Emptiness au Hellfest 2017


Dimanche - 11h40 - Altar
 

Avec presque de 20 ans de carrière, les Belges d’Emptiness avaient toute leur place sous l’Altar. Not for music, leur dernier album sorti dans l’année, est un mélange de black et de death metal plutôt réussi. De quoi annoncer un bon concert matinal.

Emptiness entre sous l’Altar dans une ambiance mystérieuse. Les quatres membres marchent lentement, le visage couvert par de grandes capuches noires. Les premières notes de l’intro sont presque symphoniques, puis les membres enchaînent directement sur des riffs rapides et saturés.

Au dessus des musiciens trônent dix grands panneaux avec des yeux en noir et blanc. Ils sont tous à l’horizontale et n’ont pas l’air d’être là pour Emptiness. Mais ces panneaux habillent joliment leur scène très sobre, et ajoutent à l’ambiance mystérieuse.

Les notes résonnent longuement, les rythmes sont calmes mais la musique d’Emptiness est puissante. Beaucoup de festivaliers sont assis, voir allongés, mais l’Altar, plutôt vide au début du show, s’est remplie du public de Déluge venu de la Temple voisine.

Le growl de Jeremie Bezier, qui s'occupe aussi de la basse, est remarquable. Sa voix est profonde, lente, et se fond parfaitement avec la musique des trois autres musiciens. Le groupe passe de moments black et à longues parties plus épiques, qui donnent de l’ampleur à leurs morceaux.

Le groupe aurait totalement eu sa place samedi soir, entre Alcest et Wardruna. Emptiness prend dix minutes de plus que prévu pour finir un dernier morceau et c’est tant mieux, tant la performance était bonne.

Photographies : © Thomas Orlanth - 2017
Toute reproduction interdite sans autorisation du photographe

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