Heavy Metal Heart Festival à  Helsinki (22-23.10.2016)

A Helsinki, le Heavy Metal Heart avait lieu en cette fin octobre pour égayer le froid automnal de la capitale finlandaise. Au menu, deux jours pour trois concerts dans trois clubs différents et une programmation pour tous les goûts, entre thrash, death mélodique et power metal. La Grosse Radio y était et a couru entre les différentes salles pour vous proposer un compte-rendu.

Vendredi 22 octobre - On The Rocks

Warm-up du festival au célèbre club On The Rocks, ce vendredi soir est l’occasion de passer une soirée en compagnie de trois groupes du cru, dont le principal Profane Omen commence à se faire une petite renommée à l’échelle européenne. Le public a déjà répondu présent pour la soirée et le cadre est fort agréable pour commencer ce week-end intense.

Falling From Grace

Après une introduction épique à souhait, les locaux de Falling From Grace montent sur scène devant un public encore clairsemé. On attaque tout de suite avec un groove metal des plus classiques, entre Pantera, Fear Factory et Lamb Of God. Très vite, on se rend compte que le son est mauvais, les deux guitares sont absolument inaudibles et seul le jeu de basse plutôt sympathique de Toni Jokelainen arrive jusqu’à nos oreilles. Cela n’empêche pas le chanteur de s’époumoner dans son micro avec un coffre assez remarquable.

On passe de riffs quasi thrash à quelques breakdowns éparpillés, dans un style un peu démodé mais qui colle au final assez bien avec la tête d’affiche du jour Profane Omen. Avec des titres comme « Break Your Neck », les intentions sont limpides ! Cependant l’exécution laisse franchement à désirer, notamment au niveau de la rythmique, parfois complètement à la rue sur certains breaks.
Difficile donc de rentrer dans le concert, et ce malgré un groupe sympathique qui interagit bien avec le public. Le chanteur présente ses acolytes et sort quelques blagues, notamment sur un spectateur déjà bien plein alors que la soirée commence à peine.

A la fin du concert, le son s’améliore et le niveau monte d’un cran sur le mid-tempo final. Le public acclame les locaux à tout rompre à leur sortie de scène et contre toute attente, on aura bien droit à un rappel avec des musiciens ravis de rencontrer autant de succès.

Il manque encore quelque chose techniquement à Falling From Grace pour être intéressant, mais la sympathie des membres aura su séduire le public présent. Un public qui va bien s’étoffer à l’arrivée du groupe suivant Reflection Dies.

Reflection Dies

Avec Reflection Dies, le niveau va tout de suite monter d’un cran, que ce soit au niveau de l’exécution ou du charisme. Dès son arrivée sur scène, le combo occupe tout l’espace scénique et lance son metalcore bourrin avec une efficacité redoutable.

Si le groupe ne se qualifie pas de metalcore, comment pourrait-il en être autrement ? Les breakdowns typiques du genre sont présents à tous les instants, détruisant petit à petit les nuques dans les premiers rangs. Souvent surmontés d’un lead mélodique du plus bel effet, les compositions sont vraiment solides à défaut d’y trouver la moindre subtilité. On a affaire à un groupe très pro qui n’hésite pas à mouiller le maillot, il faut voir la vitesse à laquelle headbang le guitariste Petteri Ylitalo quand il n’effectue pas les parties de chant clair.

Pas les derniers pour haranguer la foule, le chanteur et le bassiste se montrent insistants pour qu’un moshpit soit lancé, ce qui sera finalement le cas en milieu de set. On aura même droit à une tentative de wall of death sur le final « Stand Your Ground ». On pourrait qualifier le groupe de plaisir coupable tant la technique est complètement absente de leur musique, mais le charisme et le groove dégagés font toute la différence. L’exécution est surtout carrée au possible et les membres sont là encore fort sympathiques, blaguant avec le public et rendant hommage aux deux autres groupes de la soirée.

Au final Reflection Dies aura joué moins longtemps que prévu (à peine 35 minutes), tant mieux car la redondance avait tendance à faire tourner en rond leur set, pourtant des plus efficaces. Une belle surprise bien meilleure qu’en studio et qui aura permis d’amener un soupçon de metalcore au festival cette année.

Profane Omen

Après un changement de plateau bien plus long que prévu, il est l’heure de retrouver la tête d’affiche de la soirée, Profane Omen ! On avait découvert et aimé le groupe lors de sa venue en France il y a un an et demi en première partie de Finntroll, c’était donc l’occasion de voir ce qu’il donnait sur ses terres devant un public acquis à sa cause. Cerise sur le gâteau, l’intégralité du premier album Beaten Into Submission était prévue, pour un show des plus singuliers.

La musique jouée est absolument inclassable, s’égarant entre thrash, heavy et influences rock n' roll et bluesy amenées par les deux guitaristes. Les changements de tempos sont nombreux et le batteur Samuli Mikkonen fait étalage de tout son talent avec des plans souvent progressifs pas simples à jouer. Certains riffs font headbanger, d’autres danser mais tout le monde y trouve son compte dans la bonne humeur. La minuscule fosse du On The Rocks est remplie et nombreux sont ceux qui connaissent par cœur les paroles pour les scander lorsque le frontman Jules Näveri l’exige.

Particularité du live, deux bassistes sont présents ce qui n’était pas le cas l’an dernier. L’un joue la rythmique basique au médiator pendant que l’autre s’occupe du slap pour un apport peu évident à détecter malgré un son parfait. Le tout a au moins le mérite d’exister visuellement et la symétrie qui en résulte sur scène est plutôt savoureuse à observer. Les guitaristes s’échangent les solos et les effectuent parfaitement avec beaucoup de classe, n’oubliant pas d’interagir avec leur public.

Profane Omen

Et ce chanteur, quel timbre ! Alternant entre growl et chant clair, le coffre de Jules impressionne réellement, de même que sa justesse. La puissance peut faire penser à un James Hetfield mais cette voix, comme le reste de la musique du groupe est tout simplement inclassable. Le jeune homme prend beaucoup de temps pour parler entre les chansons et tout le monde en profite pour régler ses retours ou son instruments car les problèmes semblent persister de ce côté. Ces interludes cassent le rythme pour nos oreilles n’entendant pas le finnois, mais ils prouvent une nouvelle fois l’excellente proximité de Profane Omen avec le bon nombre de spectateurs ayant fait le déplacement pour les voir. Il n’y a qu’à voir quand un Jules hilare fait hurler au public en rythme « Perkele Satana » (on vous épargne la traduction).

Lors des passages les plus rapides, les mosheurs s’en donnent à cœur joie et le sol se transforme vite en cimetière de verre cassé, le bar n’étant qu’à trois ou quatre mètres de la scène. Pas de quoi décourager le sextet qui demandera même un petit wall of death, sans succès cependant.

Décidant de faire durer le plaisir, le groupe dépasse allègrement l’heure de set qui lui était allouée pour le plus grand bonheur de ses fans. Profane Omen aura montré haut la main qu’il méritait sa place de tête d’affiche sur une soirée comme celle-ci avec son metal barré diablement efficace. De quoi lancer le festival de façon particulièrement bonne en attendant les sets de Scar Symmetry et Battle Beast le lendemain.

Samedi 23 octobre - Bar Bäkkari

Deuxième et principal jour du festival, ce samedi nous réserve une programmation dense et variée, qui fait que l’on ne pourra pas voir tous les groupes. On commence la soirée au Bar Bäkkari, sympathique salle toute en longueur au contraire du On The Rocks la veille. Les Finlandais de Medicated viennent juste de commencer leur set.


Medicated

Le public finlandais n’est pas tendre avec les premières parties et la fosse est désespérément vide lorsque les locaux montent sur scène. Cela n’a pas l’air de les décourager le moins du monde et le public arrivera tranquillement jusqu’à atteindre une taille respectable.

On s’aperçoit vite que Medicated n’a pas inventé l’eau chaude. On est face à un death mélodique des plus classiques, puisant sa source dans les éternels At The Gates, In Flames ou autres Dark Tranquillity. Pas original, mais terriblement bien joué puisque le groupe semble avoir de l’expérience pour rendre son set très agréable. Bien aidé par l’excellent son du Bar Bäkkari on perçoit toute la qualité des musiciens et notamment des guitaristes dont les solos sont particulièrement audibles, sans une fausse note. Samuli, le guitariste qui s’en charge use et abuse des parties de tapping du plus bel effet.

Medicated, Helsinki, 2016

Au chant, la voix d’Aleksi est elle aussi très agréable sauf sur certaines parties en chant clair où c’est la panique, même avec l’aide des chœurs de ses acolytes. Des high évoquant un peu le dernier album de Cattle Decapitation viennent s’immiscer par-ci par-là et le frontman ne ménage pas ses efforts pour convaincre le public, lequel finira par se prendre au jeu dans la bonne humeur. On aurait sans doute pu s’attendre à plus d’enthousiasme pour un concert à domicile mais le quintet devra s’en contenter.

Medicated fait donc office de bonne première partie mais au bout de 45 minutes, le manque de nuances finit fatalement par amener l’ennui. Heureusement le groupe sort de scène avec les honneurs sur la très thrashy « Ways To Make You Fall », s’offrant au passage une salve de machine à fumée. Une première partie aussi professionnelle et carrée est toujours appréciable, même quand le style ne révolutionne rien. Pour ce qui était leur seul concert cette année, les Finlandais ont assuré.


Scar Symmetry

Il est maintenant l’heure d’accueillir Scar Symmetry, groupe de plus en plus rare en studio comme sur scène. La minuscule scène du Bar Bäkkari semble bien étroite pour les six membres du groupe si bien que les deux guitaristes Per Nilsson et Benjamin Ellis doivent presque jouer derrière les enceintes. La foule est compacte et les fans sont massés vers le premier rang, preuve de la popularité encore forte des Suédois.

Après l’intro samplée « A Shape Of Things To Come », les musiciens s’installent pour balancer « Neohuman », gros morceau tiré du dernier album en date The Singularity Part1 (dont on n’a toujours aucune nouvelle de la suite). Le son est vraiment perfectible au début du show et s’améliorera franchement par la suite, donnant des conditions de jeu idéales au groupe.

Un son correct, c’est le minimum pour les compositions futuristes de Scar Symmetry, souvent aidées par les samples que programme Henrik Olsson derrière sa batterie. Bien peu de groupes ont composés des riffs aussi tranchants dans leur carrière et l’exécution sans faille de Nilsson et Ellis les mettent parfaitement en valeur. Même des titres plutôt moyens comme « Rise Of the Reptilian Regime » deviennent des hymnes en live et déchaînent le public.

Scar Symmetry, 2016

Sur « Reborn » le premier moshpit fait son apparition, prouvant l’affection des fans pour les vieux titres de Symmetric in Design et Pitch Black Progress, globalement les plus acclamés. La setlist est bien équilibrée entre tous les albums et des surprises sympathiques comme « Noumenon and Phenomenon » font leur apparition ici ou là. Alors que « Limits To Infinity » est plusieurs fois réclamée, elle ne sera pas jouée ce qui est plutôt étonnant mais pas plus mal étant donné la qualité douteuse du single.

Avec deux chanteurs dans ses rangs, la configuration live est atypique mais Lars Palmqvist et Robert Karlsson parviennent à se partager le rôle de frontman de façon équitable, sans que l’un prenne le dessus sur l’autre. Lors des interludes entre les morceaux, c’est Robert qui se charge de la communication en remerciant le public venu nombreux et en l’invitant à se rendre au concert de Battle Beast un peu après dans la soirée. Mais tout le monde n’a pas l’air emballé par le heavy des Finlandais et la tornade death mélodique de Scar Symmetry reprend ses droits. Quand retentit le riff d’introduction de « The Iconoclast », on atteint le point d’orgue du concert et le groupe ne laisse pas le temps de souffler en enchaînant sans s’arrêter avec « The Anomaly ».

Le caractère intimiste du show amuse visiblement Robert et Lars qui n’hésitent pas à interagir souvent avec les premiers rangs en tendant le micro aux plus valeureux ou en empruntant des smartphones pour réaliser eux-mêmes les vidéos souvenirs. On verra même Lars se lancer dans une séance de tractions sur le haut de la scène ! Tout cela ferait presque de l’ombre à l’autre showman de la formation : le leader Per Nilsson qui s’amuse à venir exécuter ses solos au plus près du public en décochant des grimaces hilarantes. Plus réservés dans leur jeu de scène, Benjamin Ellis et Andreas Holma font quand même bien leur travail et chaque note est à sa place dans la partition du combo.
A l’heure du rappel, tout le monde attend fiévreusement « The Illusionist » mais c’est tout d’abord "Morphogenesis" et ses riffs barrés qui retentissent, avant le grand final. Un final repris en chœur par tous les spectateurs et sur lequel Lars descend au milieu de la fosse pour chanter ses parties claires.

Scar Symmetry aura livré un concert à la fois carré et débridé, bonifiant la plupart de ses compositions studios dans leur version live. On ne s’est pas ennuyé un instant pendant l’heure et quart de concert et les conditions intimistes du Bar Bäkkari étaient parfaites pour ce début de soirée. De quoi faire taire les détracteurs du groupe et espérer la suite du triptyque The Singularity, dont aucune nouvelle chanson n’a été jouée ce soir.

Setlist:
Neohuman
Frequencyshifter
Rise of the Reptilian Regime
Reborn
Retaliator
Cryonic Harvest
The Iconoclast
The Anomaly
Noumenon and Phenomenon
Chaosweaver
Mind Machine
Pitch Black Progress
Neuromancers

Guitar Solo
Morphogenesis
The Illusionist

Samedi 23 octobre - Virgin Oil Co.

Pas le temps de s’éterniser pour regarder le dernier groupe Methane, il est l’heure de se rendre rapidement jusqu’au Virgin Oil Co, impressionnant club en plein centre du quartier commerçant de Helsinki. Lorsque l’on arrive, Amoth a déjà bien entamé son set et joue une reprise de « Children Of The Damned » d’Iron Maiden. Pas une mauvaise reprise même si le niveau d’émotion de l’originale est simplement inatteignable. Du peu que l’on peut voir, le groupe pratique un heavy metal bien inspiré par la Vierge de Fer avec des membres un peu statiques et un chanteur bien en voix. Le tout n’a pas l’air de transcender le public, encore peu nombreux devant la scène à cette heure. Après quelques minutes, le groupe va laisser sa place à Astralion.

Astralion

Astralion, groupe de heavy/power débarque avec le sourire sur scène devant une foule devenue légèrement plus compacte. Le chanteur Ian Highhill fait tournoyer son pied de micro et lâche ses premières vocalises alors que la rythmique power se fait des plus basiques à l’image d’un bon vieux Stratovarius.

Le style dans lequel évolue le combo est un peu étrange et le son n’arrange pas ses affaires puisque la guitare est totalement noyée dans les sonorités cheap du clavier. Un son qui annihile du coup toute tentative de riff et rend les compositions jouées plutôt plates. Le public répond timidement mais le groupe semble s’en satisfaire à l’image du batteur Arnold Hackman qui garde un grand sourire tout au long du set.

Astralion, Helsinki, 2016

Dans l’ensemble, le chant n’est pas si mauvais mais dès les premières montées dans les aigus, c’est la catastrophe. Epaulé de temps en temps par ses camarades pour les chœurs, on côtoie le meilleur comme le pire. Le pire étant quand Highhill demande l’aide du public pour chanter un mot en particulier sur le refrain. Vous avez deviné ? « Metal » évidemment ! Dans ce registre, on reste dans le cliché le plus total malheureusement.
Tout n’est pas à jeter chez Astralion et quelques solos du guitariste Hank Newman sont inspirés lorsqu’ils sont audibles. Sur le titre « Ghosts of Sahara », le petit riff orientalisant apporte une originalité qui manquait jusqu’à présents aux compositions jouées.

Astralion, Helsinki, 2016

Astralion n’aura donc pas livré une prestation des plus inoubliables, sans doute la moins enthousiasmantes depuis le début du festival. Heureusement, Battle Beast est prêt à monter sur scène pour terminer ces deux jours en beauté.

Battle Beast

Les Finlandais sont ici pour clôturer le festival et se faire plaisir à domicile, entre deux tournées marathon à travers l’Europe. Après une intro classique où tout le monde se positionne, le groupe va lâcher les chevaux d’emblée avec « Let It Roar » extrait de son album éponyme et la fosse remplie à ras bord réagit parfaitement.

On parle bien ici de heavy metal dans sa plus pure expression : des refrains facilement reprenables, des riffs dévastateurs et des levée de poings en nombre. L’énergie dégagée par la bande à Noora Loohimo fait plaisir à voir et même les membres d’habitude plus réservés comme le second guitariste Juuso se lâchent, interagissant en permanence avec les premiers rangs.
Le groupe a concocté une setlist aux petits oignons avec les meilleurs titres de ses trois albums. Les classiques « Iron Hand », « Black Ninja » ou « Out Of Control » sont bien entendus présents mais on a aussi droit à quelques surprises comme « Fight, Kill, Die » introduit au micro par le bassiste survolté Eero Sipilä.

Battle Beast, Helsinki, 2016

Là où Battle Beast fait fort, c’est dans la variation de ses titres qui ne sont pas qu’un empilement de refrains guerriers et de riffs inspirés par Accept ou Manowar. Les jeunes Finlandais savent aussi se faire plus doux sur la ballade « Sea Of Dreams », rarement jouée ou carrément disco sur « Touch in the Night ». Si tout cela est possible, c’est en grande partie grâce à la polyvalence de Noora Loohimo au chant. Si elle n’atteint pas les aigus les plus intenses des versions studios, la frontwoman est tout simplement parfaite de justesse du début à la fin, modulant sa voix et s’adaptant à tous les timbres.

En plus d’assurer sur scène, l’humour des membres est communicatif, même lorsqu’on ne comprend pas un mot de ce qu’ils racontent. En particulier lors d’un sketch probablement inspiré par Sabaton avec lequel Battle Beast a tourné il y a un an. Alors que le claviériste Janne Björkroth joue la marche impériale, Eero lui fait boire contre son gré une bière qu’il finira d’une seule traite en continuant de jouer. Il demande ensuite à un Eero qui n’en mène pas large de lui aussi faire un solo de basse tout en descendant une bière, ce à quoi le jeune homme échouera, s’attirant les moqueries des spectateurs. Un en particulier sera invité à monter sur scène pour finir d’une traite la bière d’Eero sous une ovation triomphale !

Battle beast, 2016, helsinki

C’est donc dans la bonne humeur que le set se déroule et l’alchimie entre les musiciens est vraiment retrouvée depuis le départ du guitariste fondateur Anton Kabanen. Tous les membres sont complices sur scène et l’exécution des titres (pas forcément très techniques il est vrai) se fait sans aucune faute. A la guitare lead, Joona Björkroth case tous ses solos de fort belle manière, peut-être même mieux qu’Anton Kabanen lui-même ! Prenant un malin plaisir à déranger son frère Janne pendant ses solos, l’affrontement finira au sol dans une sorte de catch des plus hilarants alors que le reste du groupe continue de jouer la chanson.

Dans cette ambiance potache, le concert se poursuit et va se terminer, sans qu’on ait vu le temps passer. Rarement joué, c’est un vrai plaisir d’entendre « Show Me How To Die » réclamé par un spectateur avant que Battle Beast n’envoient deux de ses titres les plus efficaces : « Enter The Metal World » et « Out Of Control » avant un salut et une ovation bien méritée.

Noora Loohimo, Battle Beast, 2016, Helsinki

L’expérience apportée par les innombrables tournées en tant que première partie se voit chez Battle Beast, désormais capable de livrer un show diablement solide en tête d’affiche. Les Finlandais ont indéniablement la carrure et semblent jouer avec une sérénité et une passion retrouvée depuis le départ d’Anton. De quoi confirmer le groupe comme la vraie relève du heavy metal ou en tout cas, l’un des sérieux prétendants à le devenir.

Setlist
Let It Roar
I Want the World… and Everything in It
Out on the Streets
Into the Heart of Danger
Fight, Kill, Die
Madness
Black Ninja
Sea of Dreams
Unholy Savior
Iron Hand
Touch in the Night
Show Me How to Die
Enter the Metal World
Out of Control

Photo Medicated : Marinella Himari
Photos Astralion & Battle Beast : Scarlet Memory

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