Franky (batterie) et Z (nouveau guitariste) de Dagoba au Sonisphere France 2013

Quelques minutes après leur passage sur les planches du Sonisphere France à Amnéville, deux membres du groupe Dagoba ont répondu à nos questions. D'un côté le métronome batteur Franky Constanza et de l'autre le nouvel arrivant Z.

Le temps de revenir sur la plus chaude actualité du groupe, le nouvel album paru il y a quelques semaines chez Verycords...

Un très grand merci à Carmyn de la team La Grosse Radio Metal pour son aide sur certaines questions, ainsi qu'à Sabrina et Olivier de Verycords pour l'organisation de cette interview.

Lionel / born 666 : Votre nouvel album s'intitule Post Mortem Nihil Est, en latin « après la mort, il n'y a rien »; pourquoi ce titre ? Est-ce le reflet de vos convictions quant à l'existence, de votre philosophie de vie ?

« Z » : Tout ce qui est paroles et thèmes c’est plus personnel à Shawter, notre chanteur qui écrit donc les paroles. Et puis chacun peut voir ça comme une interrogation. Ce sont de grandes questions de savoir ce qu’il y a après la mort. Cela représente une trame sur l’album. Chaque titre est la fin du monde vécue par une personne différente et cela est propre à Shawter.

Lionel : Justement La chanson "I, Reptile" aborde le thème de la destruction de l'ère jurassique. Pourquoi ce choix de thème ?

« Z » : C’est parce que c’est la fin d’un monde… (rires)

Franky - Dagoba

Lionel : Vous avez opté pour une grosse production à l'américaine, avec l'aide notoire de Logan Mader (ex-Machine Head, aux Darth Mader Studios). Pourquoi ce choix ?

Franky : C’est moi qui en est parlé d’abord en interne dans le groupe, j’adore son travail et sa production depuis qu’il a commencé. Je trouve qu’il fait un gros son… Divine Heresy m’avait beaucoup plu, The Way of All Flesh de Gojira, Devildriver, Fear Factory, Cavalera Conspiracy et je me projetai en imaginant ce que Dagoba pouvait sonner avec Logan Mader. Je me disais que forcement cela allait être très gros donc pour moi c’était une évidence que ça allait bien sonner. En plus de ça, il y avait le fait de rencontrer une idole qui nous a plu dans les premières années de Machine Head et aussi la signature d’un américain qui a une certaine notoriété et qui fait forcément une plus-value sur le disque car il y a toujours des curieux qui veulent écouter le son du dernier disque de Logan Mader.

Lionel : Et vous êtes restés longtemps là-bas ?

Franky : Personnellement je n’y suis pas allé…

« Z » : Moi j’y suis allé avec Shawter pour y mixer l’album. On y rest resté pendant 3 semaines…

Lionel : Et la vie « à l’américaine », c’était votre « American Dream » de Marseille?

(Rire) Ouais, on est tous fans de ce qu’il vient de là-bas, tous nos groupes préférés sont ricains…

Lionel : Votre son vous rapproche justement beaucoup de la scène US ; quels sont les groupes qui vous ont influencé, et vous influencent au quotidien ?

« Z » : Personnellement Metallica, Pantera, Suicidal Tendencies

Franky : …, Machine Head, Fear Factory, Soulfly, Sepultura pour résumer le gros Metal américain de la fin des années 90.

Lionel : D'ailleurs en décembre dernier, nous vous avons vu en première partie des pionniers Fear Factory et Devin Townsend. Quel souvenir gardez-vous de cette prestation ?

« Z » : Dino (Cazares), je l’ai souvent vu à Los Angeles et il aime bien Dagoba. Au final on a joué à Paris et en Belgique et on s’était déjà vu là-bas et comme il avait enregistré avec Logan on était en contact avec lui et on s’est fait quelques soirées sachant que c’est une personne adorable. Pour nous c’était vraiment cool, car lui comme Logan c’est un peu nos idoles, c’était donc une super expérience.

L.A., ça respire vraiment le Rock, personnellement je me suis senti dans mon élément, pas comme en France où parfois on peut être mal perçu dans certains endroits, là-bas c’est le contraire. A L.A. si tu n’as pas les cheveux longs et des tatouages tu ne rentres pas dans les bars. Ceux qui sont différents ce sont ceux qui ne sont pas metalleux (rires).

Lionel : Shawter est très versé « nature & écologie »…

« Z » : Oui il aime bien, il est très proche de la nature. C’est un super chasseur sous-marin, c’est sa très grosse passion et forcément l’univers de l’eau se ressent dans les thèmes comme il en écrit les paroles.

Lionel : En studio, il paraîtrait que vous procédez selon un ordre incongru : vous enregistrez d'abord guitares et voix, puis la batterie en dernier, alors que lorsque je vous écoute j’ai l’impression que la structure et l’élaboration d’un morceau va être fait par rapport à la batterie de Franky.

Franky : Et bien, je ne me souviens plus bien … sur les albums précédent on faisait la batterie en premier, après on fait tout en séparé avec le métronome, on ne fait jamais deux instruments en même temps.

« Z » : Comme c’est Pierre qui amène les compositions, au stade de démo c’est lui qui fait ses propres parties de batterie afin de nous présenter la chanson.

Franky : C’est vrai que les guitares étaient enregistrées avant…

« Z » : il y a deux trois titres qui sont partis d’un beat de Franky.

Lionel : Ce n’est donc pas structuré d’une manière déterminée ?

Non, il n’y a pas obligatoirement de priorité.

Lionel : « Z », tu es donc le nouveau guitariste. Les riffs sont béton sur cet album, et les parties de guitare s'avèrent très intéressantes. Jouais-tu de cette manière avant ?

« Z » : Forcement j’ai du m’adapter au jeu de Dagoba, donc j’ai énormément bossé, je me suis enfermé chez moi pendant 4/5 mois et je travaillais tous les jours.

Lionel : Et ton implication au niveau du nouvel album ?

« Z » : Les riffs, ce sont Pierre qui les a apportés, après je n’ai seulement apporté mon style de jeu et j’ai essayé de faire au mieux.

Lionel : Et la première fois que tu es monté sur scène avec eux ? Beaucoup d'émotion ?

« Z » : C’est sûr, moi Dagoba j’étais fan depuis très longtemps. Je les suis depuis les tous premiers débuts, j’ai toujours été plus ou moins proche par des personnes qui y étaient liés au groupe. Et donc pratiquement 15 ans après je me retrouve avec eux sur scène et ce n’est que du bonheur.

Lionel : Quel regard portez vous sur la scène française ?

Franky : Je trouve qu’il y a de supers groupes, personne ne peut passer à côté de Gojira par exempleIls ont des thèmes écologiques eux aussi… Une revendication forte, j’adore leur musique et je les apprécie beaucoup humainement, on a joué beaucoup de fois avec eux et je suis content qu’il y ait un groupe comme ça en France. Après il y a beaucoup de bons groupes français qui sont en train de monter, comme Trepalium, Benighted ils sont là eux aussi depuis un moment ainsi que Betraying the Martyrs qui font pas mal parler d’eux dans un style plus Deathcore.

Lionel : Que nous prévoyez-vous de beau pour promouvoir ce nouvel album ? Des concerts à l'étranger ?

« Z » : Là ça commence…

Franky : …, beaucoup de dates vont être annoncées de Septembre à Décembre et normalement une tournée européenne en première partie d’un groupe américain ou scandinave… on a quelques propositions et on attend avant de confirmer, ainsi que de nombreuses dates sur 2014. Donc la tournée « Post Mortem » sera très longue de septembre 2013 en se prolongeant assez loin en 2014.

Franky - Dagoba

Lionel : Bon cette question je la poserai à Franky car il était là en 2011. Te souviens-tu de ce fameux Wall of Death au Hellfest qui était monstrueux ? C’était prévu ou cela a été fait d’une façon improvisée ?

Franky : Non, en fait sur la tournée précédente, Shawter me donnait le micro juste avant « It's All About Time » mon morceau préféré du répertoire de Dagoba et donc ça me faisait plaisir de l’annoncer et ensuite on a pris l’habitude de le faire d’une façon systématique et comme c’est un titre avec une intro guitare et après ça fait « Bouuum », 2 coups/1 coup et après je disais « allez les gars séparez-vous » et après on a continué à le faire dans toutes les salles et dans les festivals c’est encore mieux et au Hellfest 2011 c’était particulièrement réussi et comme c’était de la terre il y avait un nuage de fumée…

« Z » : …, avec des vidéos qui circulent sur Youtube ayant pas mal de succès.

Lionel : Avec la fameuse phrase « jusqu’à la console…!!! »

Franky : (rire) On dirait une scène de Braveheart, c’était un régal quand on voit que ça prend bien comme ça !

 

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