Motocultor 2015 : jour 3 (16.08.2015)

Il est temps de mettre un point final à cette édition du Motocultor. C'est la dernière journée, mais l'heure n'est pas encore à la tristesse, car il reste de nombreux groupes et si la fatigue commence à se ressentir chez les festivaliers, les groupes ne sont pas là pour faire dans la dentelle. Il faut donc se lever et continuer à headbanguer jusqu'au bout de la nuit.


Hexecutor
 

Dave Mustage – 11h45

Comme la veille, cette dernière journée du Motocultor commence avec du thrash local. Après le thrash propret d'Arcania, place à la déferlante destructrice d'Hexecutor. Fini les mélodies accrocheuses, place aux riffs assassins de Jey Deflagratör et Joey Demönömaniac, toujours de qualité et bien mis en avant grâce à un son à la hauteur de la performance.

Rage est le maître-mot de ce concert, exprimée à tous les étages, à commencer par le frontman Jey, qui fait montre d'un timbre éraillé et agressif au possible. Pas de pitié, les paroles sont déclamées sauvagement, mais toujours avec justesse et précision, à l'image de la musique apocalyptique qui suit l'ensemble.

Hexecutor

Le public, constitué en grande partie de curieux, est subjugué et se prend petit à petit au jeu, allant même jusqu'à entammer le mosh en fin de set. Preuve est faite que la musique d'Hexecutor ne laisse pas indifférent. Il ne reste plus qu'à voir ce que le groupe proposera comme sorties à l'avenir.


Cliteater

Dave Mustage – 13h20

Après la déferlante thrash arrive Cliteater, un groupe neerlandais qui oscille entre le grind et le death depuis plus de dix ans. Comme le nom du groupe le laisse à penser, les riffs sont gras et sales, à l'image des noms des chansons jouées, comme Camelfucker. De quoi laisser rêveur.

En revanche, frontman Joost fait preuve d'un lyrisme vocal à toute épreuve, notamment dans les aigus. Blague à part, le hurleur s'éclate avec son timbre caverneux et porcin, typiquement grindcore. Une aubaine pour les amateurs de viande fraiche et juteuse.

Cliteater

Dans le public, ça s'en donne à coeur joie. Outre les festivaliers portant des masques de cochon ou un autre qui s'amuse à faire des bulles de savon, les metalleux sont bien dans l'ambiance, headbanguent et moshent un peu malgré le fait qu'ils ont déjà deux jours de festival dans les pattes.

Avec un grind/death bien fichu, Cliteater a su convaincre les fans de metal le plus extrême du festival.

Alcest

Dave Mustage - 14h55

Encore une fois, le Mototcultor nous gratifie d'une fantastique transition, en passant du grindcore scatophile Gutalax au shoegaze sirupeux d'Alcest. Car c'est bien ce qu'Alcest joue désormais. On pouvait sentir venir le coup sur Les Voyages de l'Âme, c'est maintenant un but avoué depuis Shelter. Pour la petite anecdote, on aura remarqué qu'en guise d'intro, plutôt que d’opter comme d’habitude pour "Wings", première chanson de Shelter, Neige a passé plusieurs chansons de Chelsea Wolfe, dont deux issues de son très bon dernier album Abyss.

En début de concert, le son est vraiment sale. Neige est plus inaudible que d'habitude et les guitares sont baveuses au possible. Heureusement le tir sera en partie corrigé en cours de route, mais pas totalement. Il faut noter tout de même que les passages en son clair sonnent très bien, c’est donc au niveau de la distorsion qu’il y avait un souci.

Au niveau de la performance, c'est toujours très bien fiché, en particulier grâce au travail de Zero à la guitare/chant et Indria à la basse. Visiblement, le public n'est absolument pas gêné par le brusque changement de registre après Gutalax. En effet, une bonne partie de la fosse applaudit Alcest à tout rompre. Et ils le méritent… Si seulement le son était meilleur.

Alcest

En fait ce qu'on peut reprocher à Alcest, c'est de faire peu de changements au niveau de la setlist. Bien sûr, c'est toujours appréciable d'entendre "Percée de Lumière", qui montre d'ailleurs que Neige continue d'assurer en scream. Mais on aimerait un peu plus de fantaisie, d'autant plus que les trois albums d'Alcest regorgent de pépites shoegaze teinté de black metal ! Tant pis. Le groupe nous quitte sur « Déliverance », révélant un Neige qui se lâche toujours plus sur scène depuis quelques années. Un bon set d’Alcest, mais qui aurait été encore meilleur avec quelques ajustements.

Dopethrone

Massey Ferguscène – Dimanche – 15H50

Pour certains groupes, sur scène on s’amuse à compter les « fuck », pour Dopethrone ce sont les « tabernacles » prononcés par Vincent Houde…
Après avoir failli se faire descendre à Vancouver par un commandant de bord trop zélé car leur consommation de bière dépassaient les limites autorisés par les conventions du savoir-vivre, les canadiens arrivent en terre bretonne où le houblon coule à flot depuis quelques jours à Saint-Nolff.

C’est un véritable show d’un stoner qui nous va droit au cerveau avec des paroles comme le dit Vincent qui parle d’alcool et de fumé, bizarre ça ?
« Scum Fuck Blues Witch » fait toujours son effet avec son mythique refrain « Smoke – Drink – Die » qui convient parfaitement au public venu en masse devant la scène, puisant parmi ceux qui ont déserté la Supositor Stage.

Dopethrone

Ils font venir leur copain Ronan de Huata avec qui ils avaient tournés. Ce dernier arrive sur scène avec une bouteille de Chouchen dont est friand Big Borman le batteur.
Un set énergique, mené par des mecs drôles et très sympas qui ne se prennent pas au sérieux mais qui savent rester professionnel lorsqu’il s’agit de partager leurs morceaux avec un public conquis.

Lionel / Born 666

Ne Obliviscaris
 

Massey Ferguscène - 17h30

Venus de la lointaine Australie, Ne Obliviscaris faisaient partie des groupes à ne pas manquer au Motocultor. De fait, on pouvait supposer qu’on ne les reverrait pas avant longtemps après cela ! (même si entretemps une tournée européenne avec Cradle of Filth a été annoncée)
En fait, la vraie question qu’on pouvait se poser était relative à la performance des musiciens : arriveraient-ils à jouer leurs compositions franchement touffues sur scène, avec un son précis, et une bonne présence scénique ?

Le concert ne commençait pas dans les meilleures conditions, puisqu’il se met à pleuvoir. Mais les Australiens comptent bien nous faire sécher avec les meilleurs titres de Citadel, leur deuxième album. Et très honnêtement, le résultat est plus qu’impressionnant. Ca ne fait pas un pli, le groupe est une espèce de machine de guerre qui ravage tout sur son passage. L’interprétation est tellement proche de la perfection qu’on croirait entendre l’album… A quelques nuances près tout de même, à commencer par le chant de Tim Charles, qui est (heureusement) moins irritant que sur le nouvel album. En concert, sa tessiture est moins plate et aigüe, et ça s’écoute bien mieux. Par contre, quand il brandit son violon pour des solos interminables, l’agacement qu’on pouvait ressentir sur Citadel reparaît en partie. En fait, ces interventions paraissent presque forcées sur les nouvelles compos. Je vous la fait en dialogue interne : « - Oh les gars, on a oublié de mettre du violon sur celle-là !  - Ok, on te rajoute vingt mesures pour un solo ! – Génial, comme ça la chanson durera un quart d’heure, c’est trop prog ! »

Ne Obliviscaris

Mais il faudrait vraiment être de mauvaise foi pour se formaliser là-dessus, car mis à part ces légers défauts, c’est vraiment difficile de décrire la baffe administrée par les Australiens. Les deux chanteurs sont très complémentaires scéniquement parlant, et le grand échalas Xenoyr assure très bien les growls de son côté. Mais c’est surtout instrumentalement que le groupe est impressionnant : un gros riff bien groovy par-ci, un solo extraterrestre par-là, une polyrythmie à la Meshuggah… 

En plus de cela, pour une fois, les éléments a priori défavorables ont en fait un impact positif sur le concert : la pluie ajoute un côté urgent et cinématographique à la musique. Alors oui, le dire comme ça, c’est pompeux, mais il est difficile de mettre des mots là-dessus, surtout quand la très belle « Painters of The Tempest (Part II) : Triptych Lux » est jouée. Avant d’enquiller sur la quatrième et dernière chanson du set (sic !), le groupe remercie chaleureusement le public, rappelant que jouer en France a une signification spéciale pour eux, car leur guitariste Benjamin Baret est français (tout comme leur label Season of Mist).

En conclusion, oui, Ne Obliviscaris sait jouer ses chansons en concert, et avec une sacrée prestance. Voir des musiciens jouer du metal progressif avec tant d’énergie est vraiment revigorant. Pas de doutes, ils méritent bien toutes les louanges qu’on leur adresse depuis la sortie de Portal of I. On aurait presque envie de les classer dans la catégorie des groupes « à voir une fois dans sa vie », juste pour la performance surréaliste des musiciens. Avec le très inattendu retour en grâce de Cradle of Filth en studio comme en concert, la tournée européenne en octobre s’annonce vraiment bien ! 

Kataklysm

Dave Mustage – 18h25

Place maintenant aux québécois extrêmes, prêts à retourner le Motocultor avec leur death metal moderne. Venus présenter leur nouvel album, Of Ghosts and Gods, les quatre gaillards ne sont pas là pour compter les lentilles et ont bien l'intention de faire mosher les festivaliers, qu'ils soient fatigués ou non.

Sur le devant de la scène, Maurizio, toujours en voix, n'en finit pas d'harranguer la foule. A grands renforts de « Tabarnak » et autres « crisse », il s'en donne à coeur joie pour que tout le monde participe à la fête. Il ira même jusqu'à faire gueuler « à poil » à la foule pour que le bassiste Stéphane Barbe se désabille, sans succès malheureusement.
Malgré la présence d'une seule guitare sur scène, le son est ample et massif, avec les riffs de Jean-François Dagenais bien mis en avant. Côté rythmique, Stéphane Barbe et et Oli Beaudouin assurent comme des petits chefs, les bonnes vieilles habitudes ne changent pas.

Kataklysm

Dans la bonhomie et la bonne humeur, Kataklysm a su entraîner au public du festival en collant à l'ambiance générale. Le mélange du metal extrême et de l'humour léger, relevé par un sympathique accent québécois semble être la recette du succès au festival.

Setlist :

To Reign Again
If I Was God... I'd Burn It All
As I Slither
At the Edge of the World
The Black Sheep
Push the Venom
The Ambassador of Pain
Thy Serpents Tongue
In Shadows & Dust
Crippled & Broken

Krisiun

Supositor Stage – 19h25

Après le gros death moderne québécois, place au gros death old school de Krisiun. Trois frères, une scène et un public à dézinguer. Le résultat est donné dès le premier titre : Krisiun est en pleine forme.
Avec un set aussi destructeur et une habilité sans pareil pour faire headbanguer en masse, les Brésiliens ont assuré le pari bien en avance. Pas de quartier ni de fioritures, tout le monde envoie le bois comme il faut, que ce soit Max en martyrisant ses toms, Moyses en maltraitant sa guitare et Alex en détruisant sa basse. Côté voix, ce dernier assure toujours autant avec un growl caverneux et massif
Toujours aussi généreux en remerciements, Alex n'hésite pas à se rapprocher au maximum du public. S'il n'a pas trop la possibilité de s'éloigner de son pied de micro, son charisme rattrape son manque de mobilité et le public s'en donne à coeur-joie pour lui rendre, notamment avec un circle pit digne de ce nom sur Vicious Wrath.

Krisiun

Puisque Forged in Fury est à peine sorti, le groupe n'en joue qu'un titre, Timeless Starvation, et profite du reste du set pour le blinder de classiques tels que Vengeance's Revelation et Ravager. Le public est content, le groupe est conquérant, tout le monde est gagnant.

Setlist :

Ominous
The Will to Potency
Combustion Inferno
Descending Abomination
Vengeance's Revelation
Vicious Wrath
Timeless Starvation
Blood of Lions
Drum Solo
Ravager


Sepultura

Dave Mustage – 21h20

Il est temps pour Sepultura de fêter son anniversaire. 30 ans déjà, et que de chemin parcouru pour ces brésilien qui ont connu le succès et la chute qui a suivi. Faisant fi des mauvais souvenirs, le groupe se concentre sur la musique et tente de représenter un maximum d'albums en une heure de temps.

Ainsi, le coup d'envoi est lancé avec Troops of Doom, qui met tous les fans old school d'accord. Au rang des autres vieilleries, Sepultura reste dans le classique avec des titres tels qu'Inner Self et Arise, mais se permet aussi d'autres fantaisies, notamment avec From the Past Comes the Storms. La période Derrick Green n'est pas oubliée et le groupe s'amuse à sortir Sepultura Under My Skin de derrière les fagots entre un Kairos et un The Vatican qui font toujours leur petit effet.
Côté prestation, c'est toujours du grand art. La rythmique solide assurée par Paulo Xisto et Eloy Casagrande permet à Andreas Kisser de s'exprimer comme il veut dans ses riffs sauvages et ses solos d'une autre planète, toujours aussi bien interprétés. Côté voix, Derrick Green est toujours aussi pertinent et énergique.

Sepultura

L'énergie se ressent aussi dans le public, qui hurle à plein poumons sur les classiques. On notera une osmose particulièrement forte entre le groupe et les festivaliers pendant la doublette finale Ratamahatta et Roots Bloody Roots, où on sentirait presque la terre bretonne trembler sous les sauts répétés des metalleux.

Sepultura, malgré les changements de personnels qui ont marqué son histoire, reste puissant et a même réussi à se stabiliser. La musique présentée n'en est que plus communicative.

Setlist :

Troops of Doom
Kairos
Propaganda
Inner Self
Sepultura Under My Skin
From the Past Comes the Storms
Arise
Refuse/Resist
The Vatican
Ratamahatta
Roots Bloody Roots

Agalloch

Massey Ferguscène – Dimanche – 21H20

Faut-il jouer des superlatifs pour parler de la prestation d’Agalloch ? Groupe assez rare par chez nous (même si dès le lendemain c’est un show de deux heures qu’ils effectueront au Petit Bain de Paris).

Le public est venu en masse après la prestation de Sepultura. Le son est parfait car la musique des américains n’a pas le droit à l’erreur, pas d’imperfection. Elle mérite transparence afin que l’on en saisisse chaque nuance.

Agalloch

La voix de John Haughm passe merveilleusement bien, Don Anderson vit sa musique à fond, exprimant ses émotions pas des contorsions épileptiques sans faire la moindre fausse note.
Le public est aux anges se dodelinant dans une chorégraphie des plus synchronisée.

Lionel / Born 666

Setlist:

The Astral Dialogue
Dark Matter Gods
Hallways of Enchanted Ebony
Falling Snow
Plateau of the Ages

Orange Goblin
 

Massey Ferguscène – Dimanche – 23H20

« High Voltage » suivi de « Its a long way to the top (if you want to rock n roll) » d’AC/DC passent à fond dans la sono. C’est le dernier concert de la Massey Ferguscene. Et l’abnégation les anglais la connaisse, ils en ont écumé des kilomètres, des bières et des salles de concert pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Ben Ward entouré de ses musiciens et de ses divers bouteilles a le sourire communicatif, les poings tendus vers le ciel il sait comment faire pour nous donner du bonheur, du bien être avec sa musique.

Mais pas seulement qu’à nous car sur le côté de la scène les mecs de Dopethrone trépignent d’impatience sur leur banc.  Entamant leur 25ème pack de 48 bières…
Martyn Millard headbangue devant ses amplis Marshall faisant voler sa chevelure blonde au son bien graisseux de « Scorpionica » qui commence le set.

Ben avec son T-shirt Rainbow arrive à nous motiver et à soutirer nos dernières forces après 3 jours de festival. Le public nous fait un feu « d’artifesses », heu « d’artifices » en envoyant dans le ciel des rouleaux de papier toilette telles des gerbes de feux…

Orange Goblin

Le groupe a 20 ans et Joe Hoare « n’a que 14 ans » comme le dit la montagne de chanteur. Un gros gâteau d’anniversaire éclairé d’une bougie fusée est apporté par Nico de Stoned Gathering et du président Yann le Baraillec du Motocultor sans oublier Vincent Houde de Dopethrone qui tente de s’incruster. On n’ose imaginer la fête qui a dû se prolonger tard dans la nuit.

Un concert intense, parfait pour terminer le festival…car après c’est le tour d’Opeth de fermer la porte de la Dave Mustage d’une manière bien calme…

Lionel / Born 666

Setlist :

Scorpionica
The Devil's Whip
Saruman's Wish
Some You Win, Some You Lose
The Filthy & the Few
Into the Arms of Morpheus
Sabbath Hex
Blue Snow
They Come Back
Quincy the Pigboy
Red Tide Rising


Opeth

Dave Mustage – 00h15

Place maintenant aux leaders de la scène death progressive, qui font leur toute première apparition au Motocultor. Devant un public fatigué par trois jours de metal extrême, les Suédois vont-ils réussir à les réveiller et les faire voyager dans leur univers ?

La réponse est malheureusement difficile à formuler tant le groupe est mou sur scène. Visiblement fatigués, les musiciens restent dans leur coin et communiquent très peu. Si le soliste Fredrik Akesson est toujours aussi doué, il semble être en pilotage automatique. Même Mikael Akerfeldt, d'ordinaire si badin et sympathique, semble absent lors de ses adresses au public assez convenues.

Opeth

La setlist n'aide pas non plus à se mettre dans l'ambiance. Commencer avec deux titres de Pale Communion dans un festival de musique extrême, ça fait tache. La réaction du public s'en ressent. Si The Drapery Falls et Deliverance font leur petit effet, cela n'est pas suffisant pour relever le niveau d'un set qui oscille entre la moless et le convenu.

Opeth est capable de beaucoup sur scène et a même réussi à le prouver lors de ses concerts plus
récents, la preuve avec la prestation donnée en cloture du Hellfest 2014. Cependant, le groupe semble fatigué de sa tournée de festivals. Reste à savoir s'il saura dignement fêter son 25e anniversaire cet automne.

Setlist :

Eternal Rains Will Come
Cusp of Eternity
The Drapery Falls
The Devil's Orchard
The Grand Conjuration
Deliverance

Photos :
© 2014 Thomas Orlanth
© 2014 Lionel / Born 666
Toute reproduction interdite sans autorisation écrite du photographe.

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