Madball au Hellfest 2018

Samedi 22 juin - Warzone - 20h45

Madball

Une boule de feu pas prête de s'éteindre !

 

En voilà de l'énergie ! Le fameux logo de la balle de baseball folle orne chaque côté de la scène et met déjà une bonne patate à une foule décidée à se bouger. Il n'en fallait pas plus au combo de New-York pour allumer la mèche, qu'il est bien décidé à entretenir.
 


Petite intro reggae histoire de se détendre avant la bataille, et brouiller les néophytes. Beaucoup de place dans la fosse, parfait pour se dégourdir rapidement les jambes sur le premier titre : ''Rev Up''. Freddy Cricien est intenable comme à son habitude, et harangue à chaque seconde le public qui commence à se masser devant la Warzone.  Pas de pause, pas de temps mort, les titres de Madball s'enchaînent comme un train sorti de ses rails sans avoir l'intention de ralentir.
 


Rapidement le temps de tomber la chemise pour Freddy, qui avec le soleil en pleine poire commençait à avoir chaud. Quelques mots en français et une petite ovation pour leurs amis de Body Count qui jouent en même temps sur la Mainstage, histoire d'attendre un invité de marque : Scott Vogel de Terror sur le départ (équipé d'un sac à dos) sur le titre ''Can't Stop, Won't Stop'' ! L'occasion de dire qu'il y a pas mal de monde sur les bords de la scène, et ils ont l'air aussi à fond que le public présent ! A peine 15 minutes de show que Freddy descend déjà devant les premiers rangs... Pour le plus grand bonheur des slammers qui peuvent lui taper la pogne sans soucis. Une grande famille !
 


Le groupe entier ruisselle en moins de vingt minutes de set... Et la fosse tout autant ! Le son est excellent, une basse très en avant et rocailleuse à souhait, guitare solide et batterie évidemment rapide et carrée. Si le micro de Freddy aurait mérité une once de volume en plus, difficile de ne pas apprécier l'ensemble à sa juste valeur. Les relances permanentes, les rythmes plus appuyés entre les morceaux rapides, tout est propice à décoller ses fesses du sol et partir faire la fête dans les premiers rangs.
 


La nuit commence vraiment à tomber à la fin du set, apportant enfin un peu de fraîcheur pour tout le monde. L'occasion de laisser traîner les adieux sur le titre ''Hardcore Still Lives'' et un question-réponse sur New-York / hardcore avec le public. Retour brutal sur Terre avec un départ rapide du groupe à la dernière note, difficile de s'habituer au silence après une telle avalanche d'énergie et de bonne humeur. Merci petite balle, on attendra ton prochain lancer avec impatience !

Crédit photo: Thomas Orlanth
Utilisation interdite sans accord du photographe.

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