Stray From The Path (+ Obey The Brave + Capsize) au Ninkasi Kao de Lyon (01.11.2017)

Alors que la tournée menée par Stray From The Path s’arrêtait dans la capitale pour Halloween, c’est le premier novembre que le Lyonnais ont eu la chance de voir se produire les américains en compagnie de Obey The Brave et Capsize sur les planches du Ninkasi Kao.

 

CAPSIZE
 


Ce sont les Californiens de Capsize qui ouvrent le bal devant un public très timide, qui tarde à lancer les premiers mosh pits. Le punk-hardcore mélodique proposé par le groupe n’est pas méconnu par la foule dont les premiers rangs se font une joie de reprendre les refrains en choeurs. C’est sur “You Can’t Come Home The Same” que l’agitation commence à se faire sentir et Daniel Wand et sa bande ont l’air de s’en satisfaire.

Capsize fait bonne impression durant ses trente minutes de set et ses six chansons. “XX (Sew My Eyes)”, “Favorite Secret”, ou encore “Tear Me Apart” retentissent dans le Ninkasi. Arrivé au bout de cette dernière, on ne peut s’empêcher de trouver que le passage des américains sur scène était trop bref, on en redemande.

Capsize fait preuve d’une belle présence sur scène avec des variations entre passages virulents et des passages mélancoliques. L’ambiance créée et l’atmosphère ressentie nous font espérer un retour rapide du groupe dans une salle lyonnaise.

 

OBEY THE BRAVE
 


Les Canadiens d’Obey The Brave ont sorti leur tout dernier album au début de l’été et font bien la parité sur leur setlist. Sur les neuf morceaux joués ce soir, nous avons le droit à quatre provenant de Mad Season, ce qui laisse aussi la place aux anciens albums, de quoi plaire aux fans.

Dès les premières notes, la différence d’atmosphère entre Capsize et Obey The Brave se fait ressentir. On entre dans un univers définitivement plus hardcore et beaucoup plus violent. Une ambiance qui chauffe clairement le public lyonnais qui ne tarde pas à se déchaîner au centre de la fosse.

La musique d’Obey The Brave en live laisse un peu la même impression que sur CD. Très uniforme, presque redondante et surtout, beaucoup de “oh oh oh”. C’est bien exécuté, c’est professionnel, c’est lourd et violent mais le tout n’est pas d’une immense originalité. L’énergie transmise par le groupe mené par Alex Erian, qui se fait un plaisir de parler en français tout au long du set, est une entrée parfaite pour préparer l’arrivée de la tête d’affiche.

 

STRAY FROM THE PATH
 


Quoi de mieux que d’accueillir Stray From The Path avec “The Opening Move” tout droit tirée de Only Death Is Real, dernier opus en date du groupe, qui a fait très forte impression à sa sortie. Chaque titre joué ce soir prend encore plus d’impact que sur un simple CD. Les New-Yorkais sont vraiment dans un monde musical à part et s’imprégner de l’impact de leurs propos, des idées qu’ils veulent faire circuler, leur vision du monde, est bien plus percutant sur scène. Drew possède un charisme très imposant et sait s’en servir pour rallier tout le monde à sa cause.

Le public lyonnais est violent ce soir, très déchaîné, peut-être trop ? En tout cas c’est ce qu’en disent les Parisiens non initiés à la scène rhodanienne. C’est aussi ce que veut la musique de Stray From The Path et en enchaînant des titres comme “Loudest In The Room”, “Outbreak” ou encore la percutante “Goodnight Alt-Right”, la violence est de mise à la fois dans la fosse mais aussi sur scène, tout en restant bon enfant. L’intensité ne descend à aucun moment, le discours de Drew à propos du racisme la fera même encore augmenter.

Stray From The Path sait soulever la foule et “D.I.E.P.I.G.” fait office d’hymne au milieu du set, un hymne que tout le monde reprend en choeurs. Evidemment Only Death Is Real se présente très bien sur scène, chaque titre joué provenant de cet album lui fait prendre encore plus de valeur.

Le set se termine avec le tumultueux “First World Problem Child” qui met le public en transe juste avant le départ du groupe pour les coulisses en attendant le rappel. “Only Death Is Real” met un terme à ce concert de la meilleure des manières et la seule chose que l’on peut se dire après une telle soirée est “vivement la prochaine”.

Photos : Florentine Pautet 
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