Mysticum au Hellfest 2018

 


Vendredi 22 Juin 2018 - Temple - 18h35


Mysticum

Votre dose de satanisme journalière
vous est offerte par Mysticum

Avec un logo comportant des croix inversées, une fourche et des cornes, on n'attendait pas autre chose de Mysticum qu'une heure de black metal dans les règles de l’art. Mais si les codes du black sont parfois beaux et agréables, comme on a pu le voir le même week-end avec Batushka, Mysticum y va un peu trop fort sur l’imagerie.

À 18h35, les trois membres du groupe norvégien sont attendus la Temple. Trois grandes plateformes surélevées sont installées sur la scène, et c’est dessus, aidé par des techniciens, que Mysticum s’installent. Vous avez vu le clip de "Kammthaar" d’Ultra Vomit ? Lorsque Fetus, les jambes écartés, nous lance un regard fou avant d’imiter Rammstein ? L’ambiance sous la Temple est exactement la même.

De haut, Mysticum patiente quelques minutes avant d’attaquer les premières notes de leur black industriel. La scénographie se met en mouvement. Immobiles, les trois musiciens sont baignés dans la lumière aveuglante des spots. C’est plutôt beau, malheureusement, notre regard est attiré par les grands écrans sur les plateformes et derrière le groupe. Tout en continuant à jouer des riffs de plus en plus lourds, de grands mots apparaissent derrière eux : Satan, Fear, 666…  Mysticum a beau être culte dans le paysage black, on a vraiment l’impression d’être face à une parodie de satanisme.

On finit aussi par remarquer un élément plutôt dérangeant. Si les notes de Prime Evil et Cerastes s'entendent très bien, la basse de Dr. Best accompagne une batterie bien lourde. Mais sur scène, aucune présence de cette batterie. On aura beau jeter un oeil rapide derrière les plateformes, pour voir si un batteur de session ne s’active pas dans l’ombre, rien. Dommage de faire aussi attention à la scénographie pour jouer avec une batterie enregistrée.

Mysticum achève son set devant une Temple bien plus vide que pour Soar, le groupe qui les précédait. Le groupe a donné une heure de black industriel bien réussie. Le son était bon, mais malheureusement vite oublié, face à une mise en scène trop imposante.

Photos : Thomas Orlanth et Lionel  / Born 666
Toute reproduction interdite sans l’accord des photographes.

 

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