Metal Made in Paris : Portrait de quatre garçons dans le vent


La scène Parisienne regorge de groupes et artistes éminemment intéressants, et au fur et à mesure que l'on assiste ces dernières années à une démocratisation des moyens de diffusion de la musique, on peut constater une réelle éclosion de ces derniers. Mais ce changement de la donne a également modifié les standards, ainsi les critères pour se démarquer et percer désormais se fondent plus que jamais sur la personnalité des artistes, leur capacité à communiquer, à amener les gens vers leurs musiques respectives.

Telle une Drôle de Dame, je suis partie en quête d'artistes qui avaient quelque chose d'original et d'authentique à proposer, et j'ai ainsi choisi de mettre à l'honneur aujourd'hui quatre musiciens dont on entendra à mon avis parler dans les temps à venir. Mes pérégrinations m'ont menée à la découverte de quatre univers, tous cohérents et riches; quatre personnalités, très différentes les unes des autres, mais néanmoins unies par quelques points communs fédérateurs : le talent, la passion pour la musique, l'implication, et surtout l'humilité et la réelle volonté de partager.

 


NILS COURBARON

 

Guitariste des groupes T.A.N.K. et Lyr Drowning, Nils Courbaron est un jeune musicien insolemment talentueux. Alliant de manière intelligente et totalement incongrue les registres épiques et symphoniques, le shred, le néo-classique, mais aussi le flamenco et le death metal, il affiche déjà une maturité assez intéressante. Il s'est récemment fendu d'une petite escapade solo  couchant précisément sur bande ces différentes influences. Entretien avec un musicien concentré, polyvalent et inspiré.

 

Photographie : Samin

Tu viens de sortir ton premier effort solo : un EP intitulé Madness Leads To The Death. Peux-tu nous en parler un peu ?

Nils : Il est sorti le 7 décembre dernier, et ça fait en réalité un bon moment que je bosse dessus. De nombreux guests viennent ajouter leur griffe, dont entre autres : le guitariste Mus du groupe Arkan sur l’intro du morceau "Purgatoria" ainsi que sur l’outro "Bag Er Maru" ; mon frère Malo Courbaron dans la composition et l’interprétation de l’intro ; le guitariste Julien Damotte du groupe Madonagun sur "The Flying Circus" ;  mon collègue de chez T.A.N.K., le guitariste Symheris, a également posé un très beau solo sur le titre éponyme. Je voulais un guitariste qui ne soit pas nécessairement un shredder, quelqu’un qui ait une approche différente de la mienne, qui puisse apposer une patte blues, afin de donner une couleur différente au morceau. J’ai tenté de recréer un univers assez symphonique sur cet EP, car il faut savoir que je suis un grand fan du compositeur Hans Zimmer (Gladiator, Pirates Des Caraïbes, Pearl Harbor...), que j’aime tout ce qui est à caractère épique, un bon exemple est en la B.O. du film Gladiator par exemple. Et puis j’ai un côté "Strength & Honour" très prononcé ! Dans un tout autre registre, je suis fan de Rodrigo Y Gabriela et aimerait beaucoup à l’avenir monter un projet de flamenco.

 

Nils sur scène avec son groupe, T.A.N.K.

Quelles sont tes influences musicales, et tes inspirations ?
 

Nils : J’aime bcp le power metal symphonique, et des groupes ou artistes tels que Symphony X, Yngwie Malmsteen, Rhapsody, Iron Maiden, Children Of Bodom, Dragonland, mais aussi des choses très différentes comme Rodrigo Y Gabriela donc. Mais je trouve également matière à m’inspirer dans la vie : j’ai travaillé dans le milieu médical et hospitalier, et ai fait un passage par le domaine psychiatrique à un moment. Dans le cadre de ce que l'on appelle l’"entretien hospitalier", j’ai eu à faire avec certains patients déments ou criminels, et j’en suis vite venu à la conclusion que ces gens n’étaient pas nécessairement nés comme ça, c’est plutôt le monde qui les a rendu tels qu’ils sont devenus ; le monde du travail, l’argent, la drogue, les a métamorphosés. Dans l’intro de "Madness Leads To Death" on peut entendre des cris dans un hôpital psychiatrique. Bien entendu ceux-ci sont romancés, ce qui donne ce petit côté Shutter Island ! Je suis aussi un mordu d’histoire, principalement des guerres mondiales et de sécession. "The Flying Circus" et son intro au côté militaire avec les caisses claires, fait référence à l’histoire : le "Cirque Volant" était le nom donné à l’escadrille de Manfred Von Richthofen, qu’on appelait l’"as des as". Il a été abattu à la fin de la guerre, en 1918, et demeure le combattant aérien le plus renommé. "Bag er Maru", mon outro sur le disque, signifie "la barque des morts" en gaélique. Je suis originaire de Bretagne, alors j’ai été bercé dans cet univers de contes. Egalement, à l’époque de la composition de l’album Beyond The Border de mon autre groupe Lyr Drowning, nous étions assez versés dans la piraterie, les histoires de vaisseaux-fantômes, etc... En bouquinant dans les librairies de Saint-Malo, j’ai trouvé un livre qui parlait de ça, fascinant. Indépendamment de cela, ce titre a une couleur plutôt exotique. J’ai trouvé que c’était un contraste intéressant, et puis ça fait un mélange sympa de mes diverses influences, de ce qui peuple mon monde artistique.

 

artwork : www.essgraphics.fr

J’ai beaucoup aimé ton EP, que je trouve très pertinent et cohérent. Il y a un fil conducteur, et j’aime la manière dont la pochette et l’artwork reprennent ces différents thèmes justement.

Nils : Oui, les thèmes de la folie, du cirque, de la mort sont présents. Et puis il y a cette étoile aussi : l’étoile qui figure sur le crâne est en réalité un tatouage que j’arbore sur le bras. Je l’ai fait tout jeune, et il est une sorte de poinçon. Ce que j’ai toujours aimé chez le groupe Iron Maiden par exemple, est le fait que sur chaque pochette d’album tu pouvais retrouver Eddie. De la même manière, on pourra retrouver mon étoile sur mes productions futures, un peu comme ma marque de fabrique.

As-tu prévu des concerts pour porter en live la musique de ton EP ?

Nils : Des concerts à proprement parler, non. Car il y a beaucoup d’orchestrations, et c’est assez compliqué de porter tout cela sur scène. En revanche, des guitar clinics où je ferais des démonstrations, oui certainement. Je suis endorsé par les guitares VGS, par Almeria pour les guitares acoustiques, ainsi que par les amplis Laboga. Alors, sous leur houlette tout est envisageable.

 

Que te réserve l’avenir ?

Nils : Pour le moment, je me consacre à mes deux groupes. Je fais partie du groupe Lyr Drowning depuis environ trois-quatre ans. C’est un metal assez complexe, dur à définir. Notre chanteur-guitariste Goulvain fait beaucoup d’efforts au niveau des structures des morceaux, ce que j’admire. Aussi notre musique est à rapprocher peut-être un peu d’un groupe comme Opeth, en termes de composition donc. Je suis également guitariste rythmique dans le groupe T.A.N.K., dont j’ai intégré les rangs en septembre dernier. C’est Symheris qui se charge des solos. Il est très doué. Nous sommes un groupe de death metal mélodique. On nous rapproche pas mal d’un groupe comme In Flames par exemple, mais nous avons tous des influences différentes, aussi l’ensemble est assez  métissé.

 

Liens : 

http://www.nilscourbaron.com/
http://www.facebook.com/NilsCourbaronProject/

DJEJ, chanteur du groupe HELL OF A RIDE

 

Hell Of A Ride, c'est comme son nom l'indique, une musique racée qui fleure bon le gros rock US ! Une belle aventure musicale qui conte les vicissitudes de John Ringsdale (autrement surnommé "Mad Dog"), cascadeur déchu et tête brûlée qui met tout ce qui lui reste au service d'une dernière valse avec la vie. Entretien avec Djej, le volubile et charismatique chanteur & parolier du groupe.

 

D’où nous vient Hell Of A Ride ?

Djej : Nous nous sommes formés il y a trois ans environ. Notre noyau dur était composé de Noré (guitare), Tonio (batterie) & moi-même (chant). Au départ, nous étions partis pour faire un metal plus dur. Mais Gaëtan, notre ancien bassiste, nous a insufflé l’aspect plus rock / metal US que notre musique possède à l’heure actuelle, à rapprocher du style pratiqué par les Theory Of A Deadman, Nickelback, Black Stone Cherry entre autres.

Votre visuel est très éloquent, vous vous inspirez pas mal des road movies à l’américaine ?

Djej : Nous sommes fans de cinéma à la Tarantino, Rodriguez, et de toute la mouvance grindhouse (films des 70’s remis à la mode par ces réalisateurs justement). Nous aimons également le style de vie US, et une série comme Sons Of Anarchy, par exemple, est venue à point-nommé se greffer dans notre univers. Notre démarche en tant que groupe était de se créer une identité visuelle forte en tentant de mettre à plat dans un premier temps tout ce que nous aimions nous-mêmes en tant qu’individus. Une anecdote révélatrice est le fait que lors de notre tout premier concert, un spectateur est venu nous y trouver, en arguant que c’est notre visuel qui l’avait accroché, avant même de nous avoir écouté. Pour nous, le visuel recèle une importance équivalente à la musique dispensée par un groupe. Low (guitare) est graphiste, et Noré (guitare) s’y passionne également. Pour ma part, je suis dessinateur. Nous partageons tous nos compétences et les mettons à bien pour le service du groupe. Nous n’avons rien inventé, nous reprenons une base déjà existante de films et de diverses choses qu’on aime, et tentons de mélanger cela à notre sauce.

En avril dernier vous avez fait la première partie du groupe Black Stone Cherry à la Maroquinerie.  Belle affiche ! Peux-tu m’en parler un peu ? 

Djej : Nous n’étions pas prévus initialement sur l’affiche, mais un coup de baguette magique nous a placés au bon endroit au bon moment. Ce fut un concert fabuleux. Et nous évoluons dans une mouvance tout à fait similaire, aussi c’était une affiche pertinente et très à-propos je pense. Nous avons bossé comme des fous pour cette date, je crois que nous avons assuré, et clairement j’ai la sensation que quelque chose est parti de là. Nous avons eu droit à quelques très bonnes critiques de la part des journalistes, notamment de la part de La Grosse Radio ! Un de vos journalistes avait  chroniqué notre concert et disait d'ailleurs qu'il était loin de se douter que nous étions Français ! 

 

Hell Of A Ride meets Black Stone Cherry ! La Maroquinerie, 2 mars 2012
(de gauche à droite :  John Fred Young (batterie), Ben Wells (guitare), Low  et Noré (guitares HOAR),  Chris Robertson (chant et guitare), Djej , John Lawhon (basse))

 


Parlons à présent communication : pour ta part, tu es très présent sur internet, où tu entretiens un chat constant avec les supporters de votre musique. Hell Of A Ride est apprécié par pas mal de gens, de ce que j’ai pu constater personnellement. Vous mettez un point d’honneur à communiquer avec vos fans, et non à jouer la carte has been des rockeurs distants, inabordables, chose que j’apprécie beaucoup chez vous.

Djej : Tu sais, nous sommes bien peu de choses en ce bas-monde je crois. Et puis dans la sphère musicale, il faut bien te dire qu’il y aura toujours quelqu’un de plus fort, qui aura une longueur d’avance sur toi. Personnellement, je me passe un glaçon comme ça tous les jours. De plus, avec la conjoncture actuelle, tous les groupes ont bien pris conscience que c’est clairement le public qui nous faisait vivre. S’il a une bonne structure derrière lui, un groupe vit principalement d’un bon merchandising, avec un large choix, et des concerts. L’EP n’est qu’un media pour faire découvrir ce que tu fais, selon moi. Et la communication est le maître-mot.

Comment se passe le processus de composition au sein du groupe ?

Djej : J’écris les paroles, et tout le groupe compose la musique. Je suis autodidacte, j’ai pris des cours de par le passé pour apprendre les bases, puis me suis envolé de mes propres ailes. Souvent, j’ai une idée de ligne de chant, je la soumets au groupe et puis nous composons autour. John Ringsdale, c’est moi quelque part. On me surnommait "Mad Dog" lorsque je vivais aux USA (ndlr : Djej a vécu au Texas). Sur l’EP, sa voix c’est en réalité la mienne. Mais c’est moi sans être moi ! Pour cette raison, c’est notre ami Pascal Hénault qui joue son rôle : John "Mad Dog" Ringsdale est notre personnage, et cet acteur que nous aimons beaucoup l'endosse ainsi. Ca relève encore une fois de la dimension cinématographique de notre musique. Mes paroles sont le fruit de mes émotions, de mon vécu, de mon ressenti. C’est tout de même très personnel. Souvent, je prononce les mots « I believe », mes textes sont le reflet d’une croyance à quelque chose, à un principe supérieur. Et puis la voiture, la notion de course est bien-sûr l’échappatoire nécessaire à ce trop-plein d’émotions. Ringsdale, c'est cet ancien cascadeur déchu, qui ne se sent bien et libre qu’au volant de sa voiture. C’est un peu un condensé de Thelma & Louise et L’Arme Fatale : il a gardé sa dernière balle, et a préparé sa dernière cascade.
 

Photo : Yann Buisson, Logo : Low,  Artwork : Noré

Vous venez de publier récemment une chanson géniale, qui s’intitule « Holding Back The Years». Peux-tu m’en parler ?

Djej : Pour le coup, là ça cadre carrément avec ce que je te disais au sujet du vécu. C’est une chanson qui me tient à cœur, très personnelle. Je voulais tenter de créer quelque chose d’emblématique, mais je dis cela sans prétention aucune évidemment. Simplement, j’ai fait de mon mieux pour l’aborder comme une de ces chansons qui marquent une époque dans la vie des gens : « tiens cette chanson exprime bien mes sentiments pour mon ex », ou alors carrément « ah ! j’ai rencontré ma femme sur cette chanson », nous étions à la recherche de ce genre de ressenti. "Holding Back The Years" parle de nos ex, aussi bien fille que garçon, lorsque tu tentes de retenir le temps, tu ne veux pas aller de l’avant dans un premier temps. Et ici, notre narrateur est très partagé : il a envie d’oublier, mais parallèlement se complait à se remémorer le parfum de la nana.

Quelle est votre actu pour les mois à venir ?

Djej : Nous bossons beaucoup en ce moment, et avons prévu d’ici cet été d’enregistrer notre album et de le sortir sous forme physique, avec le live que nous avons filmé en novembre dernier. Nous composons également beaucoup de nouveau matériel. Nous aimerions faire un max de concerts. Nous sommes à la recherche d’un label et d’un tourneur, ce serait notre idéal dans l’absolu, afin de porter notre musique à l’échelle supérieure.
 


Liens :

www.hellofaride.fr

Notre chronique de la prestation d’Hell Of A Ride en première partie de Black Stone Cherry à la Maroquinerie : https://www.lagrosseradio.com/metal/webzine-metal/live-report-metal/p4261-black-stone-cherry-a-la-maroquinerie-02-03-2012.html

CHARLES MULDER, chanteur / guitariste du groupe 9 FAKE REASONS

 

Ne vous y fiez pas : contrairement à ce que la jolie photo ci-dessous pourrait vous laisser croire, 9 Fake Reasons ce n'est pas un ersatz de Billy Idol ! Pratiquant un metal proche, tout comme Hell Of A Ride, d'une sensibilité US et big rock, le groupe est la création de Charles Mulder (pas l'ami de Scully, non !) qui nous convie à un voyage dans les confins de la psyché d'un homme, au fil d'une musique torturée, introspective, et terriblement accrocheuse.

 

Charles, lors du tournage du clip de "Hate After Confusion", par Origin Videos

Qui êtes-vous, les 9 Fake Reasons ?

Charles : Le groupe s’est formé en 2011. En mai 2012, Yan Brunel (batterie) et Victor Lecoeur (guitare) sont venus se greffer au noyau dur composé déjà par Hugues Lemaire (basse) et moi-même. Nous jouons un metal avec une sensibilité rock, à rapprocher d’une démarche US je pense, et de groupes dans la lignée de Metallica, Skid Row, Machine Head. Pour ma part, j’ai commencé  par le piano et la musique classique. Aussi, j’aime tout naturellement la musique technique, et par extension les musiques de films. Dans mon top 3, il y a Hans Zimmer, Danny Elfman (Batman, Sleepy Hollow, The Simpsons...), et Clint Mansell avec tout particulièrement la bande originale du film Requiem For A Dream.

Vous venez tout juste de publier la chanson "Hate After Confusion", avec un très beau clip vidéo à l’appui. Peux-tu m’en parler un peu ?

Charles : Notre nouveau titre s’appelle "Hate After Confusion", et il met en scène un personnage que j’ai crée pour cette occasion. Mon protagoniste arrive dans une étape où il est confronté à lui-même. Le thème tourne autour de la schizophrénie, une sorte de descente aux enfers personnelle. C’est moi-même qui me suis occupé de la partie scénarisée, car je suis chef de projets multimédias, de profession. "Hate After Confusion" est la résultante de nos titres précédents, à savoir : basculer dans la folie et être confronté à ses propres différents visages et donc personnalités.

 

Victor Lecoeur (guitare), Yan Brunel (batterie), Charles Mulder (chant et guitare), Hugues Lemaire (basse). Photo : Kévin Clément

L'une d'entre elle, sans pitié, ni état d'âme prend le dessus jusqu'à presque faire disparaître la personnalité principale, afin de tenter de "réparer" les erreurs commises et surtout d'éviter d'en faire de nouvelles. C’est l'histoire de quelqu'un qui se reproche sa vie et fait tout pour la reprendre en main. Il y a évidemment une part de moi dans cette histoire, les sentiments poussés à l’extrême : la passion, l’euphorie, puis la haine, le moment où tout vacille. Une prise de conscience s’ensuit et fait réaliser à notre personnage qu’il a peut-être bien été son pire ennemi en fait. La suite en sera le retour à la réalité, après une longue période d'absence, le retour à un monde qui a cependant basculé pendant ce laps de temps. Le personnage se trouve alors catapulté dans un évènement qu'il n'a pas anticipé. La suite au premier trimestre 2013 !

 

Justement, quelle est votre actu fraîche ? Avez-vous des concerts de prévu ?

Charles : Nous sommes dans une phase de création musicale, comme je te disais, et nous comptons sortir un single tous les trois mois, avec un clip qui illustrerait chacun d’eux.  Nous avons sorti en octobre 2011 un E.P de 4 titres, que nous comptons ré-enregistrer en 2013. "Hate After Confusion" est une brique de l'histoire qui sert de toile de fond à l'album, ainsi on pourrait considérer ce dernier comme un concept-album dans le sens où chaque titre se suit et développe l'histoire d'une personne sombrant peu à peu dans la folie.

Pour cette nouvelle année qui commence, nous préparons également une version en acoustique d'un de nos titres. Mais je n'en dis pas plus pour le moment ! Cette année sera placée pour nous sous le signe des concerts, car nous souhaitons faire découvrir notre musique au plus de gens possible. Fin janvier, nous avons le plaisir d'être conviés à la RockOne Session de L’ENÔRME TV. Et pour finir : je planche pour ma part, en parallèle, sur le deuxième album du groupe S.o.M (Sensor of MInd) qui devrait voir le jour dans le courant de l'année. Affaires à suivre !

 

"No Fate... but what we make"
Rencontre avec 9 Fake Reasons, finalistes du  festival Fallenfest à la Cigale (de gauche à droite : Fred, Hugues, votre serviteur, Jessy, Charles). Photo: Jonathan Charpentier

Liens : 

www.9fakereasons.com
https://www.facebook.com/ninefakereasons

 

DENI MARINOVIC

 

D'origine Serbe, Deni est un guitariste et chanteur génial, qui nous rappelle les grandes heures des 70's. Doté de beaucoup d'humour, d'une personnalité originale et "bigger than life", il se revendique fils spirituel de Ronnie James Dio et de Michael Schenker ! Officiant dans un hard rock plutôt groovy, sa musique n'est pas dépourvue d'une part d'onirisme et de mélancolie des plus rafraîchissants.

 

Quel est ton parcours Deni ?

Deni : Je suis guitariste, et également chanteur accidentel ! C’est Slash qui m’a donné envie d’empoigner une guitare pour la première fois. Pour moi, ce type est l'épitome du cool : il n'y a qu'à le mettre sur scène, et même s'il ne joue pas, et bien ça le fait tant sa présence-même est rock'n'roll ! Mes influences principales sont donc pêle-mêle : Slash, Gary Moore, Ronnie James Dio, Michael Schenker, Yngwie Malmsteen, Uli Jon Roth, Richie Blackmore. Je suis assez old school, les groupes à la Led Zeppelin, Black Sabbath, mais aussi AC/DC et Thin Lizzy sont ma came ! J’ai par ailleurs fait partie de deux tribute-bands à ces deux derniers.

Je t’ai connu à l’époque d’If You Want Bud, ton tribute à AC/DC justement. Dans quels groupes officies-tu à présent ?

Deni : Ce tribute-band est toujours en fonction. Sinon, je fais partie d’un spectacle musical nommé Unity. C’est une sorte de musical pop rock à l’américaine, très visuel, qui est basé autour de trois chanteurs : un ténor issu de l’opéra, une chanteuse pop / soul, et moi-même en tant que chanteur rock. Le thème principal en est la solitude : comment est-elle vécue à un niveau personnel, comment s’en sortir ? Je suis auteur des textes dans cet ensemble. Nous avons fait un show à Monaco jusqu’à présent. Nous espérons nous produire bientôt à Paris aussi. Nous cherchons encore nos investisseurs pour cela. Sinon, j'ai un nouveau projet intitulé Smokin’ Dust : avec un ami guitariste, nous sommes en train de constituer notre groupe et enregistrer une démo en ce moment. Ce sera à caractère hard rock très teinté 70’s, et j’en suis le chanteur lead et lyriciste.

 

Qu’en est-il de ton projet solo ?

Deni : A la base, je n’avais pas prévu d’en faire un spécialement. J’ai composé beaucoup de morceaux instrumentaux, que j’ai partagé sur internet, et à ma surprise j’ai eu pas mal d’échos positifs, et donc petit à petit j’en suis venu à élaborer mon projet solo justement. J’utilise beaucoup de métaphores, et ma façon d’écrire est ainsi très imagée, un peu fantaisiste, mais toujours mélancolique. Mon morceau "Shades Of Light" en est une bonne illustration, avec son titre antinomique. 

 

Liens :

https://www.facebook.com/deni.marinovic84

 

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