ne fait rien mais on verra la suite. On fait ça avant tout par plaisir.

Tu as également sorti Impure avec le projet Fleshgod. Comment trouves-tu le temps d'être sur tant de projets, sachant que tu es également souvent en guest sur des albums ?

Personnellement, ça me fait plaisir de faire ça. J'aime ça avant toute chose. C'est rare que je m'aventure dans des projets différents du death metal, même si j'ai pu le faire par le passé. Avec Fleshgod, ça ne m'a pas pris beaucoup de temps, j'ai fait ça juste avant de travailler sur le Mercyless. Cela m'a d'ailleurs permis de me chauffer la voix. Les idées sont arrivées très vite, c'était un mélange de black et de death et les textes sont venus naturellement. Il n'y a pas eu besoin de beaucoup réfléchir. Quand on me propose un truc qui tient la route et qui correspond à mes attentes, bien évidemment j'aime faire de mon mieux pour apporter ma patte et le faire avec plaisir. Ça me permet de tenter des choses nouvelles, de travailler la voix et surtout de faire cette musique qui me plait. Ça remotive toujours.

Je te remercie pour cette interview ! As-tu un dernier message pour nos lecteurs ?

Faites vous plaisir et continuez à soutenir l'underground. Aujourd'hui, plus que jamais, les groupes ont besoin de savoir que le public est derrière pour que la scène continue à vivre et survivre. On espère vite se revoir en tout cas !

Interview réalisée le 17 juin 2020 par skype
Merci à Max pour sa gentillesse et sa disponibilité
Photographie Live : © Watchmaker 2019
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe
Photos promos : DR

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