Frank Carter & The Rattlesnakes au Hellfest 2017


Samedi - 16h45- Warzone


C’est le samedi après midi en même temps que Steel Panther que Frank Carter & The Rattlesnakes se produisaient sur la Warzone du Hellfest. On pouvait avoir quelques craintes quant à l’horaire en pensant que le public se dirigerait côté mainstage pour les raisons dont vous vous doutez, et pourtant c’est bien devant une fosse pleine que les Anglais débarquent.

Ennio Morricone, en tant que vraie star des intros de concerts de rock, fait raisonner la bande son de “Le bon, la brute et le truand” sur la Warzone. C’est comme ça que Frank Carter et ses acolytes déboulent sur scène pour entamer “Juggernaut”. L’ancien leader du combo de hardcore anglais Gallows n’a pas perdu de sa sublime et est déjà complètement déchaîné.

hellfest, frank carter, and the rattlesnakes, 2017

Le chant de Frank oscillant entre scream et clair, accompagné par les riffs de guitare claquants de Dean Richardson, fait mouche auprès du public qui répond présent sans tarder. Les mosh pits vont de bon pas et on sait que ça a tendance à beaucoup plaire à Monsieur Carter, qui grimpe debout sur la foule pour terminer le morceau. A peine le temps de remonter sur scène que Frank doit déjà attaquer sa partie de chant sur “Lullaby”, dont le public se fait un plaisir de reprendre les refrains.

“C’est un plaisir d’être là, au Hellfest et de jouer sur la meilleure scène de tout le festival. Dans cette putain de Warzone, qui ressemble à une prison, le mieux qu’on a à faire est de vous jouer une chanson d’amour”. C’est comme ça que débute “Wild Flowers” ! Chaque chanson jouée par le combo anglais est percutante et les riffs de Dean n’y sont pas pour rien. “Wild Flowers” reste tout de même le meilleur moyen de mettre en avant Tom Barclay et Gareth Grover, respectivement derrière basse et batterie.

hellfest, frank carter, and the rattlesnakes, 2017

Frank Carter & The Rattlesnakes proposent une setlist basée sur une bonne dose de chansons tirées de Modern Ruin, leur dernier album en date. Mais ils n’oublient pas pour autant Blossom, leur premier album, avec “Paradise”, “Devil Inside You”, “Juggernaut” ou encore “I Hate You” qui servira plus tard à clôturer ce concert. En attendant, le public chante en choeurs les “oh oh” de “Vampire” et même au milieu de toute la poussière provoquée par les mosh pits, c’est beau à voir et à entendre.

hellfest, frank carter, and the rattlesnakes, 2017

Pendant “Jackals” c’est au tour de Dean Richardson de se faire porter par le public pour jouer quelques riffs de guitare. On connaît l’amour de Frank Carter pour la bonne ambiance, il demande évidemment au public le plus gros circle pit possible. C’est autour de la régie son que se termine l’immense cercle de poussière.

hellfest, frank carter, and the rattlesnakes, 2017

Le live se termine avec une petite chanson douce en la présence de “I Hate You”, dédiée à toutes les personnes que l’on déteste. Petite touche d’amour pour terminer un concert plus que mouvementé, qui s’avère être une des plus grosses prestations du weekend au Hellfest 2017, chapeau bas Frank Carter & The Rattlesnakes qui ont visiblement réussi à conquérir le coeur de la totalité des festivaliers présents sur cette Warzone

Photos : Lionel / Born666
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