Everytime I Die au Hellfest 2017


Dimanche - 22h55 - Warzone


C’est à un concert un peu spécial que nous avons assisté dimanche soir sur la Warzone. Everytime I Die qui a sorti Low Teens il y a peu de temps est venu le présenter à un public du Hellfest plus que réceptif. Après avoir ravi leurs fans au Longlive Rockfest de Lyon quelques jours plus tôt, nous les retrouvons avec un chanteur en moins mais trois membres en plus.

Pour entrer brièvement dans les détails, le chanteur original du groupe, Keith Buckley, s’est vu contraint de rentrer aux Etats-Unis car son fils se faisait hospitaliser. Son frère, Jordan Buckley aussi guitariste du combo ne manque pas de nous l’expliquer juste après la seconde chanson, « The Marvelous Slut ». C’est d’ailleurs Ryan McKenney (Trap Them) qui assure le chant sur les neuf premiers titres. Mais ceci n’est pas la seule surprise du set.

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Jordan est bien plus que survolté, il ne s’adresse pas au public en parlant simplement, il hurle. Ce qui déchaîne la foule qui s’en donne à coeur joie sur chacun des titres plus rentre-dedans les uns que les autres. Les morceaux s’enchaînent : “Underwater Bimbos from Outer Space”, “No Son of Mine”, “Fear and Trembling” ou encore “Floater” permettent de voyager dans la discographie du groupe en passant par le dernier album en date mais aussi The Big Dirty (2007), Ex Lives (2012) et Hot Damn! (2003).

C’est au tour de Jeremy DePoyster (The Devil Wears Prada) de venir donner de la voix sur “The New Black”. Ce show est en train de devenir complètement dingue, les titres sont parfaitement exécutés, la musique si spéciale de Everytime I Die nous en colle une belle en live. Le changement de chanteurs apporte aussi une certaine folie, on se demande qui sera le prochain et surtout on apprécie cet élan de solidarité. Jeremy chante aussi sur “It Remembers” puis cède sa place à Lawrence Taylor (While She Sleeps), qui interprète “Decayin’ With The Boys”, juste après une prise de parole de Jordan évoquant les mails et messages reçus leur demandant de ne pas annuler le Hellfest.

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Déjà quarante-cinq minutes que Everytime I Die retourne la Warzone et nous n’avons encore rien vu. Chacun des chanteurs passés sur scène est imprégné de l’identité du groupe et se donne à fond. On ne peut s’empêcher de penser que malgré cette fête, Keith Buckley n’est pas présent ce soir pour une raison sérieuse. Griffin Dickinson (SHVPES) prend place pour “Bored Stiff” mais c’est sur le dernier titre, “We’re wolf” que le vrai carnage commence. Jordan et Griffin appellent le public à les rejoindre, il ne faut pas le dire deux fois. Une centaine de fans se retrouvent sur la scène et se font tourner le micro pour terminer ce live dans la débandade la plus totale, Griffin ne touchera plus le sol jusqu’à la fin du set.

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Everytime I Die vient assurément de livrer l'une des prestations les plus incroyables de ces dernières années sur la Warzone. Aussi bien au niveau musical, tant leurs compositions sont riches et variées, qu'au niveau de l’ambiance. Le groupe n’a pas annulé sa venue et le public le lui a bien rendu. Un set parfait pour dire au revoir à la Warzone avant les retrouvailles de l’an prochain.

Photos : Thomas Orlanth 
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