The Struts au Download Festival France 2016

The Struts, jeune groupe anglais, se produit lors de la deuxième journée du festival sur la Stage 3. La formation avait conquis le public français lors de sa prestation en première partie des Rolling Stones en 2014, au Stade de France. Les franges et les paillettes sont au rendez-vous ce samedi pour un show glam rock plein d'énergie. Oui, le groupe diffère un peu au milieu des groupes de metal que l’on peut voir en ce même jour, mais leur passage sur la petite scène du Download Festival fait office de petite pause fraîcheur, et c'est bien agréable.

L’entrée en scène se fait avec « Roll Up », et quelle entrée ! Le chanteur Luke Spiller arrive en trombe, débordant d’énergie, vêtu d’une veste à paillettes, d'un pantalon tout aussi scintillant et d'un petit haut à franges. Les festivaliers ne sont pas conquis d’avance, les musiciens vont devoir donner le meilleur d’eux-mêmes afin de remédier à cela.

Luke Spiller est un personnage extravagant, une énergumène qui pourrait éventuellement résulter d’un savoureux mélange entre David Bowie, Mick Jagger et David Johansen dans leurs jeunes années. Ce dernier ne cesse de gesticuler dans tous les sens de façon frénétique. on pourrait penser qu’il en fait trop, mais son jeu de scène colle parfaitement au personnage et style glam rock du groupe. Luke monopolise littéralement l’attention : on ne voit plus que lui, c’est lui qui fait le show.

Le bassiste, Jed Elliott, est lui aussi assez énergique, souriant et agréable, sans en faire trop. Ce dernier dégaine un solo de basse agile et précis sur l’introduction de « Let’s Make It Happen », et maintient un groove impeccable sur l’ensemble des morceaux. De leur côté, Adam Slack à la guitare et Gethin Davies à la batterie font leur boulot mais arborent un air peu satisfait, presque blasé.

On ne peut s’empêcher de se trémousser sur« Kiss This » et « Dirty Sexy Money », qui remportent par ailleurs un franc succès aux premiers rangs. Luke n’hésite pas à s’adresser au public afin de le faire participer. Il prend également la parole afin d'expliquer que le groupe est toujours mieux accueilli par la France que par l’Angleterre, et que OUI FM n’hésite pas à passer leurs morceaux depuis leur première partie des Rolling Stones au Stade de France en 2014.

Etonnamment un petit pogo prend forme sur « Put Your Money On Me », et l’ambiance monte d’un cran sur le final avec le très entrainant « Where Did She Go ».

Si le set envoyé par The Struts est assez court, le public aura bien eu le temps d’en profiter en chantant, dansant, sautant dans tous les sens. Certains restent dubitatifs face au concert offert par les Anglais ce jour-là, mais qu'on le veuille ou non, la formation a donné le meilleur d'elle-même. Espérons que le groupe repasse d’ici peu sur la capitale pour un concert en tête d’affiche afin de nous montrer plus amplement de quoi il est capable. Malgré tout, ce concert nous aura donné un bon aperçu de leur énergie sur scène. 

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